Les 3 livres qui ont changé ma vie

Le vélo : catalyseur de développement personnel

Pourquoi écrire un article traitant de livres sur un blog de vélo ?

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Les 3 livres qui ont changé ma vie » du blog « Des Livres pour changer de vie ». J’apprécie beaucoup ce blog et j’ai lu plusieurs dizaines de livres grâce à lui. Les thèmes des livres sont très intéressants et les résumés sont complets. Mon article préféré est celui-ci.

Je trouve l’initiative très intéressante. Ce sera l’occasion pour moi de découvrir de nouveaux livres, de lire de bons résumés. C’est très inspirant de lire les bénéfices apportés par les livres.

Livres pratiques
Livres pratiques

Il y a même des psychiatres qui accompagnent des patients avec des bibliothérapies. Notre vie peut vraiment changer grâce aux livres.

Quel rapport entre livres de développement personnel et vélo ?

De façon générale, les clés apportées par le contenu traitant de développement personnel sont applicables à tous les aspects de la vie, dont le sport.

C’est un cercle vertueux, le sport aide au développement personnel et le développement personnel aide à notre progression physique (oui, vous avez bien lu), mentale, et à mettre en place une discipline indispensable à tout niveau.

La confiance en soi, la discipline et les actions menées permettent de se dépasser toujours plus, de se fixer des objectifs toujours plus grands.

En effet, quel que soit son niveau de pratique, on est tous confrontés à des moments de doutes, de souffrance physique, l’envie d’abandonner et des conditions difficiles (météorologiques notamment) qui dynamitent le moral.

Un bon état d’esprit (mindset) permet de surmonter tout ça, de tirer du positif de nos échecs et de toujours rester concentré sur nos objectifs malgré les difficultés.

Malheureusement, il y en a toujours. Mon père me répète depuis enfant que les personnes qui n’ont jamais de problèmes sont celles qui ne font rien.

Est-ce utile ? Indispensable ? Dangereux ?

« La lecture est ma façon préférée d’en apprendre davantage sur un nouveau sujet — qu’il s’agisse de santé mondiale, d’informatique quantique ou d’histoire du monde “Bill Gates pour le « MIT Technology Review ». Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter Bill Gates, mais si cet homme lit beaucoup, je pense que nous pouvons tous en tirer des choses. Chaque année, il donne une liste de ses recommandations de lecture.

Dans toute ma vie, je n’ai jamais connu de personne sage (sur un grand nombre de sujets) qui ne lise pas tout le temps — aucun, zéro. Vous seriez impressionné de voir à quel point Warren lit — et à quel point je lis.

Charles Munger, milliardaire associé de Warren Buffet

Cette citation peut sembler condescendante, mais malheureusement n’est pas fausse.

Les pauvres ont de grandes télés. Les riches ont de grandes bibliothèques.

Jim Rohn
Bibliothèque
Bibliothèque

Quels que soient les sujets, on peut trouver des livres qui enseignent parallèlement aux livres de divertissement.

Apprendre autrement presque partout : les livres pratiques

L’exemple du livre « Personal MBA » de Josh Kaufman est un des exemples les plus parlants.

Pour ceux qui ne le savent pas, un MBA (Master of Business Administration) est un diplôme de troisième cycle universitaire axé sur la gestion et l’administration des affaires. Il développe les compétences et les connaissances en leadership, stratégie, finance, marketing, gestion des ressources humaines et autres aspects de la gestion d’entreprise. Ce diplôme jouit d’une réputation internationale.

Ce diplôme est décerné par les écoles de commerces et universités les plus réputées telles que :

      • Harvard Business School
      • Stanford Graduate School of Business
      • Columbia Business School
      • Cambridge Judge Business School
      • Haas School of Business at the University of California (Berkeley)
      • HEC Paris (il fallait bien citer une école française 😊)

Autant dire des études de haut vol avec une forte valeur ajoutée, inaccessible au plus grand nombre (financièrement déjà).

Coût frais de scolarité Harvard
Frais de scolarité Harvard – Source: Your Dream School

Le niveau « undergraduate » correspond à la sortie du lycée en France.

Des écoles françaises qui sont agréées allègent la facture, mais comptez tout de même entre 30 et 60 000 € pour un MBA réputé. Figurez-vous que vous pourriez apprendre les mêmes choses via des livres et de partout. Que ce soit de chez vous, dans le train, le bus, le métro ou en voiture et cela pour un coût bien plus raisonnable. Pour votre culture générale, pour vos projets actuels ou futurs ou par simple curiosité.

En fait, à moins que vous ne vouliez devenir consultant ou banquier d’affaires (auquel cas un MBA est juste une condition pour l’entretien d’embauche) il est difficile pour moi de comprendre pourquoi un MBA serait une meilleure utilisation de mon temps et de mon argent qu’une véritable expérience de terrain combinée avec la lecture dévouée de 30 ou 40 livres. 

Seth Godin, titulaire d’un MBA de l’université de Stanford.
Pile livres pratiques
Pile livres pratiques

Je parle des livres, mais aujourd’hui un nombre incalculable de ressources est mis à disposition sur internet (cours par correspondance, Khan Academy, etc.) y compris par les meilleures universités du monde.

Indispensable ?

Heureusement non, vouloir apprendre dans les livres ou se développer avec eux n’est ni obligatoire ni indispensable.

Je n’ai aucun jugement de valeur sur les personnes qui se divertissent uniquement, quels que soient les moyens (télévision, séries, jeux divers, lecture, etc.). D’ailleurs, ce serait mentir si je prétendais ne jamais me divertir. Je ne regarde plus la télévision (je n’en ai plus), je regarde régulièrement les courses de vélo, des séries de temps à autre et quelques pauses jeux vidéo plus rarement. J’ai remplacé une partie de mon temps libre non consacré au vélo aux livres pratiques.

Dangereux ?

C’est un aspect auquel je ne m’étais pas préparé quand j’ai commencé à partager mon enthousiasme autour de moi. De mes découvertes, des nouvelles connaissances et de l’ouverture des perspectives qui s’ouvraient à moi.

J’ai eu droit à « ça ne (te) sert à rien », « tu as perdu le sens des réalités » et bien d’autres remarques. Tant pis.

« Here’s a two step formula for handling stress. Step number one: Don’t sweat the small stuff. Step number two: Remember it’s all small stuff. »
Voici une formule en deux étapes pour gérer le stress. Première étape : Ne vous préoccupez pas des petites choses. Deuxième étape : Rappelez-vous que ce ne sont que des petites choses.

Anthony Robbins

Personne ne pouvait entacher mon enthousiasme ! Le stress social peut être important.

Cela aurait pu grandement exterminer ma motivation de continuer à lire. Et puis j’ai fini par lire dans un livre que le rejet était normal.

Le domaine du développement personnel a une mauvaise image auprès de beaucoup de personnes. Il faut avouer qu’il y a des dérives et que certains courants sont limites voire carrément sectaires.

