[AVIS] Pédales automatiques Speedplay (devenues Wahoo Speedplay)

Ce n’est pas un test des Speedplay Wahoo à proprement parlé puisque j’utilise des pédales Speedplay depuis de nombreuses années et des milliers de kilomètres. Il y a peu de chances que je change de système tant ces pédales ont changé ma pratique du vélo.

Faut-il des pédales automatiques ?

Quand on débute le vélo, les pédales sont plates et parfois munies de cale-pieds. Ce sont les pédales fournies systématiquement par les vélocistes aux débutants. Une fois des pédales automatiques acquises, les vélos s’achètent sans pédales. Cela est valable pour presque toutes les pratiques du vélo.

Quand on côtoie des cyclistes plus expérimentés et que le rythme de la pratique augmente. S’équiper de pédales automatiques devient vite envisageable.

Pourquoi s’équiper de pédales automatiques ?

Les pédales plates ont pour seul avantage d’avoir les pieds libres. C’est rassurant quand on débute, mais on a vite l’impression de dépenser inutilement de l’énergie. Quand la route s’élève et quand on veut pédaler plus vite, les jambes ont du mal à suivre. Il y a toujours un moment où l’on perd le contact avec les pédales.

Cela est limité par les cale-pieds quand ils sont très serrés, mais le risque ne disparait pas.

Un meilleur pédalage et une moindre perte d’énergie

Les chaussures étant accrochées au vélo, l’énergie transmise est plus importante. Plus de flottement entre les phases de pédalage. On peut avoir un pédalage « rond ».

La notion de pédalage rond est le fait de pousser les pédales dans la phase de descente d’un côté, mais aussi les « tirer » pour les remonter de l’autre côté. Cela atténue la sensation du « point mort » situé à la verticale des pédaliers avec des plateaux ronds.

Pour être honnête, je ne suis pas sûr de pédaler parfaitement « rond » malgré mes années de pratique.

On transmet donc plus d’énergie au vélo. Il est aussi possible de pédaler avec des cadences plus élevées (supérieure à 100 tours/minutes) sans décrochages des chaussures.

La sécurité

Cela fait peur quand on débute de s’imaginer accroché au vélo. Instinctivement on pense à ce qui se passerait en cas de chute.

Dans les faits, les systèmes de pédales automatiques vous « éjectent » du vélo. Littéralement, à la manière d’un siège éjectable. C’est difficile à décrire. J’ai chuté plusieurs fois (sans gravité) et la sensation lorsque l’on est éjecté est surprenante.

A contrario les cale-pieds peuvent aggraver les conséquences d’une chute si les pieds restent bloqués.

Les « inconvénients »

Le coût

Le passage aux pédales automatique nécessite un investissement supplémentaire. Il faut acheter les pédales + les chaussures.

Le cout peut être réduit, on trouve des pédales à moins de 40 €. Par exemple : Time Xpresso 2, Look Keo classic 3 ou Easy. Il y a aussi d’autres de marques de distributeur à l’image des pédales BTWIN 520 vendues 33€ (marque de Decathlon) . Pour environ 50€ vous pourrez vous procurer les Shimano PD-RS500 .

Pour les chaussures, les premiers prix se trouvent aux environ de 40€ (Van Rysel ROAD 100) mais peuvent être acheté sur le marché de l’occasion. Mais à cela, il faut rajouter un consommable sur la liste des dépenses avec les cales que l’on doit changer périodiquement.

Fréquence

Pour les cyclistes ayant une pratique très occasionnelle, cela peut sembler inutile.

Je grossis le trait, mais cela peut ne pas se justifier si vous faites 3 sorties dans l’année.

Il vaut mieux être suffisamment habitué à son vélo pour être à l’aise lors du changement.

Temps d’adaptation et craintes.

Le passage aux pédales automatique demande de l’entrainement et un temps d’adaptation.

Si vous n’êtes pas à l’aise sur le vélo avec les pédales plates, il vaut mieux repousser le passage aux pédales automatiques.

Il faut s’entrainer à enclencher les pédales et « dé-clipser » à l’arrêt de nombreuses fois. Contre un mur avant de se lancer dans des conditions réelles, idéalement dans un endroit sans circulation.

Malgré cela, le réflexe de lever son pied plutôt que le faire pivoter est présent lors des premières sorties. Parfois on retire le pied du mauvais côté et sans que l’on ne comprenne pourquoi, on est déjà au sol.

