Conseils pour prolonger la durée de vie de vos vêtements

Pourquoi est-ce si important de prendre soin de ses vêtements de vélo ?

Cela pourrait sembler secondaire par rapport à l’entretien du vélo, mais cela n’en reste pas moins important.

Tout d’abord par respect pour ce que l’on possède et les préserver le plus longtemps possible.

Bien entretenir ses vêtements de vélo vous aidera aussi à préserver la technicité des matériaux et tissus et donc leur efficacité. C’est d’autant plus important, car la pratique nécessite des couches tantôt respirantes, tantôt déperlantes ou imperméables pour les conditions pluvieuses.

Le coût grandissant

Quand on débute, on possède peu de pièces : un maillot, un cuissard, des chaussettes et des gants. En évoluant, la garde-robe s’étoffe pour faire face à l’hiver, à la pluie, à la chaleur et aux sorties de plus en plus longues.

La technicité des éléments augmente et les prix aussi avec l’évolution des besoins et des distances parcourues. On peut vite se retrouver avec plusieurs centaines d’euros de vêtement voire plus de 1000 € par sortie.

J’en suis très très loin. Exemple avec la veste hiver Assos EQUIPE RS Winter JohDah qui coûte plus de 500 € et le cuissard hiver ASSOS MILLE GTO WINTER C2 plus de 400 €. À cela il faudra rajouter un sous-vêtement technique, des chaussettes, des gants, éventuellement une cagoule pour la partie vêtement.

STRA-TOS-PHE-RI-QUE…

L’entretien commence à l’utilisation

S’occuper de ses vêtements commence par bien les utiliser.

Ne pas tirer, tordre et contraindre les vêtements

Les vêtements doivent être manipulés avec précaution et douceur quand on les enfile et les retire.

Il ne faut pas tirer dessus violemment au risque de fragiliser le tissu et les coutures.

Les tissus et matériaux sont très techniques et fragiles.

Lavez-les immédiatement

La transpiration est acide

La transpiration va abîmer vos vêtements, car elle est salée et acide.

Prolifération bactérienne

Vous avez passé des heures à fournir un effort qui aura réchauffé les vêtements tout en les arrosant de transpiration.

Généralement l’odeur des vêtements après une sortie n’est pas des plus agréable. Si vous les laissez reposer, l’environnement chaud et humide créé est idéal pour la prolifération microbienne. Le résultat sera des odeurs désagréables voire des moisissures si l’exposition est longue.

Je doute que vous souhaitiez créer une boîte de pétri avec vos vêtements.

Autres sujets

Le sel l’hiver

Si vous roulez l’hiver, les routes sont parfois salées en prévision de verglas ou de neige. Le sel des routes se retrouve projeté sur les vêtements (et le vélo) en plus du sel de la transpiration. Surtout s’il n’a pas neigé.

La boue

La boue en séchant va durcir et va altérer les tissus si les vêtements en sont bien imprégnés.

Usure prématurée assurée.

Je rince sous la douche avant la lessive dans ces cas.

Pollen et autres

Si je vous parle de Sandbur (Cenchrus), il y a des chances que ça ne vous dise rien. Pourtant je suis sûr que vous détestez ça autant que moi. Ces douceurs végétales qui accrochent et piquent. Ce n’est pas lié qu’au vélo, potentiellement toutes les activités extérieures.

Assurez-vous de bien les retirer sur les vêtements avant le lavage. Et tout autre élément qui aurait pu se coller aux vêtements.

Je lave tout ou presque à chaque sortie

Instinctivement, on se dit que laver le moins possible certains vêtements de vélo comme les vestes prolongerait leur durée de vie et leurs propriétés déperlantes/imperméables.

C’est vrai pour les traitements déperlants qui peuvent s’estomper avec les lavages.

Le problème est que les premières couches techniques et les maillots évacuent la transpiration.

Cela veut dire qu’une veste sera forcément atteinte par la sueur pendant les sorties même si on a souvent l’impression qu’on transpire moins l’hiver.

Ne pas les laver aidera à la prolifération des bactéries (et les odeurs associées) et le sel contenu dans la transpiration abîmera l’intérieur des vestes.

Ce que je ne lave pas (ou rarement)

Les couvre-chaussures

Parfois rincés et lavés à la main uniquement. Même si selon les instructions on pourrait.

Certains gants hiver

Si vous avez des gants chauffants, vous ne pourrez pas les laver.

Pour les gants techniques, le lavage peut se transformer en galère quand il faut remettre le gant.

La partie recevant les doigts des Shimano Gore-TEX Winter est mobile. J’ai fait le malheur de les mettre au lavage après une sortie boueuse et un pépin mécanique. J’ai passé plus de 20 minutes à remettre les doigts à l’intérieur du gant. Plus jamais.