Certains coachs profitent de la vulnérabilité d’autrui (avec des désastres financiers pour les victimes) ou prônent des pratiques moralement douteuses sous couvert de développement personnel. Ceux qui vendent des solutions miracles, qui véhiculent des pratiques sans fondement scientifiques (avec un rejet de la médecine notamment). Également, ils préconisent le rejet des émotions jugées « faibles » et une culpabilisation systématique, un individualisme excessif et une culture du succès à tout prix quitte à tout écraser autour de soi. Ce n’est pour moi pas du développement personnel, qui doit être bénéfique pour soi et pour les autres.

Il faut choisir de bons livres. Je n’en ai lu aucun qui m’a conseillé de me séparer de tout et de faire le culte d’une divinité obscure sur une montagne isolée pour mon salut en échange d’argent.

Les 3 livres

Il faut dire que j’ai eu beaucoup de mal à choisir 3 livres. J’en ai lu et/ou écouté plusieurs dizaines et ils ont tous apporté leur pierre à mon édifice personnel. Tous les livres que j’ai lus ont donc changé ma vie à leur façon. C’est un peu ce qui est extraordinaire avec les livres. Je pensais en commençant que j’aurais vite fait le tour du sujet, mais que nenni ! Il y a toujours un nouvel angle, de nouvelles questions et de nouvelles perspectives obtenu après la lecture d’un livre.

Darren Hardy Effet cumulé
Darren Hardy Effet cumulé
David J Schwartz - La magie-voir-grand
David J Schwartz – La magie-voir-grand
Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études - Olivier Roland
Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études – Olivier Roland
      • L’effet cumulé (The Compound Effect) de Darren Hardy
      • La magie de voir grand (The Magic of Thinking Big) de David Joseph Schwartz — qui date de 1959 tout de même. Du contenu sans date de péremption.
      • Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études d’Olivier Roland

Bien sûr, vous pourriez vous dire que puisque c’est un évènement organisé par Olivier Roland, j’ai choisi son livre.

Ce n’est pas le cas. Ce livre m’a vraiment marqué. Je l’ai lu, écouté la version audio (plusieurs fois), conseillé a tout mon entourage, offert la version BD en plusieurs exemplaires.

Sans avoir rien à y gagner.

C’est aussi grâce à ce livre que j’ai créé mon blog et que j’écris cet article aujourd’hui.

La photo date de novembre 2021

BD olivier roland
BD tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études.

L’effet cumulé (The Compound Effect) de Darren Hardy

Message principal : de petits changements, de petites habitudes répétées sans relâche donnent de très grands résultats (ou objectifs atteints).

Ce livre m’a donné une grosse claque ! Vraiment.

Il est simple à lire et à écouter (c’est le livre que j’ai relu le plus de tous ceux que j’ai pu lire) et on peut immédiatement mettre en pratique les conseils et voir les résultats relativement vite.

L’effet cumulé en action

Le lièvre et la tortue

Le livre commence par cette fable pour expliquer l’action des effets cumulés. Une débauche d’effort ponctuelle ne battra jamais la régularité de petites actions répétées dans le temps.

Il explique que les petites décisions que nous prenons chaque jour ont un impact cumulatif sur notre vie à long terme. Quel que soit le domaine concerné (santé, finances, relations, etc.).

Des conséquences positives ou négatives en fonction de ses choix et de ses habitudes.

Une cannette de soda et des calories inutiles se transformeront en dizaines de kilos supplémentaires avec les années, des maladies et une diminution des capacités physiques. Au contraire, de meilleures habitudes seront bénéfiques sur le long terme. Il prend l’exemple de 3 amis ayant la même situation et les conséquences de leurs différents choix quelques années plus tard. Applicable à tous les domaines de la vie. On peut choisir de stagner, de régresser ou de s’améliorer. Notre évolution dépend de nos actions quotidiennes.

Avec du recul, c’est ce que j’ai fait à 18 ans en changeant radicalement mon alimentation qui était riche en sodas, fast-food et sucreries en tout genre, excès de viande + alcool.

J’ai pris conscience à l’époque que mon corps était un sanctuaire et qu’il fallait en prendre soin pour qu’il perdure. Ce changement d’habitude m’a donné de nouvelles perspectives. Bien que mon entourage n’ait pas toujours compris cette décision. 2 ans après, je me mettais au vélo.

Aujourd’hui, je peux profiter d’un corps en forme qui me permet de pratiquer du sport en quantité et en bonne santé. Comme dit l’adage « qui veut aller loin ménage sa monture ». Je tiens à ce que cet état dure le plus longtemps possible.

Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de certaines personnes dont j’ai vu l’évolution qui sont aujourd’hui en mauvaise santé (surpoids, divers troubles) alors qu’elles ont moins de 35 ans.

Osez être différent

‘Sois celui qui dit « non ». Faire comme tout le monde, c’est facile. Sois celui qui n’est pas comme les autres, sois quelqu’un à part.’ Lui disait son père.

C’est parfois difficile à faire, mais cela a été mon moteur bien avant que je ne lise ce livre.

Après ma prise de conscience à 18 ans et quand je me suis mis à faire du vélo, je refusais quasi systématiquement les sorties alcoolisées et fast-foods. Ainsi que toutes activités qui m’empêcheraient de me lever en forme entre 5 h 30 et 6 h le samedi et le dimanche pour aller faire du vélo.

Il m’est arrivé de me sentir isolé et mis à l’écart. Forcément, à force de dire non, on finit par ne plus vous proposer ou vous inclure.

Quand on réfléchit bien, il y a mille et une raisons à agir différemment. Aujourd’hui, une bonne partie de la population est en surpoids ou obèse (plus de 45 % en France, mais près de 70 aux États-Unis). Beaucoup de personnes se nourrissent mal et ne font pas assez d’activité physique. Cela explique en partie l’augmentation des maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et les cancers.

Un chiffre assez effrayant publié par les autorités sanitaires en France déclare que 40 % des cancers en 2017 pourraient être évités, car ils sont liés aux modes de vie et aux comportements (et donc les habitudes). Sur le podium, on retrouve l’alcool, le tabac et l’alimentation. Cette part a dû augmenter depuis.

C’est triste à dire, mais c’est un peu « choisissez votre (ou vos) cancer(s).

Alors oui, je pourrais être terrassé par un cancer généralisé à 40 ans malgré tous mes efforts et habitudes, mais je n’aurais aucun regret ni remords et je saurais que j’aurais fait mon maximum. Traiter les problèmes quand ils surviennent est une stratégie risquée. La prévention est la meilleure arme.

Les choix

Dans la vie, les actions qui font le plus de dégâts sont les petites choses que l’on fait machinalement, sans y penser. Le grignotage par exemple ou la bière prise systématiquement en rentrant du travail.

Il prend l’exemple d’un moustique qui vous dérangera plus en vous piquant qu’un éléphant qui lui ne pique pas. Le parallèle avec les petits choix que nous faisons fréquent est intéressant. Ils auront plus d’impact que les choix plus importants. Une petite phrase peut aisément briser la vie et la carrière d’une personnalité. Les petites décisions inconscientes, sans réflexion et de manière répétée, ont leur importance. Elles sont en plus renforcées par la répétition dans le temps.