J’aimerais pouvoir dire que mon passage s’est fait très facilement et que je n’ai pas fait de chute à l’arrêt. Malgré un entrainement statique, j’ai chuté deux fois à l’arrêt. Cela reste un moment marquant dans la vie d’un cycliste. J’ai éclaté de rire lors de ma première chute devant le regard médusé de promeneurs qui avaient accouru pour me porter assistance.

La seconde fois lors d’un arrêt à un carrefour giratoire.

Cela demande d’anticiper l’arrêt et il faut avouer que l’on craint un peu les feux, les stops et cédez le passage au début.

En revanche au pédalage, j’ai senti que je ne pourrais plus revenir en arrière tant les bénéfices sont énormes.

Depuis, j’ai un peu de mal dès que je retourne sur des pédales plates.

Le réglage des cales peut être sensible et s’accompagner de douleurs en cas de mauvais réglage. Ceci peut être la première douleur rencontrée pour les pratiquants. Souvent dus à l’absence de liberté angulaire des cales. Un accompagnement est préférable.

Pourquoi Speedplay ?

Déceptions sur deux marques de pédales automatiques

Look

Mes premières pédales furent des LOOK Keo Blade Carbon (axe Chromo, les plus accessibles) accompagnées de chaussures SIDI Genius 5 avec une semelle composite.

Ce ne sont pas des pédales pour débutant, mais je n’ai pas eu de difficulté à m’habituer à la tension de la lame carbone de la pédale.

2 tensions disponibles sur les lames en carbone : 12 et 16. J’avais la tension 12. Tension 8 disponible sur le modèle avec lame composite.

Je ne dirai pas que ce sont de mauvaises pédales, car ce n’est pas le cas. Ces pédales sont largement utilisées, y compris dans le peloton professionnel (la variante Carbon Ceramic Ti).

La pédale automatique est une invention française datant de 1984, cela rajoute un intérêt à ces pédales.

La fréquence de changement des cales

À l’époque les cales étaient très peu durables. L’usure était assez rapide malgré l’utilisation de protège-cales en plastique.

Cales et protèges-cales pour la marche de la marque LOOK

Lorsque la cale était trop usée, l’enclenchement était beaucoup moins « franc ». J’ai eu quelquefois des « dé-clipsages » involontaires avec frayeur à la clé. Les chaussures étaient très mobiles avec une sensation désagréable de flottement.

Jeu de l’axe

Après plusieurs mois d’utilisation, un jeu est apparu au niveau de l’axe d’une des pédales.

Rien de très important, mais le bruit qui en découlait était vraiment désagréable par moment. Ce phénomène n’était pas constant.

De nombreux cyclistes ont rencontré ces problèmes avec cette génération.

Une casse du corps de la pédale

À la suite d’une petite chute, le corps d’une des pédales s’est fissuré, rendant la pédale inutilisable en toute sécurité.

Cette raison m’a poussé à changer de marque. Ce n’était pas un défaut des pédales, bien que sur les forums ce phénomène est apparu sans raison apparente pour certains.

Mauvaise série ? Pas de chance ?

Mavic (système Time)

J’ai par la suite eu des pédales Mavic ZXELLIUM SL qui reprenaient le système de la marque Time.

Les cales étaient également peu durables.

Cales iClic Xpresso Time
Cales iClic Xpresso Time

J’ai trouvé le système encore plus dangereux que Look lorsque la cale est usée. Elle ne se clipse plus fermement dans la pédale.

Finalement je les ai données.

Il restait 2 grandes marques à explorer : Shimano ou Speedplay

Un système alternatif aux autres marques

Toutes les autres marques ont le système d’enclenchement situé sur la pédale avec un réglage de la liberté angulaire défini par un modèle de cales. Aucun ajustement possible. Par exemple chez Look, on distingue 3 modèles de cales avec trois libertés angulaires définies. Noir : 0° ; gris : 4,5° et rouge : 9°.

Le gros avantage des pédales Speedplay : tout le système est situé dans les cales et celles-ci sont ajustables finement et indépendamment. Ayant une liberté angulaire possible de 0 à 15°. Les réglages se font simplement avec un tournevis.

Cela en fait des alliées parfaites pour les cyclistes qui présentent des pathologies ou des particularités physiques.

La plage de réglage possible est impressionnante. On peut également régler la distance entre le pédalier et l’axe de la chaussure appelé « Q-Factor ».

Cela permet de pallier beaucoup de problèmes et faire d’innombrables adaptations.

Ce n’est plus au cycliste de s’adapter à ses pédales, mais les pédales qui s’adaptent au cycliste. Autre particularité de cette marque : le système a très peu évolué en près de 20 ans d’existence. Contrairement aux autres marques qui n’ont cessé d’innover (passage des ressorts aux lames carbone notamment).