Une nouvelle version est désormais commercialisée : « GANTS GORE-TEX GRIP PRIMALOFT ». J’espère qu’ils ont corrigé cela. Car ce sont de très bons gants.

Les gants de pluie ASSOS GT RAIN GLOVES ne semblent pas nécessiter de lavage.

De plus, je crains que les lavages finissent par décoller les pièces antidérapantes de la paume.

Lavage

Idéalement à la main

Soyons honnêtes, la plupart d’entre nous n’ont pas le temps ni l’envie de laver ses vêtements en rentrant d’une sortie. Surtout si elle a été longue et difficile. On a surtout envie :

• • Faire une sieste
  • Comater sur un canapé devant une course de vélo quand c’est la saison
  • Faire autre chose
  • Passer l’après-midi à raconter nos exploits du jour à des personnes que l’on finit par saouler
  • Éventuellement, s’occuper de son vélo

Choix de la lessive

La lessive en poudre est excellente (indispensable) pour les vêtements blancs et très efficaces contre les taches. Le revers de la médaille ? Elle agresse les couleurs et les vêtements techniques.

Elle contient des agents de blanchiments qui détérioreront vos vêtements de vélo, et laissera des résidus en surdose.

Les lessives en capsule pourraient être un compromis intéressant. Le problème est qu’elles sont souvent « tout en un » avec un adoucissant intégré et parfois des agents de blanchiment.

Le plus adapté reste la lessive liquide plus douce. Si possible, sans conservateur(s) de la famille des isothiazolinone et dérivés qui sont très allergisants.

La marque ASSOS déconseille l’utilisation de lessive liquide « BIO » qui contiendrait des enzymes biologiques. Celles-ci attaquent les tissus techniques tels que le lycra, le spandex ou l’élasthanne.

Par ailleurs, ASSOS vend une lessive spéciale adaptée : ASSOS ACTIVE WEAR CLEANSER.

Des lessives adaptées aux vêtements techniques et sportifs

Une autre solution est d’utiliser des lessives spécialement conçues pour l’entretien des vêtements techniques et sportifs.

Notamment pour le maintien ou le renouvellement des propriétés déperlantes ou imperméables des tissus.

Il y a les gammes spécialisées dans les marques de lessive courantes. On retrouve aussi des marques spécialistes telles que Nikwax, Granger’s, Revivex ou Atsko.

Si jamais on ne veut prendre aucun risque. Il est vrai qu’on ne sait jamais vraiment ce que les lessives contiennent et comment elles agissent sur nos vêtements.

Personnellement, je n’en ai jamais utilisé.

Précautions pour le lavage en machine

La première précaution à prendre est de fermer les Fermetures Éclair (ZIP) ainsi que les éventuels velcros pour les préserver et protéger les autres vêtements.

Si vous avez un programme « sport », c’est parfait. Il faudra quand même veiller à bien choisir la température et la vitesse d’essorage.

Dans le cas contraire, choisissez un programme de rapide ou délicat et évitez les programmes intensifs.

Rincez-les avant s’ils sont pleins de boue ou de poussières

Valable surtout pendant les sorties pluvieuses et humides de l’automne et de l’hiver.

Il faut absolument les rincer avant le lavage, car les pierres et la poussière pourraient être abrasives pour les vêtements. Je les rince sous la douche dans ces cas.

Cela préservera également la machine à laver.

Suivre les instructions indiquées sur les vêtements ou les emballages

Pour être honnête, je ne les regarde pas systématiquement.

Ci-dessous la liste des pictogrammes que vous risquez de trouver sur les vêtements. (source complémentaire UFC Que Choisir)

Pour être honnête, je ne les regarde pas systématiquement. Parce que pour la plupart des vêtements, les instructions sont les mêmes à savoir :

• • Lavage à 30 °C maximum
  • Pas de séchage en machine
  • Pas de chlore (notamment présent dans l’eau de javel) qui est un agent blanchissant.
  • Pas de repassage
  • Pas de nettoyage à sec
  • Parfois pas d’essorage.
  • Ne pas tordre les vêtements pour l’essorage

Je me suis soumis à l’exercice pour vous. Il y en avait que je n’avais jamais regardé.

Faut-il laver les vêtements de vélo sur l’envers ?

Une des astuces largement diffusée est de retourner les vêtements de vélo avant de les laver. Je n’ai pas réussi à comprendre pourquoi.

.Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cela, je vous explique pourquoi.

Je pense que cela ne doit pas être une astuce générale, mais du cas par cas. Cela dépend du vêtement, de sa construction et de l’exposition de la fermeture éclair.

Dans certains cas, vous prendrez plus de risques en retournant le vêtement.

Dans les faits, je ne retourne systématiquement que le cuissard pour le lavage.

Éviter les accidents avec les fermetures éclair de type ZIP ?