Choix et différence
Choix et différence

Se laisser porter par des petites habitudes fait beaucoup de dégâts à long terme.

100 % responsable

Souvent, quand quelque chose ne va pas, on a une fâcheuse tendance à rejeter la faute sur des éléments extérieurs. Darren explique que son père lui a inculqué depuis l’enfance le « pas d’excuses ». Il faut admettre notre responsabilité (entière ?) pour ce qui nous arrive, en tirer des leçons et mettre en place des actions pour changer les choses.

J’ai souvent entendu dire de fumeurs qu’ils ne pouvaient pas arrêter parce que leur entourage fumait ou qu’elles rencontraient des situations qui les contraignaient à fumer.

Si vos habitudes alimentaires vous ont fait prendre du poids et rendu malade, vous en êtes responsable même si cela n’exclut pas la présence de facteurs défavorables (éducation, traumatisme, gestion du stress ou des émotions, etc.).

Cela n’enlève pas la difficulté des actions à entreprendre, mais se chercher des excuses ne mène à rien.

Au-delà de cela, on peut faire le choix de ne rien changer et de continuer dans la même voie, ce que je respecte totalement. Chacun est libre de ses choix et la qualification de leur caractère est totalement personnelle et subjective. J’entends souvent que mes habitudes sont mauvaises et m’empêche de vivre et profiter de la vie. Je fais entre 8 et 15 h de vélo par semaine et mange relativement sainement avec une hygiène de vie qui a une vision sur le long terme.

La chance est une compétence.

On a tous dû se dire un jour que untel avait de la chance de…

Selon Darren Hardy, la chance n’est pas le fruit d’une bénédiction divine, mais une compétence cultivée sans cesse qui aboutit à une impression de chance in fine. La chance serait le résultat de l’équation suivante :

Préparation
(développement personnel et autres compétences/savoirs/expertises)
+
Attitude
(état d’esprit positif, ouvert, critique, bon scepticisme)
prendre conscience que l’on ne sait rien et avoir le désir d’apprendre constamment de tout.
+
Opportunité
(les deux précédents ouvrent des portes sur le monde)
+
Action
(Saisir les opportunités et les exploiter à son avantage)

Autrement dit, les personnes qui semblent chanceuses ont surtout mis en place des actions qui leur ont permis d’être au bon endroit au bon moment pour saisir les opportunités.

Le poids des habitudes

Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée.

Aristote

Il faut reprendre le contrôle de sa vie et ne pas laisser nos habitudes inconscientes gérer notre vie.

Débranchez le pilotage automatique, faites le point sur les habitudes que vous avez (bonnes comme mauvaises) et changez ce qui doit l’être.

Gratification immédiate

En général, ce qui est facile et procure une satisfaction immédiate n’est pas bénéfique sur le long terme. Il est plus facile (et agréable) de ne pas se nourrir correctement, moins douloureux de ne pas faire de sport et beaucoup plus simple de céder complètement aux tentations de la vie. Il y a des milliers d’exemples dans nos quotidiens dans tous les domaines.

Je vous avoue que refuser une soirée où je pourrais boire de la bonne bière (ou du vin) devant un plateau garni de fromages et de charcuterie. Au profit d’une sortie matinale sous une pluie hivernale battante par 4 °C à vélo, il y a de quoi s’interroger. Ma vie serait beaucoup plus agréable (a priori) si je ne m’infligeais pas cela.

Une sortie hivernale dans un épais brouillard givrant par endroit (2°C)

Mais la sortie hivernale aura plus d’impact positif sur ma vie que manger du fromage et de la charcuterie en buvant de l’alcool.

Il ne faut pas céder aux sirènes de la facilité.

Trouvez votre flamme

La simple volonté ne suffit pas pour maintenir les résolutions de début d’année (ou tout autre chose à entreprendre).

Il faut trouver une (ou des) raison(s) qui justifie (nt) le pourquoi de vos actions, de vos habitudes. Des « pourquoi » suffisamment puissant pour que la moindre difficulté ou sensation d’inconforts ne vous fasse pas retourner à vos précédentes habitudes.

Il donne un exemple très parlant avec une planche de 10 m de long et 25 centimètres de large posé entre deux immeubles.

Vous ne feriez pas la traversée pour 20 €, mais s’il fallait la faire pour sauver vos enfants, vos parents ou vos proches d’un bâtiment en flamme, vous ne vous poseriez probablement pas la question de si vous pouviez le faire. Vous le feriez sans hésitation !

Trouvez des combats que vous avez envie de mener, des choses qui vous tiennent à cœur et agissez. Je suis sûr que tout le monde voudrait pouvoir profiter de ses petits-enfants, être suffisamment en forme pour profiter de leur retraite en bonne santé et voyager, faire des activités.

L’un de mes principaux buts dans la vie est d’être en bonne santé le plus longtemps possible. Mes sources d’inspirations sont les personnes qui malgré un âge que l’on juge avancé pratiquent du sport et sont d’une forme olympique. On m’a souvent répété que je pensais cela parce que j’étais encore jeune, mais je suis convaincu que la vieillesse, ça se prépare très tôt. Leur activité est le fruit d’une vie de sport, de bonnes habitudes (qui n’empêche pas les excès ponctuels) et une discipline sans faille.

Il y a plein d’exemples : Charly Bancarel court le marathon alors qu’il est âgé de plus de 90 ans, Deirdre Larkin court le semi-marathon en environ 2 h à 85 ans. Et Robert Marchand a fait du vélo à plus de 100 ans.

Je ne suis pas sûr que la plupart des moins de 35 ans pourraient courir un semi-marathon en moins de 2 h 5. Ce qui est rassurant c’est que les deux premiers coureurs ont commencé très tard, mais ils étaient déjà bonne santé.

Nos vies se résument à une formule assez simple :

Nous + choix (décision) + comportement (action) + habitude (répétition des actions) + temps => Objectifs

Plan de lutte contre les mauvaises habitudes

Les déclencheurs

Si la compagnie de certaines personnes vous fait boire ou fumer ou manger moins bien. Des situations qui vous font céder aux mauvaises habitudes (moment de la journée, émotion, etc.). Les tenants et aboutissants de vos habitudes. Parfois, l’habitude seule suffit à initier les actions.

Grand ménage

À l’image d’un grand nettoyage de printemps, faites le ménage dans votre vie. Voyez moins certaines personnes qui encouragent les mauvaises habitudes et/ou discutez avec elles de vos objectifs. Préparez-vous à des surprises, bonnes comme mauvaises. Videz vos placards de tout ce qui est néfaste pour vous. Sans vous chercher des d’excuses. Cessez d’acheter certaines choses.

Échange vertueux

Une fois le ménage fait, comblez le vide avec de bonnes habitudes. Remplacez les gâteaux et autres confiseries par des collations plus saines, les sodas par de l’eau gazeuse et une tranche d’agrume, remplacez vos sorties d’excès par du sport, de la culture, des livres pratiques, etc.

Par palier ou brutalement

Vous pouvez y aller progressivement (c’est parfois difficile de changer et ça prend du temps) ou vous jetez dans le bain de votre nouvelle vie tête la première.

