Specialized ANGI : un casque connecté qui vous protège doublement.

Comment le capteur connecté ANGI révolutionne la sécurité pour les cyclistes solitaires

Je ne vous parlerai pas d’un casque « gadget » qui émet de la lumière (cela peut cependant être utile), diffuse de la musique, permet de téléphoner et possède un affichage tête haute futuriste.

Il s’agit d’un capteur connecté collé sur le casque ayant une fonction unique.

Une sécurité complémentaire pour tous cyclistes qui roulent seuls.

J’utilise ce système depuis le 6 juin 2020. Je l’ai donc utilisé par tous temps et pendant plus de 17 000 kilomètres. Sous la pluie, dans le froid et durant la canicule.

Quel est l’intérêt de ce genre de capteur ?

La prévention est très importante à vélo. En plus de maintenir son matériel en parfait état et de le vérifier régulièrement, il y a des gestes qui peuvent faire la différence.

Dans les accessoires indispensables auxquels on ne pense pas toujours (moi le premier), il y a les lampes qu’il faudrait utiliser de jour comme de nuit.

La journée pour être mieux vu des automobilistes. Surtout pendant le crépuscule et l’aube qui sont des moments particulièrement accidentogènes.

Nous sommes déjà submergés par des capteurs et objets connectés. Les compteurs, les montres, les transmissions électroniques et les capteurs divers.

Quel serait l’intérêt d’en rajouter un de plus ?

Je roule le plus souvent seul.

Mes statistiques 2022 sont parlantes.

Mes statistiques de 2022


Les sorties en club ont lieu le plus souvent les dimanches, parfois les jours fériés, mais je roule seul majoritairement.

Certaines sorties durent longtemps et se terminent la nuit. Comme mes deux tentatives de longue distance en solo en aout 2022. Une sortie de 200 un samedi et de 300 kilomètres le dimanche une semaine après.

Rouler seul n’est pas forcément plus dangereux que de rouler en groupe (voire moins), mais l’isolement est un facteur de danger.

Depuis début 2023, je roule régulièrement la nuit en solo.

S’assurer une possibilité d’intervention en cas de problème « grave ».

Un accident arrive en une fraction de seconde, il est impossible de tout prévoir et certains évènements sont tout simplement inévitables.

L’exemple qui me vient à l’esprit est celui d’Ana Orenz, une Allemande spécialiste de l’ultra-distance victime d’un grave accident lors de la Transibérica en aout 2021 (épreuve en totale autonomie de 3300 kilomètres).

Après avoir percuté des sangliers dans une descente rapide (~50 km/h) en pleine nuit ; il s’est écoulé plus de 2 heures avant qu’un autre participant ne la rejoigne. Elle a d’abord perdu connaissance pendant plus d’une heure et a ensuite repris conscience, mais incapable de bouger pour alerter.

Personne ne s’était rendu compte de son accident avant sa découverte deux heures après.

L’issue de cet évènement aurait pu prendre une tournure plus tragique. Heureusement, elle s’en est remise et continue le vélo.

Cela n’arrive pas que la nuit. Il y a quelques semaines, pendant une sortie avec mon club, nous ne sommes pas passés loin de percuter des biches. Une haie suivie d’un champ et un bois sans visibilité : impossible à anticiper. En période de chasse, c’est encore pire.

Un casque connecté n’empêchera pas les accidents d’arriver, mais permettra une prise en charge plus rapide. Dans l’espoir de gagner de précieux instants qui peuvent être déterminants à l’issue de l’évènement.

Ci-dessous une vidéo de ce qui a pu arriver à Ana Orenz. Cela peut malheureusement arriver la journée. Source de la vidéo inconnue car reçue par messagerie.

Âmes sensibles s’abstenir… Ça fait froid dans le dos

Dans le cas où nous serions victime d’un malaise ou une chute grave qui se traduit par une perte de connaissance ; impossible d’alerter qui que ce soit.

Victime d’un accident de la circulation

Une autre situation périlleuse : vous êtes victime d’un autre usager de la route qui fait un délit de fuite.

Ce n’est pas notre lot quotidien malgré la recrudescence de personnes à vélo victime d’accident. Heureusement.

Mais cela a fait le titre de nombreux journaux en France en ce début d’année.

Que peut-on dire de la « hausse inquiétante » des morts de cyclistes ? titrait le journal Le monde début février 2023.

Information que j’ai apprise de façon fortuite, car je ne suis pas vraiment l’actualité.