Longue durée de vie

Les pédales sont entièrement démontables et les pièces détachées sont disponibles. Cela leur donne une durée de vie énorme et de nombreuses possibilités d’améliorer les pédales. Changement de l’axe pour du titane par exemple.

Pédales les plus légères du marché

Les pédales seules sont les plus légères du marché. Idéales pour les chasseurs de grammes pour leur vélo.

Cependant, le système complet avec adaptateurs et cales n’est pas toujours plus léger que la concurrence.

Double face d’enclenchement.

Ce sont les seules pédales (pour vélo de route) où il est possible d’enclencher sur les deux faces. Les autres pédales basculent vers l’arrière et requièrent un mouvement particulier pour l’enclenchement. Pour les Speedplay on pose la chaussure sur la pédale et on appuie. C’est tout.

Il est très frustrant de rater son enclenchement dans la pédale. Encore plus dans une forte pente. La pente empêche de « lancer » le vélo et on dispose de peu de temps pour enclencher la cale.

Cela arrive moins avec l’habitude, mais il y a là de quoi dissuader l’utilisation des pédales autos avec une crainte permanente de devoir s’arrêter quand la pente s’élève. J’en ai eu l’expérience pour mes début en pédales automatiques.

Marche facilitée

Évolution significative du système avec des cales dites « Walkable » avec des protège-cales intégrées.

Cales Speedplay Walkable
Cales Speedplay Walkable

Malheureusement non compatible avec les cales existantes qui avaient des bords lisses. Cales que je n’ai pas connu.

Les cales coutaient assez cher (environ 80 €), mais étaient très durables.

Un de mes mentors avait des pédales Speedplay et la marche avec les cales originelles était plus que difficile, voire périlleuse.

Personnalisation

De nombreuses couleurs étant disponibles, on peut les choisir en fonction de ses gouts et de la couleur du vélo. Une petite touche de couleur assortie est toujours agréable

pedales speedplay zero coloris
pedales speedplay zero coloris

En échange de quelques contreparties.

Conçues pour être optimale avec des chaussures à 4 trous

La plupart des chaussures pour vélo disposent d’une fixation à 3 trous pour les cales. Ce qui convient à toutes les autres marques de pédales.

Seuls quelques marques de chaussures (dont Gaerne, Lake, Northwave et Sidi) et de très rares modèles proposent 4 trous.

Pour utiliser les pédales avec des chaussures à 3 trous, il faut donc utiliser un adaptateur (fourni) ce qui augmente la distance entre la pédale et la chaussure.

Entretien régulier

Les pédales demandent un graissage régulier. Une pompe a graisse rechargeable dédiée était vendue.

Pour les cales, l’application d’un lubrifiant sec périodiquement. Abritant le système, il faut les nettoyer régulièrement pour les préserver. Surveiller qu’il n’y ait pas de sable, de boue, etc. qui userait prématurément le mécanisme.

Précaution d’autant plus importante quand les conditions météo sont peu clémentes.

Les bouchons fournis pour obstruer les cales sont si peu pratiques que j’ai vite abandonné leur utilisation.

Les autres marques ne demandent pas d’entretien particulier.

Une satisfaction mitigée sur la précédente version

Les débuts ont été très agréables et les pédales sont vraiment exceptionnelles. Les possibilités de réglage et la liberté angulaire permettent de pallier rapidement certaines douleurs.

La marche est réellement facilitée par les cales et l’entretien est très facile à réaliser.

J’avais choisi des pédales rouges « Comp » avec un axe Chrome-molybdène qui allait bien avec mon vélo. C’était le modèle le plus abordable.

Rajouté à cela des plaques en inox à insérer sous la cale pour limiter l’usure de l’adaptateur.

La pire série

Mais je suis malheureusement sur ce qui semble être la pire série compte tenu des témoignages similaires au mien que j’ai pu lire sur les forums.

Entretiens bien trop fréquents

Selon le manuel, le graissage de la pédale doit être effectué tous les 2000 miles soit environ 3200 km ou tous les trois mois.

Le problème avec mes pédales est que cela devait être fait beaucoup plus fréquemment (<1000 km voire encore moins après les sorties pluvieuses) et la graisse s’échappait progressivement le long de l’axe.

Au pédalage on sent quand la pédale manque de graisse et j’en étais réduit à en rajouter au moins une fois par semaine par précaution et limiter l’usure des roulements.

Le changement du joint externe a permis de diminuer la fréquence, mais cela n’a pas duré.