Dans mon cas, ma transition alimentaire a été brutale et mon sevrage douloureux. Une amie végétarienne m’a fait signer un contrat moral qui m’engageait à :

      • Arrêter les fast-foods, sodas et sucreries (je cédais très facilement aux barres chocolatées, vous savez celles avec du caramel et des cacahuètes croustillantes).
      • Manger beaucoup moins de viande rouge (j’étais à 4 kg/semaine)
      • Me mettre au sport
      • Manger plus de légumes (à chaque repas)

Je peux vous dire que j’ai passé des semaines en manque de sucre, je rêvais de soda et la simple vue de ce que je ne pouvais plus manger m’a rendu triste les premiers mois. Pourquoi je n’ai pas cédé ?

J’avais signé un contrat et le rompre (même ponctuellement) aurait été me trahir moi-même. Je ne suis pas du genre à rompre mes engagements et je ne vais pas à l’encontre de mes principes. Finalement, elle m’avait fait signer un contrat avec moi-même par son intermédiaire.

Changer est forcément une tâche difficile et c’est pour cela que la plupart des personnes ont du mal à le faire.

La véritable valeur d’un homme ne se mesure pas dans les moments de confort et de facilité, mais face à l’adversité.

Martin Luther King Jr

J’ai le sentiment très profond que cela m’a sauvé la vie.

Réessayez sans cesse et soyez votre champion

Il faut se laisser une certaine flexibilité si nécessaire (sans facilité excessive) pour instaurer vos nouvelles habitudes. Ne pas se laisser décourager par les échecs et recommencer encore et encore jusqu’à ce que vous les fassiez sans y penser.

J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 900 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi.

Michael Jordan

Visualisez votre réussite et les bénéfices que vous en tirerez, gardez en tête votre objectif et gardez le cap de votre navire dans la tempête qu’il traversera. Rappelez-vous les raisons. La terre promise est devant vous. Lâchez les poids et ce qui entrave votre chemin.

storm ship
Bateau dans une tempête qui se déleste

Ne lâchez jamais

L’échec n’existe qu’une fois qu’on a abandonné.

Si tu abandonnes une fois, cela peut devenir une habitude. N’abandonne jamais !

Michael Jordan

Beaucoup de ceux qui ont échoué n’ont pas réalisé qu’ils étaient aussi près du succès quand ils ont abandonné.

Thomas Edison

L’échec n’existe que quand le joueur décide d’abandonner, avant ce n’est qu’un palier indispensable à votre réussite.

Johann Dizant

Offrez-vous des récompenses

De façon régulière pour pouvoir décompresser et ne pas ressentir uniquement de la frustration, accordez-vous de petites gratifications pour saluer vos efforts et vous motiver à les poursuivre. Il faut toutefois être raisonnable et ne pas suborner vos efforts aux récompenses.

À chaque objectif atteint, une petite récompense.

Vous verrez, avec le temps, une fois la machine lancée, vous ne vous arrêterez plus et une fois que les habitudes seront ancrées, vous ne vous en soucierez même plus.

Les influences

On est ce que l’on consomme

Que ce soit la nourriture du corps ou la nourriture de l’esprit, on devient ce que l’on ingère.

Pas besoin de faire un dessin pour la nourriture, un corps nourri de façon inappropriée ne pourra fournir son plein potentiel, ne pourra se développer et améliorer ses performances.

Il en est de même pour l’esprit.

Diète médiatique et filtre anti-négativité

Je m’en suis rendu compte quand j’ai commencé le vélo : de nombreuses personnes ont une fâcheuse tendance à vous plomber le moral malgré une bonne intention de départ.

Tout le monde voit le vélo (de route surtout) comme une activité dangereuse et on me parle :

      • Du risque de chute
      • Des accidents où des cyclistes sont impliqués
      • Des cyclistes tués par d’autres véhicules
      • Des éventuels dommages physiques possibles

Je peux comprendre l’inquiétude que l’on puisse avoir sur ma pratique du vélo et on aurait tendance à penser que c’est une bonne chose, MAIS :

      1. La sédentarité et une mauvaise alimentation ne sont-elles pas plus dangereuses que le vélo à long terme ?
      2. En quoi le décompte des morts et accidents cycliste va-t-il m’aider dans ma pratique du vélo ?
      3. Est-ce productif de polluer mon esprit de tous les risques encourus ?
      4. La vie est dangereuse, les risques sont partout. Est-ce une raison de ne rien faire ?
        Je pourrais mourir foudroyé pendant une partie de pétanque.

En plus, le traitement des sujets par les médias a tendance à m’énerver. Lisez cet article, vous verrez.

Que peut-on dire de la « hausse inquiétante » des morts de cyclistes ? Paru dans le journal Le monde en février 2023. C’est super ! Information très encourageante.

Et puis quoi qu’il advienne, ma vie ne valant qu’environ 150 €, je ne crois pas qu’il soit bien nécessaire d’épiloguer le sujet.

Toujours est-il que ça ne m’empêchera pas de faire du vélo en prenant des précautions « basiques ». J’ai eu de belles frayeurs liées aux automobilistes, j’ai chuté, entraînant de la casse matérielle et laissée des marques sur mon corps. Cela n’a jamais entamé mon désir profond de vélo. J’ai intégré la notion du risque inhérent à la pratique du vélo de route.

Ne laissez pas les médias (surtout les chaînes d’informations en continu) prendre votre esprit en otage. Elles dépeignent constamment les pires choses du monde et les choses les plus négatives.

      • Ce n’est pas de l’information
      • À moins que ce soit votre métier, les informations données vous sont totalement inutiles dans votre vie quotidienne.
      • Si quelque chose de (vraiment) grave pouvant vous concerner directement arrive, vous l’apprendrez forcément.

Cela fait des années que je ne regarde plus les infos et je ne m’en porte que mieux. Je choisis ce que je veux voir et ne me remplis pas l’esprit d’informations négatives. D’ailleurs, si vous cherchez les informations positives, vous seriez surpris de voir la quantité de choses positives qui se passent dans le monde. Bien loin du chaos dépeint.

Relations humaines

Un adage dit que l’on serait la moyenne des 5 personnes que l’on fréquente le plus.

Si vous vous décidez à changer votre vie, il est fort probable que vous rencontriez des réactions de rejet ou d’incompréhension de vos proches.

Évaluez l’influence que les personnes les plus proches a sur vous et si elle est positive ou négative selon vos objectifs. Selon Darren Hardy, il y a 3 actions à mener en fonction de votre évaluation :

Dissociation.

Si certaines sont toxiques pour vous et vous influencent négativement… Ou ne vous encouragent pas dans votre volonté de changement. Voire pire : tentent de vous culpabiliser avec des reproches et tentent de vous tirer vers le bas.

Parfois, la meilleure chose à faire est de vous en éloigner purement et simplement.

Restriction

Pour les relations que l’on ne souhaite pas (ou ne peut pas) stopper, elles seront à restreindre pour le bon déroulement de vos objectifs.