Personnellement, je ne lis pas ce genre d’information, car je ne les trouve pas pertinentes. Ce sont de vrais réservoirs de haine contre les cyclistes et certains écrits ou communiqués minimisent la responsabilité des auteurs des accidents. On pourrait presque croire que le cycliste est responsable de s’être fait percuter par un véhicule après un dépassement dangereux de ce dernier… Véhicule bien entendu autonome sans personne au volant.

Un exemple très parlant relaté sur le site 3bikes.fr

Rageant.

D’autant que la plupart du temps, les peines prononcées sont ridicules.

Se dire que la vie d’un cycliste vaut à peine le prix d’une chaussure de la célèbre marque à la virgule est assez drôle (ou pas).

Ou au choix à peine plus que le tarif d’une amende pour « stationnement très gênant ».

Bref, je préfère ne pas suivre ce genre d’actualité : je suis prudent et cela ne m’empêchera pas de faire du vélo.

Mais si on est seul en pleine campagne, dans un foret ou la nuit, le délai d’assistance peut être long sans signalement extérieur.

Rassurer ses proches

Avant d’utiliser ce dispositif, je préparais mon itinéraire sur une carte en ligne, estimait le temps de la sortie et envoyait tout cela par message. Pour que quelqu’un sache à peu près où je passerai et au bout de combien de temps il faudrait s’inquiéter d’un retour tardif

Cela reste imprécis, il suffit de rencontrer une route barrée provoquant un détour de 10 kilomètres. Des conditions météo qui nous ralentissent, etc. pour fausser complètement l’estimation.

Ou tout simplement une crevaison ou un petit pépin mécanique.

J’en suis venu à l’évidence qu’un moyen de suivi plus fiable et automatique serait plus avantageux.

Pourquoi ANGI ?

Commençons par la définition. ANGI pour « ANgular & G-Force Indicator ».

Capteur Specialized ANGI
source : specialized.com

Ce petit boitier d’environ 10 g est doté d’un gyroscope pour mesurer la position angulaire et la rotation du casque, d’un accéléromètre qui mesure l’accélération et donc la force d’un impact. À cela s’ajoute le Bluetooth « basse consommation » pour la connexion avec un téléphone.

Les deux capteurs analysent les mouvements du casque et détectent les chutes avec les paramètres mesurés.

Je devais changer mon casque qui avait presque 8 ans. Il faut garder un casque maximum 5 ans, même sans chute.

Un Specialized Échelon II, le casque acheté avec mon premier vélo de route. Très bon casque pour débuter.

Specialized Echelon II
source : specialized.com
Specialized Echelon II
source : specialized.com

Voulant augmenter le niveau de protection, je me décide à passer sur un casque MIPS.

J’ai essayé 3 autres marques de casque (Giro, Mavic et MET) sans succès. Je ne les trouvais pas confortables, pas réglables comme je voulais alors j’ai repris un casque à Specialized.

Je jette mon dévolu sur un magnifique Propero III couleur « Acid Lava ». Un parfait rappel avec mes récentes chaussures rouges. Mais j’ai dû contacter une bonne quinzaine de revendeurs Specialized par téléphone pour le trouver. Il était devenu rare.

Dans le grand Ballon d'Alsace
Dans le grand Ballon d’Alsace

Il est livré avec le capteur ANGI. Très bonne surprise, je pensais devoir acheter le capteur à part. Au lancement, ANGI était livré avec les casques puisque Specialized avait prévu d’accoler un abonnement annuel pour l’utilisation après la première année. Pas d’abonnement finalement, mais depuis je n’ai vu aucun casque livré avec le capteur.

Il est vendu au prix de 50 € environ seul.

On peut l’utiliser avec d’autres casques que ceux de la marque Specialized, il est compatible avec la plupart des casques.

MIPS pour « Multi-Directional Impact Protection System ». C’est une technologie qui permet à la tête de pivoter dans une certaine mesure à l’intérieur du casque. Lors d’une chute, ce mouvement amortirait l’impact et dissiperait les forces rotationnelles subites. Autrement dit, la tête ne « tape » pas dans le casque directement comme un casque traditionnel.
Cela limiterait l’impact du cerveau contre la boite crânienne et les lésions cérébrales.
Je préfère ne pas vérifier par moi-même que cela fonctionne vraiment. Mais la technologie a été développée pendant près de 20 ans en suède par une équipe de chercheurs composée de neurochirurgiens.
La technologie est déployée dans les casques d’autres activités tels que l’escalade, la moto, les sports d’hiver et même les équipements de protections individuels.