Personnellement cela ne m’est jamais arrivé malgré un nombre important de lavage. Toutefois les précautions ne sont jamais de trop.

Si une fermeture éclair accroche un vêtement, elle pourrait le détruire pendant le cycle de lavage.

Le retourner éviterait donc ce genre d’accident.

De ce que j’ai pu constater, les Fermetures Éclair des vêtements de vélo sont souvent lisses au toucher, contrairement aux fermetures des jeans par exemple.

En les examinant, on se rend compte que les boucles sont souvent protégées par un morceau de tissus (plus confortable quand on les porte aussi). Et parfois protéger par un revêtement pour l’étanchéité.

Sur mon maillot été Alé PRR LAS VEGAS ; la fermeture est lisse sur l’endroit, mais exposée et moins lisse au toucher sur l’envers. Je le lave toujours à l’endroit.

Le cas des vestes :

La veste « HIVER HOMME CYCLOSPORT BTWIN ROAD RACING » que j’ai depuis plus de 4 ans et qui n’est plus commercialisée possède une fermeture plus exposée sur sa face interne.

Veste vélo hiver VAN_RYSEL. Un ancien modèle que j’utilise depuis plusieurs années aussi.

La fermeture principale est parfaitement lisse et les extrémités protégées avec du tissu. La boucle de la poche frontale peut être insérée dans l’emplacement prévu et être mise à l’abri.

La face interne de la fermeture dispose d’une doublure. La doublure est utile si la veste est lavée sur l’envers. Je pense qu’elle a été rajoutée pour préserver les dessous techniques plus fragiles que la veste.

Pour les vestes plus récentes

La veste hiver coupe pluie convertible VAN RYSEL RACER jaune Il faut bien veiller à fermer correctement les zip des manchettes amovibles. Le zip est bien lisse et il y a une doublure interne.

La veste hiver VAN RYSEL RACER EXTREME

Il y a un revêtement renforçant l’étanchéité du zip et qui l’isole totalement, des protections aux extrémités et une doublure interne.

La question de laver à l’envers n’est donc pas si incontestable.

Pour les éventuels taches et dégorgements de couleurs

Un aspect esthétique dont je ne me préoccupe pas du tout pour plusieurs raisons.

Vous avez plus de chance de salir durablement vos vêtements avec les traces de transmission et de graisse que des taches dues au lavage.

C’est presque impossible de maintenir des vêtements clairs (jaune fluo par exemple) parfaitement impeccables.

De plus les tissus synthétiques sont moins sujets aux taches que le coton par exemple.

Je n’ai pas constaté une atténuation importante des couleurs. Il faut quand même garder en tête que le temps (et le soleil) finira par altérer les couleurs. Il n’y a qu’à voir l’évolution de la couleur des casques qui eux ne sont pas lavés.

Par exemple, mes gants de mi-saison BTWIN (GANTS VELO 500 MI-SAISON JAUNE FLUO) que j’ai depuis plus de 4 ans. Qui ont passé de longues heures au soleil mais aussi de nombreux lavages.

Je n’ai pas les photos de quand ils étaient neuf mais le jaune était bien fluo et clinquant! Malgré tout, ils sont toujours aussi bien, la perte est simplement esthétique.

Attention aux chaussettes.

Selon moi, elles ne devraient JAMAIS être retournées pour le lavage. Quelques modèles des chaussettes retournés que je possède.

Si l’envers des chaussettes été entourés en orange est similaire de l’endroit, ce n’est pas le cas des chaussettes hiver.

L’envers est souvent constitué de bouclettes qui aident certainement à maintenir au chaud les pieds. Toutes mes chaussettes hiver ont la même disposition sur la face interne.

Dans l’ordre de haut en bas :

Un ancien modèle de chaussettes vélo Hiver 500 que j’utilise principalement entre 7 et 15 °C, parfois un peu plus quand il y a beaucoup de vent.

Un ancien modèle de chaussettes vélo Hiver 900 (le nouveau n’a pas du tout changé) que j’ai beaucoup utilisé en dessous 7 °C jusqu’à -5 °C

Des Assos Ultraz Winter EVO achetées récemment après une sortie humide et froide très difficile. Je l’utilise désormais en dessous de 2° et quand la route est humide .

Imaginez une ou plusieurs bouclettes s’accrochant à une fermeture éclair, une boucle ou autre durant le cycle de lavage… et voilà votre chaussette détruite et effilochée.

Je ne lave jamais les chaussettes à l’envers et je vérifie systématiquement qu’elles sont à l’endroit avant de lancer la machine.

Séchage

Il est préférable de sécher les vêtements de vélo à l’air libre, à l’abri du soleil, dans un endroit bien ventilé. Idéalement sur un cintre ou à plat.

Séchage en machine à proscrire absolument.

Je suspends mes vêtements sur des cintres dans la salle de bain.