Culture

Toutes les personnes ayant une influence positive, encourageante, pleine de conseils, qui représente ce que vous voudriez être dans un domaine particulier ou de façon générale. Passez le plus de temps possible avec les personnes qui se rapproche de votre modèle de réussite. Si vous n’en avez pas, cherchez à les rencontrer, passez du temps avec elles.

growth
Cultivez votre croissance

Trouvez des personnes avec qui vous pouvez créer une émulation positive, honnête avec vous et avec qui vous pouvez confier vos difficultés. Vous avancerez beaucoup plus vite.

Darren H. appelle cela un « compagnon d’excellence ».

C’est certainement un des points qui fait la mauvaise réputation du développement personnel. Malheureusement, certaines personnes refuseront de vous voir évoluer et préféraient que vous continuiez à… (je vous laisse remplir ce champ). Ça peut être au choix, boire de l’alcool, fumer, mal vous nourrir, etc.

Cela pourra donner l’impression que vous avez intégré une secte qui vous force à drastiquement changer. Peu de personnes chercheront à comprendre ce qui vous pousse à faire cela, le mal-être que vous traversez ou votre quête de retrouver du sens dans votre vie.

Et c’est vrai que le bilan que l’on fait de ses relations et de l’influence qu’elles peuvent avoir sur nous peut être (très) amer. Les mesures que vous prendrez déplairont et il est possible qu’on vous le fasse savoir. Ça a été mon cas.

Si vous acceptez les attentes des autres, en particulier ceux qui sont négatifs, alors vous ne serez jamais en mesure de changer les résultats.

Michael Jordan

Gardez cela en tête.

On m’a reproché de faire du vélo (trop ?), de vouloir améliorer mon alimentation, de refuser de faire régulièrement des activités nocturnes (bars etc). On m’a dit que je m’empêchais de profiter de la vie pour rien et que je pourrais mourir à 40 ans d’un cancer généralisé. Vous savez les personnes « One life » ou « YOLO » (you only live once [en français : tu ne vis qu’une fois]) » qui ont décidé que leur santé n’était pas importante et qu’elles verraient cela après.

Jusqu’au jour où elles ont de gros problèmes de santé et regrettent, mais cela peut être trop tard.

J’ai rencontré il y a quelques années une jeune femme de 30 ans (j’en avais 26 à l’époque) adepte du « One life, on n’en a rien à foutre (version soft de ce qu’elle disait) ». Elle allait en boîte de nuit 3 fois par semaine (beuverie à la clé), fumeuse avec une alimentation plus que discutable et déjà porteuse d’un diabète de type 2. Elle ne faisait pas du tout son âge et semblait usée par la vie… À 30 ans.

Je rencontre régulièrement des personnes de tout âge avec cette mentalité.

Ce n’est pas tout à fait ma vision de « profiter de la vie ». Je serais curieux de voir son état de santé d’ici 10/15 ans.

Favorisez les personnes qui pensent « solutions » et non « problèmes »

C’est un fait, quoi que l’on fasse, il y aura forcément des choses (identifiées ou pas) qui pourront vous poser problème dans vos projets. Et parfois même avant toute action liée au projet.

Vous vous réveillez plein d’entrain avec une super idée, un nouveau projet, vous en faites part dans votre entourage et certaines personnes seraient prêtes à tuer votre idée dans l’œuf (sans forcément de mauvaises intentions vous concernant) avec des :

      • Ça ne va pas marcher (fonctionner), tu devrais faire ça à la place
      • Tu auras (que) des problèmes
      • Tu n’as pas besoin de faire ça
      • Ça ne sert à rien
      • C’est risqué
      • Etc…

Vous voyez où je veux en venir.

J’ai eu droit à : « les blogs ça ne marche plus, fais un compte TikTok ou Instagram » quand j’ai parlé de mon projet Cycling And Chill.

Essayez de parler d’un projet d’immobilier locatif autour de vous et on vous parlera presque à coup sûr de problèmes. Entre les impôts, les loyers impayés, les locataires qui appellent à 3 h du matin pour un évier bouché, les d’aller-retour pour des broutilles, etc.

Est-ce vraiment représentatif des seules choses qui pourraient vous arriver ? Combien de projets immobiliers ces personnes possèdent pour vous parler de cela en ces termes ? Avez-vous déjà appelé votre propriétaire à 3 h du matin pour un tel problème ?

Le problème est que la plupart du temps les personnes projettent sur vous leurs peurs, craintes et souvent des « on dit » (ou les joies de ce monde diffusées à la télévision) sans avoir expérimenté elles-mêmes.

Je ne dis pas que vous ne devriez pas écouter certains conseils, mais veillez à écouter des conseils de personnes qui ont de l’expérience dans le sujet en question.

Je préfère les personnes qui me disent des choses du type :

      • Pense à ça, prévois ça 
      • Tu devrais faire attention à tel point
      • Tu rencontreras tel problème, mais tu peux le résoudre comme cela
      • Contacte telle personne, telle entreprise, prends tel service, cela pourra t’aider.

Un problème est en fait une difficulté en cours de résolution ; en faire une chose insurmontable est un état d’esprit.

J’ai le même fonctionnement avec les médecins, garagistes, etc.

Quand j’ai dit à mon médecin traitant que je ferai une traversée des Alpes à vélo, il m’a répondu « Vous êtes un grand malade ! (Forcément 😊) » puis a rajouté « Mais vous êtes asthmatique ! je vous prescris de la Ventoline en réserve à avoir sur vous, n’hésitez pas à en prendre 2 bouffées en prévention pour l’altitude ou les jours difficiles ».

J’avoue gérer cette histoire d’asthme comme une option facultative dans ma vie et n’avait pas du tout pensé à la Ventoline pour la TransAlpes. Et il faut avouer que j’en ai eu l’utilité.

Je préfère que l’on me parle solution à un problème plutôt que d’un problème. Toute difficulté à une solution !

Multipliez votre progression

C’est certainement la partie du livre que j’utilise le plus au vélo, j’ai gravé cela dans la pierre de mon cerveau.

Le message à retenir est qu’il faut toujours en faire un peu plus, au-delà de la limite fixée ou que l’on pense être notre maximum.

Pour le vélo par exemple, après une sortie où on a l’impression que l’on ne peut (vraiment) plus donner un coup de pédale : faites quelques kilomètres de plus. Placez une attaque si vous êtes dans un groupe ou faites tomber une dent et accélérez durant la dernière montée. Idem pour la course à pied, la musculation ou toutes activités physiques (mais pas que).

Rajouter quelques centaines de mètres ou quelques kilomètres ; rajoutez quelques répétitions à chaque exercice.

Vous aurez mal, très mal, mais vous constaterez que non seulement il vous reste des forces… mais encore mieux, vous vous rendrez compte que votre pire ennemi c’est vous. Les principales limites que l’on perçoit sont des limites artificielles. Notre cerveau n’aime pas souffrir.

Ces petits efforts répétés multiplieront vos résultats, décupleront votre progression et renforceront votre mental et votre capacité à résister à des moments difficiles.