Vidéo explicative du fonctionnement du système MIPS

J’ai moins d’équipement Specialized et notamment changé mes chaussures S-Works 6 depuis mon étude posturale. Je trouve mes nouvelles Shimano RC902 meilleures que les Specialized.

Malgré cela, Specialized reste parmi ce que j’ai eu de mieux niveau équipement.

Il est impensable pour moi de faire du vélo sans casque.

Une protection passive supplémentaire. Cela ne peut pas faire de mal.

Fonctionnement

Le capteur, non amovible, fonctionne avec une pile plate CR2032. Aucun outil nécessaire pour son changement : un bon point. Il est fixé au casque avec un adhésif puissant, sur un emplacement dédié sur certains casques de la marque.

Depuis peu, j’ai rajouté le capteur à mon fichier de suivi, ce qui permettra d’avoir une estimation de la longévité en heures.

Selon Specialized, l’autonomie serait de 6 mois.

Une autre application mobile

Oui, encore une.

Il faudra installer l’application « Ride » disponible sur Android et iOS et créer un compte. Cela nécessite donc un smartphone.

J’utilise un téléphone Android donc je ne pourrais pas parler de la marque à la pomme. Mais il est important de donner à l’application les autorisations de fonctionnement en arrière-plan, de lancement automatique et la retirer des applications dont l’utilisation de la batterie est optimisée.

Sans cela, l’application ne fonctionnera pas correctement, d’abord des déconnexions puis un arrêt du suivi. Ensuite, il faut rajouter le capteur via le Bluetooth, éventuellement son vélo.

Je ne l’utilise pas pour le kilométrage du vélo, mais ça peut donner une idée de l’autonomie de la pile.

Dans les paramètres il faut ajouter les contacts d’urgence (numéro et adresse mail) et choisir le décompte avant l’alerte en cas de chute. (Mon téléphone est en anglais)

Je pense qu’il faut choisir un temps relativement long pour les « petites chutes » même si aucune chute n’est bénigne. Il est peu probable que vous ayez le temps d’arrêter l’alerte en moins de 15 secondes (et même 30) après une chute.

Il suffit de secouer légèrement le casque une fois mis pour l’activer. Il apparait alors dans l’application et on peut lancer la sortie.

Un avantage est que l’application indique via mon compteur Garmin (si les Smart Notifications sont activées) si le contact avec le capteur est perdu.

Côté contacts

Au lancement de la sortie, les contacts reçoivent un courriel indiquant qu’une sortie a commencé. On peut également paramétrer la réception des alertes de chute uniquement.

Quand la sortie est finie, on arrête la sortie et les contacts reçoivent une notification de fin.

Assez peu gourmande en énergie.

C’était une de mes principales craintes : que l’utilisation de l’application (avec le Bluetooth et le GPS) vide la batterie du téléphone.

Finalement, elle est peu gourmande en énergie.

J’ai pu faire une sortie de plus de 12 h avec Ride en fonctionnement sans vider la batterie. Malgré les pauses photos/vidéos, un peu de navigation internet et plusieurs consultations de cartes.

Bien entendu, cela reste subjectif puisque ça dépend du modèle de votre téléphone, de la capacité et de l’état de la batterie. La consommation est très raisonnable pour moi.

Avis

Le capteur est discret, parfaitement intégré au casque et son utilisation est simple et rapide. Personne ne le remarque.

C’est devenu une habitude et une étape de mon rituel de départ.

Photo dans le Col d'Eze en juillet 2022

Il est également très fiable et sa mise en route rapide

Ne faisant pas de vélo sans casque (même sur de très courte distance), je l’ai toujours sur moi.

Je n’ai pas eu de problème majeur avec, mis à part quelques bogues de l’application. Le capteur est durable et n’a pas été affecté par les conditions climatiques.

Il a connu le froid en dessous de 0 °C, le soleil, la canicule, la pluie. Sans perturbations.

Difficile d’estimer l’autonomie, car elle est dépendante de la température pendant l’utilisation. Quand le casque est déplacé, il se déclenche aussi si la pile n’a pas été retirée. Il n’y a pas de paramétrage à refaire quand la pile est retirée et c’est une bonne chose.

Je rajouterais cette année les données approximatives sur l’autonomie.

Test malheureux dans des conditions réelles.

On achète ces équipements surtout pour ne pas en avoir besoin, mais j’ai pu le tester en condition réelle.