Vision éclatée d'une pédale Speedplay
Vue éclatée de la pédale

Corps de pédale cassé

Un jour, lors d’un contrôle régulier, je constate que le corps de la pédale est cassé.

Corps de pédale Speedplay cassé
Corps de pédale Speedplay cassé

Brisé comme s’il avait reçu un coup de marteau. Sans aucune raison apparente.

Hélas, le corps de la pédale était l’élément le plus compliqué à remplacer.

Racheté par Wahoo depuis, les pièces détachées se font de plus en plus rares et Wahoo n’assure plus le suivi des anciennes pédales.

J’ai résolu ce problème en achetant une paire de pédales sur le marché de l’occasion, dont l’une d’entre elles nécessitait le changement des roulements.

Compte tenu de mon expérience mitigée avec ces pédales, je décide de lâcher l’affaire et de passer à la nouvelle génération.

Nouvelle version améliorée

Après près de 20 ans sans aucune révolution dans le système ; preuve que le système fonctionnait très bien. Une évolution majeure vient à la suite du rachat de la marque par le géant Wahoo (qui vend déjà des compteurs, des home-trainers, etc.).

Les principales évolutions sont l’étanchéité de la pédale et l’ajout d’un cerclage en inox sur le pourtour de la pédale. L’entretien n’est plus nécessaire et le corps des pédales plus durable.

Plusieurs longueurs d’axe sont disponibles avec la pédale Zero pour adapter le Q-Factor. 53 mm (la longueur standard), 56, 59 et 65 mm.

Une étude posturale est le meilleur moyen de savoir quelle longueur est la plus adaptée.

Un autre point est un meilleur aérodynamisme des cales. Le rajout d’un cerclage comble l’espace entre les chaussures et le système.

Simplification de la gamme

Avant l’arrivée de Wahoo, la gamme des pédales était bien fournie (trop ?).

Des pédales X, light action, Zero etc… Toutes déclinables en fonction du matériau de l’axe et des coloris. Il y avait de quoi s’y perdre.

Coloris disponible pour les pédales Speedplay Zero.
Coloris disponible pour les pédales Speedplay Zero. Une personnalisation bienvenue.

Le modèle le plus surprenant était certainement les Speedplay Pavé. Je n’ai pas eu la chance de les voir en vrai.

Speedplay Pavé

Aujourd’hui 4 modèles (CroMo, inox, titane et Aero) + des pédales avec capteur de puissance intégrés arrivés cette année.

Gamme de pédales Wahoo Speedplay
Nouvelle gamme pour les Wahoo Speedplay

Mais petite incompréhension

Entre les COMP et les INOX, la seule différence est la cale fournie avec les pédales (plus facile sur les COMP) et 10 g de différence.

Je comprends l’intérêt de proposer des cales plus faciles à chausser pour les débutants. Cela améliore leur accessibilité.

Mais c’est quand même dommage de ne proposer le choix des cales pour les cyclistes habitués. Cela rendrait les pédales plus accessibles financièrement.

Autrement il faut acheter les cales standard en supplément (~environ 55 €), mais la différence de 70 € entre les deux modèles rend l’intérêt de l’opération discutable.

Suppression de l’entretien

Les nouvelles pédales disposent de trois roulements à aiguilles étanches, ce qui supprime l’entretien nécessaire pour les précédentes versions. Peu de retour sur leur durabilité maximale dans le temps au moment où j’écris ces lignes.

Rétrocompatibilité du système de cales

Très bonne nouvelle, une rétrocompatibilité totale avec les pédales et cales existantes de modèle Zero. C’est parfait si on avait déjà des cales qui ont nécessité beaucoup de réglages (ce qui était mon cas).

Déballage

Déjà habitué aux cales, j’ai acheté la pédale Zero avec l’axe en acier inoxydable et les cales standard. 229 € tout de même. Le tarif place ce modèle dans le haut du panier.

La boite est simple et efficace, à l’image de la précédente version.

Hormis la pédale et la boite, le contenu est quasiment le même.

Cales et éléments de montage des pédales Speedplay
Photo du contenu de l’ancien modèle

On retrouve les bouchons de cales, l’adaptateur pour chaussures « 3 trous », les cales et le protège cales « Walkable ». Les pièces bleues servent à s’adapter au mieux a la courbure de la semelle pour l’adaptateur.

Le contour de cale qui augmente l’aérodynamique de la chaussure. Difficile de connaitre le véritable gain, mais ça a le mérite d’être plus esthétique.

Une autre différence est qu’on ne peut plus monter la pédale avec une clé à pédale. L’axe est plus épuré.