Ce livre est vraiment génial. Quand je sens que je dévie, je le lis à nouveau.
Je le recommande à tout le monde : il est simple et rapide à lire.
Les actions abordées sont d’une telle simplicité que c’est presque du bon sens.
Par ailleurs, mon résumé fait l’impasse sur de nombreux aspects abordés dans le livre.

La magie de voir grand (The Magic of Thinking Big) de David Joseph Schwartz

Le célèbre basketteur Mickaël Jordan est à l’origine de nombreuses citations qui sont parfaites avec ce livre.

La plupart d’entre nous font deux erreurs fondamentales en ce qui concerne l’intelligence :
1. Nous sous-estimons notre propre cerveau.
2. Nous surestimons le cerveau de l’autre. 

David J. Schwartz

La première étape pour accomplir de grandes choses (ou des choses tout court) est déjà d’y croire.

Penser à l’échec lorsque l’on entreprend quelque chose donnera de piètres résultats où cela vous donnera raison quant à l’échec.

Je n’ai jamais pensé aux conséquences de rater un shoot important… quand vous pensez aux conséquences, vous pensez toujours à un résultat négatif.

Michael Jordan

Cela limitera vos potentiels résultats.

 Combattez « l’excusite »

Le meilleur moyen d’échouer est de se trouver des excuses pour ne pas agir.

Ne voir que ce qui pourrait être une limite (votre âge, votre sexe, votre situation personnelle ou financière, vos problèmes de santé, la chance que vous n’auriez pas, etc.) vous crée des limites.

Gardez l’esprit d’un bébé qui apprend à marcher. Il fait un pas, tombe, se relève et essaie jusqu’à ce qu’il marche.

baby first steps
baby first steps

Des marathoniens ont commencé le sport à des âges avancés, si vous avez des soucis de santé, il est fort probable qu’une activité physique régulière vous remette en forme.

Gardez en tête que vous avez le pouvoir de changer les choses ! Mettez en place les actions nécessaires pour vos objectifs.

Quand je vois les défis de Théo Curin ou de Philippe Croizon à qui ils manquent des membres, je me dis que je n’ai pas le droit de me trouver des excuses. Leur handicap physique n’est pas une limite, mais une force extraordinaire.

Ne jamais dire jamais, car les limites, comme les peurs, sont souvent juste une illusion.

Mickaël Jordan

Ayez peur, mais faites-le quand même

La peur de l’inconnu est normale et compréhensible, mais elle ne doit pas être un frein. La peur ne doit pas vous empêcher de faire les choses.

Faites-les avec peur, vous vous rendrez compte que ce n’est peut-être pas aussi terrible que vous l’imaginez. Réussir avec la peur va renforcer votre confiance en vous et vous dompterez celle-ci.

La peur est peut-être un obstacle pour certaines personnes, mais pour moi, c’est une illusion.

Michael Jordan

Voyez grand, pensez grand

Pour voir grand, il faut combattre l’autodépréciation qui est courante (moi le premier).

Dites-vous que cela est possible, rendez cela possible.

Bien entendu, nous avons tous des points faibles avec lesquels nous devons composer et il serait incohérent de les nier. Il y a tout de même une nuance entre conscience de nos faiblesses et autodépréciation. Il faut jongler avec nos points faibles, trouver des solutions de contournement et faire en sorte de les transformer en force.

Le plus important est de maintenir un esprit positif autant que possible, en toute circonstance. Ayez un vocabulaire enthousiaste, positif et qui vous fait envisager les choses que vous voudrez/pourrez faire.

Supprimez le mot « impossible » de votre vocabulaire et réinterprétez-le.

L’exemple contemporain que nous avons est Elon Musk. On peut aimer ou détester le personnage, mais personne ne pourra lui retirer qu’il a fait l’impossible avec son entreprise Space X. On lui a ri au nez, craché dessus et on lui a dit que c’était impossible. Il y croyait tellement qu’il l’a fait. Aujourd’hui, il compte parmi ses clients la NASA qui ne croyait pas en son projet de fusée réutilisable.

L’impossible devient possible dès lors que vous ignorez que c’est impossible.

Evans Guillaume

L’impossibilité temporaire d’un objectif ne le rend pas impossible à jamais. Les variables à prendre en compte qui change tout sont :

      1. Les actions (répétés)
      2. Le temps

Si vous vous mettez à la course à pied après des années sans aucune activité physique, il vous sera sûrement impossible de courir un semi-marathon à l’instant T. L’impossibilité du moment ne vous empêchera pas de le faire quelques mois ou années plus tard.

Croyez que c’est possible. Lorsque vous croyez que quelque chose peut être fait, et que vous le croyez vraiment, votre esprit trouvera des moyens de le faire. Croire en une solution ouvre la voie à une solution.

David J. Schwartz

Quotes
Quotes

Si vos objectifs sont faciles à atteindre et ne demandent pas d’investissement, de persévérance et de temps, du don de soi… ils ne sont pas assez grands.

Rien n’empêche toutefois (il est même préférable) de découper la tâche immense en taches plus petites qui vous feront avancer progressivement.

Les vertus de l’échec

La simple notion du mot « échec » est subjective en termes d’interprétation.

Voyez les échecs comme des étapes d’une réussite future.

Imaginez si Thomas Edison avait laissé tomber au premier essai infructueux. C’est le cas pour grand nombre des grandes inventions de ces derniers siècles. Cet homme est l’exemple d’une détermination extrême. Il a fait des centaines et des centaines d’essais avant de trouver une solution qui a révolutionné l’humanité.

Il en a dit :

Je n’ai pas échoué une seule fois. J’ai simplement découvert 10 000 façons qui ne fonctionnent pas.

Thomas Edison

On peut citer aussi Louis Blériot, le père de l’aviation moderne. Surnommé « Roi des pâquerettes », « Blériot la casse » et d’autres surnoms peu flatteurs donnés par la presse. La foule se massait parfois pour rire de ses échecs. Il a toujours cru en son projet, a passé 9 ans et 11 prototypes avant de traverser la Manche avec son « Blériot XI », au bord de la ruine financière.

Je vous joins le lien du résumé du livre « Les vertus de l’échec de Charles Pépin » qui est très intéressant.

J’ai toujours cru que si tu mets tout en œuvre pour réussir, les résultats viendront.

Michael Jordan

L’échec est avant tout un état d’esprit. Le plus important c’est ce que l’on fait de ses échecs.

L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente.

Henry Ford

J’ai tenté sans succès de nombreuses fois avant de réussir ma première sortie de 100 kilomètres, puis 150, puis 200. Mon gros objectif était de faire une sortie en solo de 300 kilomètres. Je l’avais toujours en tête, je n’ai rien lâché jusqu’à y parvenir.

Il faut se fixer des buts avant de pouvoir les atteindre. 

Michael Jordan
Ce livre est simple et les enseignements généraux sont toujours d’actualité. Il est très motivant et pourrait allumer une flamme dans votre esprit.
Un livre que je recommande aussi. Je l’ai beaucoup apprécié.