6 septembre 2021 :

Une sortie après le travail pour décompresser. Je suis en forme et roule à bon rythme. Je roule sur une route forestière où j’ai mes habitudes.

À cette heure, les joggeurs et promeneurs sont partis et la route est libre.

Je reçois un appel d’un ami, je ne m’arrête pas pour décrocher. Mais il rappelle 4 fois d’affilée ; je comprends alors que ce n’est pas habituel. Je m’arrête, le rappelle.

Je me dis souvent depuis que c’est une chose à ne surtout pas faire.

Urgence familiale…

Je repars, mais à ce moment je ne suis plus sur le vélo.

J’étais encore chaud, les jambes répondent immédiatement et je roule à plus de 30 km/h.

Moins de 2 kilomètres plus loin, dans un virage, le vélo décolle littéralement. J’ai dû rouler sur une branche suffisamment grosse pour.

Le temps s’arrête, je sais que je ne peux rien faire puisque le vélo était penché.

C’est fou comme on a l’impression dans ces moments que chaque seconde dure une éternité.

Je me dis « celle-là va faire mal » et « tu manquais vraiment de vigilance ». La meilleure chose à faire dans ces moments est de se « détendre » et de se laisser aller sans résister.

Je suis éjecté du vélo par les pédales automatiques. Heureusement.

Je ne comprends plus ce qui se passe, car je me sens partir à gauche et puis le côté droit de mon visage embrasse le bitume. Je vois le sol à un centimètre de mon œil. Je me dis qu’heureusement, j’ai un casque et des lunettes enveloppantes. J’aurais malgré tout une coupure à la commission de l’œil.

Je suis écorché de partout, mon visage me brule, je n’ai pas mal grâce à la dose de calmants sécrétée par mon corps et l’adrénaline.

J’entends le téléphone qui sonne, ANGI s’est enclenché (ouf) et sonne l’alerte. Je sais que je ne pourrais pas l’arrêter avant le temps imparti (45 secondes). D’un autre côté c’est le cadet de mes soucis, car je pense au vélo et vérifie que je ne suis pas gravement touché.

L’alerte reçue :

Notification de chute potentiellement détectée.

Après l’alerte de l’application, je reçois les appels des contacts qui essaient de savoir comment je vais et mon état. Je fais une conférence Visio et un ami saute dans sa voiture pour venir me chercher.

Un grand merci au couple de cyclistes à VTT qui s’est arrêté pour m’aider. La femme avait même un antiseptique sur elle. Un autre cycliste est passé à toute vitesse en me lançant « ça va ? » sans même ralentir…

Ils m’ont raccompagné à pied vers la route et attendu que mon ami arrive. Visiblement je n’avais pas de signes de commotion cérébrale ou de confusion.

L’histoire finit bien et je ne finirais pas à l’hôpital cassé de partout. Pas de séquelles physiques particulières.

Bien éraflé, je vous épargne les photos, mais cela m’a vraiment rassuré sur l’utilité d’un casque connecté et d’ANGI.

C’est le moment de remercier nos accessoires d’avoir bien fonctionné.

La consigne générale pour mes contacts : si au bout de 10 min je ne réponds pas, les secours doivent être alertés.

J’ai pu récupérer le capteur sur le casque et le recoller sur son successeur avec un adhésif extra fort. Casque du même modèle acheté sans capteur fourni.

Mais il n’est pas prévu pour être déplacé et j’ai dû casser le support de l’ancien casque pour le récupérer.

Ne pas compter uniquement sur le capteur.

Il est très bien, mais comme tout accessoire électronique, il peut avoir des dysfonctionnements.

J’ai plusieurs fois eu des petits bogues de l’application qui stoppait la sortie en cours toute seule, résolus par des mises à jour.

De plus, dans certaines circonstances, le capteur pourrait ne pas être opérant, telle qu’une pile déchargée. Si vous êtes dans une zone sans aucun réseau mobile, il n’y aura pas d’alerte.

Cela ne m’est jamais arrivé. L’autonomie indiquée sur l’application (3 barres successivement vertes, oranges et rouge), bien que sommaire, fonctionne. Le problème est que parfois lors d’une sortie froide, le capteur indique que la batterie critique et le lendemain c’est repassé au vert. On est un peu perdu parfois.

L’idéal serait d’utiliser deux systèmes pour limiter les risques. Ce que je n’ai pas encore mis en place.