Agréable surprise, le poids annoncé est respecté au gramme près.

Pesée des pédales Wahoo Speedplay Zero avec un axe en Inox
Pesée des pédales Wahoo Speedplay Zero avec un axe en Inox

Rien ne change (ou presque)

La pédale est visuellement plus imposante que la version précédente. Le cerclage est du plus bel effet et donne un sentiment de durabilité.

La pédale ne requiert plus d’entretien, mais il faudra s’occuper des cales régulièrement. Contrôle, nettoyage et graissage au lubrifiant sec pour leur assurer une longue vie.

Le système « Walkable » n’a pas changé et procure le même confort de marche. Les protège-cales de rechange sont disponibles au prix de 29,99 € avec un coloris unique noir. Il est préférable de ne pas trainer les protège-cales sur le bitume pour ne pas les perdre. La précédente version coutait une dizaine d’euros.

À l’utilisation

Temps d’adaptation

Le point noir des pédales Speedplay est la difficulté relative à enclencher les cales durant les premières utilisations.

C’est la seule cale avec un comportement différent quand elle est neuve. Mais l’avantage est qu’il ne se dégrade pas dans le temps si on s’en occupe un minimum.

Il faut un certain temps pour que le système se détende et que l’on puisse l’enclencher aisément.

L’opération doit être plus facile avec les « easy cleat » disponible pour le modèle COMP.

Feeling équivalent

Le fonctionnement est le même.

Les sensations sont inchangées et c’est une très bonne chose.

Le son sec à l’enclenchement indique que la pédale est bien clipsée. La liberté angulaire peut être surprenante quand on n’a pas l’habitude, mais je n’ai jamais eu de déchaussage involontaire après des années d’utilisation de Speedplay.

Elles sont très fluides, se déchaussent facilement. Heureusement que le déchaussage n’est pas aussi raide que l’enclenchement du début.

Mes cales ont été réglées de façon optimale à la suite de mon étude posturale.

Toujours le même bonheur de ne pas devoir s’adapter à ses pédales. Elles sont réglées parfaitement pour moi. Comme avec les précédentes pédales, j’ai installé une plaque en métal entre la cale et l’adaptateur. Cet accessoire n’est plus vendu par Wahoo, mais disponible pour moins de 10 € . Les plus bricoleurs d’entre nous pourront les fabriquer eux-mêmes.

Un renouveau sur une base déjà solide.

À ce jour j’ai roulé près de 7000 km avec les nouvelles pédales et rien à signaler. Aucun changement dans leur comportement et elles tournent comme au premier jour.

Aucun grincement ou bruit parasite à signaler. Esthétiquement elles n’ont pas bougé non plus.

Pédale Wahoo Speedplay après + 6000 km
Pédale Wahoo Speedplay après + 6000 km

Aujourd’hui je suis à plus de 13 000 km et toujours rien à signaler.

Manque de personnalisation

Ce que l’on pourrait regretter c’est l’absence de personnalisation pour la couleur.

Précédemment on pouvait même choisir la couleur des protège-cales.

Totalement inutile, donc indispensable.

Mais finalement, le plus important c’est leur fonctionnement. La gamme a été rationalisée et c’est ce qui compte.

Plus de visibilité

Avant le rachat, les pédales étaient assez confidentielles et peu répandues. Y compris dans le peloton professionnel.

Aujourd’hui, elles sont beaucoup plus visibles.

Elles sont utilisées par au moins trois équipes professionnelles : EF Education / Easy Post et sa section féminine EF Education–TIBCO–SVB et l’équipe féminine Le Col – Wahoo.

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5 réponses sur “[AVIS] Pédales automatiques Speedplay (devenues Wahoo Speedplay)”

  1. versepuy dit :

    BONJOUR
    Mes pedales prennent un jeu lateral au bout de 2000km
    3 sav en 1 ans
    avez vous eu ce probleme
    merci

  2. Merci pour ton article. Moi, j’utilise les look sur mon vélo de course, mais parfois je trouve ca pas évident de les reclipser quand tu redémarre. Sur mon VTT, j’ai de Shimano et c’est bien plus pratique et j’ai aussi essayé des TIME que je trouve pas mal. Je n’ai jamais testé les speedplay.

    1. Merci pour ton retour.
      Je n’ai jamais réussi a me faire au mouvement nécessaire pour clipser les look.
      Ultra difficile, surtout après un arrêt en côte…
      Jamais testé les Shimano en route mais je n’en ai entendu que du bien.
      J’aurais du mal a tenter autre chose que les Speedplay, surtout avec mes soucis morphologiques. Douleurs assurées.

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