Vision datée sur certains aspects

Il faut toutefois noter qu’il a été écrit dans les années 1950’s et que les mentalités étaient ce qu’elles étaient. On trouve dans certains passages des représentations sociales empreintes de machisme de l’époque. Cela ne retire en rien la qualité du livre, mais il vaut mieux en avoir conscience.

Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études — Olivier Roland

Le livre est un vrai pavé : 520 pages et ce n’est pas écrit en gros comme les livres pour enfants et il n’y a pas d’images qui prennent une demi-page toutes les pages.

Il remplacerait aisément le bottin utilisé pour les interrogatoires dans le film « Taxi ».

Ce livre est très axé sur l’entrepreneuriat et le fait de devenir libre, indépendant et heureux, mais j’utilise de nombreux aspects de celui-ci dans ma vie de tous les jours dont certains m’ont aidé et m’aide pour ma pratique du vélo.

Je ne vais pas m’attarder sur l’entrepreneuriat qui n’est pas le sujet de mon blog, mais j’invite vraiment TOUT LE MONDE à lire ce livre. Même si vous n’êtes pas intéressé par l’entrepreneuriat.

Il est très (très) documenté. Beaucoup de chiffres, de références à des études scientifiques et des citations d’auteurs. Il est facile à lire : pas besoin d’un doctorat (bac +12) en astrophysique quantique. D’ailleurs, Olivier Roland revendique fièrement son Bac -2.

Le titre est très provocateur, car en France les études sont considérées comme un idéal (y compris lorsqu’elles sont inutiles). J’ai moi-même fait des études supérieures (j’ai un Bac +5), mais j’ai dû être très flexible durant mon parcours, car le diplôme correspondant au métier souhaité m’aurait amené tout droit chez Pôle emploi. Ou à effectuer un travail alimentaire dans un autre secteur faute d’emploi, ce qui pour moi revient au même. Par chance, j’ai trouvé une autre voie qui m’a épanouie, mais de nombreuses personnes avec qui j’ai partagé des cours n’ont pas eu cette chance. Vous voyez comment on retombe vite dans la notion courante de la chance ?

En réalité, j’ai fait le choix de chercher une autre voie en restant ouvert à d’autres sujets d’étude qui pourraient me plaire et j’ai saisi l’opportunité pour changer en cours de route.

Je vais donc vous proposer un résumé qui va dériver un peu entre les bénéfices pour le vélo et le rapport avec le blog.

Éducation, études et apprentissage

La première partie du livre parle du système éducatif qui n’est plus adapté à notre époque. La formation d’ouvrier n’est plus majoritaire.

La compétition avec les notes est frustrante, pas toujours productive pour aider à l’apprentissage, la créativité et l’imagination sont écrasées par les enseignants. Le travail en groupe et l’entraide ne sont pas toujours encouragés. Ce sont pourtant des qualités demandées dans la vie professionnelle.

Une autre chose qui est un véritable fléau : apprendre par cœur des choses totalement inutiles dans la vie courante. On se remplit la tête de choses dont on n’a pas besoin et aujourd’hui ces informations sont trouvables en 1 clic sur un moteur de recherche.

Je me souviens d’un prof de géographie « à l’ancienne » qui voulait nous faire apprendre le nom de tous les archipels de l’Océanie ainsi que les capitales, chefs-lieux et villes importantes. À l’université.

Quand je lui ai demandé pourquoi on devrait apprendre ça et en quoi ça nous serait utile, j’ai eu comme réponse : « c’est comme ça, n’influencez pas négativement les autres étudiants. ». À moins d’être passionné ou avoir l’intention de gagner des jeux télévisés…

Résultat : on apprend plein de choses, mais on n’apprend pas à apprendre efficacement ni à apprécier apprendre des choses. Ce qui fait que la plupart d’entre nous arrêtent de lire et apprend peu une fois le cursus scolaire terminé.

J’ai eu l’impression d’avoir été catapulté dans un monde pour lequel je n’avais pas été préparé après les études. Et les outils informatiques omniprésents dans la vie professionnelle sont très peu enseignés (ou de façon inefficace, voire obsolète).

Bref, je me suis reconnu en lisant cette première partie même si je ne suis pas si mal tombé que cela. D’autant plus que je n’ai pas raté mes études, je n’ai pas eu cette chance.

Olivier Roland n’incite pas pour autant à abandonner le système éducatif ; simplement à prendre conscience de ses défauts. Cela rassurera sûrement bon nombre d’entre nous de comprendre pourquoi on s’y sentait si mal et perdu.

Ce livre est aussi un message d’espoir indiquant qu’une autre voie est possible. Aujourd’hui, même les filières techniques sont moins bien considérées et sont synonymes d’échecs par rapport aux études supérieures universitaires. Cette dévalorisation explique en partie la perte de savoir-faire technique et les choses qui se perdent par manque de vocation des nouvelles générations.

Recommencez à apprendre et hackez votre cerveau

Même si théoriquement il est plus difficile d’apprendre une fois adulte (par rapport aux enfants) la bonne nouvelle est que rien n’est perdu et vous pouvez apprendre à nouveau.

Apprenez une langue étrangère

Apprendre une langue permet de s’ouvrir à une nouvelle culture, une nouvelle vision des choses, mais aussi continuer à utiliser le cerveau et ralentir son vieillissement.

L’anglais étant la langue internationale, elle vous ouvrira plus de portes, mais il y a aussi l’espagnol et le chinois. Toutes les langues n’ont pas les mêmes difficultés d’apprentissage et n’offriront pas les mêmes opportunités.

Pour le vélo, cela vous permettra de voyager pour votre passion, de rencontrer de nouvelles personnes et de discuter avec elles comme j’ai pu le faire sur les pentes du col du Galibier. Il faut aussi dire que le contenu spécialisé « vélo » est beaucoup plus riche en anglais.

Ce n’est pas qu’une légende, les Français sont généralement mauvais avec les langues étrangères. Il faut dire que la façon dont les langues sont enseignées n’est pas toujours plaisante ni efficiente.

La pratique en situation réelle est indispensable, mais vous pouvez commencer de chez vous avec des applications mobiles comme Mosalingua et Duolingo.

Ludique et efficace, vous pourrez apprendre en y consacrant quelques minutes par jour. Il faut toutefois le faire très régulièrement et dès que possible se lancer dans la vie réelle.

Entraînez votre cerveau et boostez vos capacités

Je ne sais pas si vous vous souvenez du jeu « Dr Kawashima’s brain training » (ce docteur existe) sorti sur les consoles Nintendo en 2005 qui promettait de rajeunir le cerveau en faisant des exercices quotidiens.

kawashima Nintendo
kawashima Nintendo
kawashima Nintendo DS
kawashima Nintendo DS

La gamification est un excellent moyen d’apprendre et de développer ses capacités sans vraiment y prêter attention.

Il existe aujourd’hui de nombreuses applications qui proposent de « jouer » tout en travaillant nos capacités comme :

      • L’attention
      • La mémoire
      • La vitesse
      • Les calculs mentaux et maths
      • Flexibilité
      • Résolution de problèmes
      • Et parfois même des exercices de langues qui peuvent rejoindre le point précédent

Il y a les exercices « simples », mais aussi le single N-back et le Dual n-back.