Même s’il faut garder en tête que l’on reste dépendant du bon fonctionnement du téléphone, de l’application utilisée ainsi que de la couverture en réseau mobile.

Outil complémentaire très intéressant

C’est un outil préventif peu cher comparé à sa fonction et qui peut être très utile en cas de problème. J’en suis plus que ravi et je me sens rassuré de l’avoir quand je pars rouler.

Il ne fait pas tout, mais ce genre de capteur peut entrer dans l’arsenal préventif.

Mon capteur ANGI a encore de beaux jours devant lui.

Il me serait difficile de m’en passer désormais.

D’autres systèmes existent.

ANGI n’est pas le seul système existant. Je vais donc vous parler des alternatives.

On distingue « les alertes automatiques + détection de chute » et le « live tracking » qui permet un suivi en temps réel. Bien que cette dernière nécessite une surveillance régulière des personnes qui reçoivent le lien de suivi.

Compteur vélo GPS

La marque Garmin propose une fonction similaire appelée Garmin Livetrack et un détecteur de chute qui envoie une alerte à une liste de contact.

Lors de l’acquisition du Edge 830, j’ai essayé la détection de chute. Sans être convaincu, car je trouvais qu’elle s’enclenchait de façon intempestive.

Un freinage un peu brusque ou un déplacement à faible allure suffisait à déclencher.

Il faut noter que le GPS Garmin ne comporte qu’un accéléromètre, ce qui pourrait expliquer ce comportement.

Je ne sais pas si c’était une anomalie passagère résolue depuis. J’ai eu énormément de bugs divers les premiers mois d’utilisation du compteur, sans réitérer l’expérience.

Les derniers compteurs GPS Bryton disposent également d’une fonctionnalité « Livetrack » similaire.

Les compteurs de la marque Wahoo intègrent nativement la liaison avec le capteur ANGI et l’application « Ride ». On peut même arrêter les alertes depuis le compteur.

J’imagine que d’autres marques ont mis en place de telles fonctions.

Les autres capteurs similaires à ANGI

Tocsen

Même s’il s’est présenté comme le premier capteur de chute à sa sortie, ANGI existait déjà. C’est un détail.

Photo d'un casque urbain équipé du capteur Tocsen

Il est plus massif et moins intégré au casque, mais le fonctionnement est similaire à celui d’ANGI. Relié à une application sur le téléphone.

Fonctionnement du capteur Tocsen

Le capteur est rechargeable ce qui est peu plus pratique et plus économique qu’ANGI et sa pile CR2032.

Il ne possèderait pas de gyroscope. Cela n’est pas explicitement précisé.

Mais le capteur permet une utilisation plus large que celle d’ANGI. Il a la particularité de ne pas se limiter à l’utilisation pour le vélo. On peut l’utiliser pour l’équitation, les activités pédestres ou les sports d’hiver.

La supériorité du capteur est le côté communautaire des alertes. En effet, en cas de chute, les autres sportifs à proximité seront avertis (en plus de vos contacts d’urgence) et cela augmente les chances d’être secourus plus rapidement en cas de problème.

Fonctionnalité plus avancée sur cet aspect et qui peut être plus efficace qu’ANGI en cas de problème.

L’histoire de la marque est très singulière et donne une identité forte à ce projet.

Je trouve le capteur très original avec sa couleur rose et son logo. Très beau.

Capteur Tocsen

Depuis, des marques ont intégré le capteur dans un casque. L’idée semble intéressante au niveau de l’intégration, mais cela signifie que le capteur aura la durée de vie du casque.

À changer en cas de chute ou au bout de 3 à 5 ans.

ABUS « Quin-System »
Capteur Abus Quin
Source : mobil.abus.com

Abus est un fabricant de casques qui a développé son système de détection de chutes. Uniquement compatible avec certains casques de leur gamme et intégré.

Capteur QUIN de la marque ABUS
Source : mobil.abus.com

Le capteur est rechargeable. Le fonctionnement est similaire aux deux précédents avec une application.

Les applications mobiles

Ces dernières ont une plage d’utilisation limitée, car leur utilisation peut être très gourmande en énergie pour les téléphones. Surtout si le téléphone est utilisé avec l’écran allumé.

Il serait dommage de ne plus avoir de batterie au bout de quelques heures en pleine sortie.

L’application Strava et sa fonctionnalité « Beacon » permettent le « live tracking ».Cette fonctionnalité est utilisable gratuitement et ne nécessite pas l’abonnement.

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