Si vous utilisez des pinces à linge, veillez à ce qu’elle ne soient pas trop agressives avec les vêtements.

Évitez autant que possible le séchage au soleil

Sécher les vêtements au soleil peut endommager les fibres des tissus techniques.

Les rayons UV du soleil peuvent altérer la structure des fibres synthétiques, réduire leur élasticité et leur résistance. Cela atténue aussi l’efficacité des traitements déperlants/imperméables.

L’été, le soleil chauffera trop les vêtements.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire

Lavage à plus de 30 °C

Les températures élevées sont le meilleur moyen de détruire vos vêtements ou de réduire grandement leur durabilité.

On peut les laver à l’eau froide si la machine le permet, cela pourrait étendre leur durée de vie. Je me suis toujours posé la question.

Essorage violent ou torsion manuelle

L’essorage en machine est très pratique et vous évitera de mettre de l’eau partout tout en accélérant le séchage. Cela dit, il faudrait idéalement limiter l’essorage en machine.

Il ne faut pas essorer à grande vitesse (+1000 tours/minute) au risque de trop contraindre les vêtements et les fragiliser.

Quand on les lave à la main, il faut éviter de les tordre pour les essorer comme on pourrait le faire pour un drap ou une serviette. Pour les mêmes raisons.

De simples pressions de la main suffiront pour retirer un maximum d’eau.

Ne pas les étendre immédiatement

Il est important d’éviter de laisser les vêtements humides après le lavage. Cela peut favoriser la prolifération des bactéries et des moisissures qui peuvent causer des odeurs désagréables et endommager les tissus.

Ces micro-organismes s’accumuleront sur les tissus, provoquant des odeurs désagréables et un risque d’infections cutanées.

En outre, l’humidité prolongée peut également affecter la structure des fibres et réduire leur durée de vie.

Utiliser un sèche-linge

Le sèche-linge est pratique, mais abîme les vêtements de façon générale.

C’est pire dans le cas des vêtements de vélo aux tissus techniques. La chaleur pouvant être très élevée, les mouvements du tambour sollicitent aussi les vêtements.

Il vaut mieux éviter.

Petite précision tout de même sur certains produits réimperméabilisant qui nécessite une activation par la chaleur (sèche-linge ou fer à repasser) après le lavage. Avec une chaleur de faible intensité.

Utiliser de l’adoucissant

Je dirais de façon générale que les adoucissants commercialisés sont discutables. Le parfum (souvent synthétique) est accompagné d’ingrédients allergisants et d’additifs potentiellement dangereux en nombre.

J’utilise un adoucissant maison composée d’eau et de vinaigre avec quelques gouttes d’huiles essentielles. C’est un autre débat.

Les adoucissants ne doivent pas être utilisés pour le lavage des vêtements de sport, car ils altèrent les traitements déperlants et imperméables.

Les produits chimiques contenus peuvent réduire la respirabilité et la capacité d’évacuation de la transpiration. Cela serait embêtant pour les vêtements de vélo conçu pour comme les sous-vêtements techniques. De plus, il peut rester des résidus dans les tissus qui modifient le comportement du tissu.

Et le stockage ?

Avant de penser au stockage, il faut s’assurer que les vêtements soient parfaitement secs. Sinon l’humidité provoquera des moisissures qui abîmeront les vêtements.

Je n’ai pas encore la chance de posséder une armoire ou un dressing pour mes affaires de vélo. L’idéal est de suspendre à un cintre tout ce qui peut l’être.

Dans tous les cas il faut que le stockage se fasse dans un endroit aéré, à l’abri de l’humidité et du soleil. Il vaut mieux éviter d’enfermer les vêtements dans un sac.

Je ne les plie pas, mais ils sont rangés dans des bacs triés par saison. Je vérifie régulièrement l’état de ce que je n’utilise pas par précaution (les vêtements d’hiver pendant la belle saison par exemple).

Suivi pour se rendre compte de la durabilité

J’effectue le suivi de certains de mes vêtements de vélo dans le fichier Excel que j’utilise pour l’entretien de ma transmission.

Cela permet de savoir le nombre de sorties effectuées et le kilométrage. Par extension, le nombre de lavages, car systématique après chaque sortie.

J’étendrais le suivi à mes vestes hiver qui ne sont pas prises en compte actuellement.

Pour vous donner une idée, la veste « HIVER HOMME CYCLOSPORT BTWIN ROAD RACING » que j’ai depuis février 2019 a subi de nombreux lavage et je n’ai pas constaté d’inefficacité flagrante de ses capacités. Elle est encore imperméable. J’ai pu le vérifié lors d’une petite sortie pendant l’heure du déjeuner sous la pluie récemment.

Hormis chute et usure de l’insert des cuissards, mes vêtements sont durables.

Ci-dessous mon fichier de suivi.