J’ai personnellement testé :

Il faut préciser que ça ne vous rendra pas plus intelligent et prendre certaines affirmations de bénéfices avec des pincettes. Certains résultats sont à l’origine de contestation. Cela reste très amusant, ça fait travailler le cerveau avec des choses qu’on a plus l’habitude de faire et ça m’aide pour le vélo.

Il faut varier les exercices.

J’utilise quotidiennement Lumosity et Elevate Brain qui dans leur version anglaise proposent des jeux de langue (compréhension, lecture, vocabulaire, etc.) qui sont un excellent complément à Mosalingua et Duolingo.

Quel lien entre les applications d’entraînement cognitif et la pratique du vélo

Vous avez bien lu, ces applications m’ont aidé et m’aident pour le vélo.

Ce qui est génial (ou horrible selon les jours) c’est que quand on utilise ces applications tous les jours, on réalise les exercices dans tous les états (maladie, fatigue, alcool, etc.). Il faut quand même se concentrer pour finir l’exercice. De nombreux jeux ne peuvent être réussis si l’on fait un nombre donné d’erreurs et pour finir la session il faut avoir fini les jeux précédents.

Le fait de travailler la concentration, l’attention et la mémoire est utile dans la vie de tous les jours. Également, les calculs mentaux qu’on a délégués à nos téléphones depuis longtemps.

Pour le vélo, ça repousse de façon significative les effets de la fatigue sur notre lucidité, nos réflexes et le temps de réaction.

Quand les sorties sont très intenses ou longues, il vient forcément un moment où le cerveau est embrumé par l’effort. On produit l’effort, mais on peut manquer d’attention.

Ces moments sont très dangereux, car on roule sur des voies de circulation et il faut être constamment alerte sur la route. Il y a d’autres véhicules, des vélos, des obstacles sur la route (objets, nid de poule), les bas-côtés qui ne sont pas toujours sûrs, les trottoirs, plaques d’égout, etc.

La vigilance doit être permanente.

Et je ne vous parle même pas de la descente d’un col de montagne où le manque de lucidité peut vous faire finir dans le décor avec de très graves conséquences.

J’ai aussi renoué avec les calculs mentaux qui sont utiles sur le vélo. Les calculs de distances entre deux villes par rapport à la sortie, du temps nécessaire pour atteindre une localité par rapport à notre vitesse et d’autres informations non disponibles sur les compteurs.

M’astreignant à les faire tous les jours, je peux vous dire que j’ai senti la différence au bout de quelques semaines malgré mon scepticisme du début. Ils font partie de ma routine quotidienne.

La distinction se fait dans les moments les plus difficiles physiquement. J’ai souvent l’impression que le cerveau se met en “mode dégradé” pour continuer à produire l’effort physique malgré l’épuisement.

Amélioration globale et bonnes habitudes

Mens sana in corpore sano
Un esprit sain dans un corps saint

Juvénal — Ier siècle apr. J.-C.

Nous connaissons tous cette citation, mais l’appliquons-nous dans nos vies ?

Il y a un chapitre bien fourni qui aborde l’importance du sommeil (indispensable pour l’entraînement à vélo aussi), la méditation pour mieux gérer ses émotions et les interactions extérieures. Le sport et l’importance d’instaurer des habitudes et rituels “sains”.

Entre autres. C’est plein de conseils simples et pratiques, d’exercices pour booster sa volonté, sa motivation, instaurer de la discipline et gérer les difficultés sur son parcours de changement.

À lire absolument

Des principes de vie à suivre

Soyez un bon sceptique

Quel que soit le sujet, face à une nouvelle méthode ou technique, il y a 3 types de réaction. Le rejet, le “sous le coude pour plus tard” et tester la nouvelle chose pour expérimenter les bénéfices que l’on peut en tirer.

Quand je suis passé à la cire pour la lubrification de la transmission de mon vélo et que j’ai voulu partager avec enthousiasme cet essai, j’ai eu des réactions comme :

      • Je fais comme ça (huile) depuis longtemps et c’est très bien
      • Je n’ai pas besoin de ça
      • C’est cher
      • Etc…

Il est normal d’être sceptique, mais soyez un bon sceptique, faites-vous une idée avant de rejeter en bloc une nouvelle information.

Idem pour les plateaux ovalisés ou les transmissions électroniques auquel je prêtais un côté gadget (donc inutile). Et puis les transmissions à câble fonctionnent très bien depuis des décennies. Cela ne m’a pas empêché de saisir une opportunité de les tester et j’aurais énormément de mal à revenir en arrière aujourd’hui pour la transmission.

Les réactions des personnes à qui j’en ai parlé ont planté la graine de créer ce blog.

Une infinité de méthodes différentes

Je vais vous parler d’un sujet que je ne maîtrise pas (encore), mais qui sera parlant : les différentes méthodes d’entraînement pour le vélo.

Chaque année, on a droit à de nouvelles méthodes pour s’entraîner. Il faut rester ouvert.

Il faut se rappeler que quand les capteurs de puissance sont sortis, très peu de personnes s’y intéressaient et ils étaient vus par certains comme des gadgets.

Aujourd’hui, leur utilisation est massive.

80/20 ou la loi de Pareto appliqué à la vie

Vilfredo Pareto (1848-1923) était un sociologue et économiste italien. Il a tiré une “loi” en partant du constat de la répartition de la richesse : 20 % des personnes possèdent 80 % des richesses. Avant de se rendre compte que cette répartition était applicable à de nombreux domaines.

La loi de Pareto était née.

      • 20 % des clients sont à l’origine de 80 % des réclamations
      • 20 % de notre travail est responsable de 80 % de nos résultats
      • 20 % de nos vêtements font 80 % de nos tenues
      • Etc… Déclinable à l’infini

Afin de maximiser l’efficacité de nos actions, il faut se concentrer sur le 20 % qui donnera 80 % du résultat et ne pas perdre toutes nos forces dans des actions avec une faible valeur in fine.

Il en est de même au vélo, à l’entraînement comme pour le reste. Si vous voulez améliorer votre endurance, vous pourriez être tenté de ne faire que des sorties (très) longues à faible intensité. Le résultat : vous perdrez beaucoup de temps et deviendrez un diesel.

L’effet diesel : définition

Dans le jargon cycliste, cela fait mention d’un cycliste capable de maintenir une allure régulière un long moment , mais qui sera incapable de suivre un changement de rythme brutal

Avec une pareille méthode, 80 % de vos sorties amèneront 20 % des résultats de votre progression. Il faudra intégrer des sessions d’intensités dans vos entraînements.

J’en parle ici.

Pour l’entretien, l’utilisation de la cire me fait gagner du temps une fois mis en place et donne de bons résultats pour peu d’efforts, le choix de pièces durables demandant peu d’entretien dans le temps, etc., etc.

Devenir libre et heureux grâce à son blog

La petite dérive (quoique) est la partie entrepreneuriale dans le livre. Elle donne une autre vision des clichés que l’on peut avoir.

Même si vous n’avez pas l’intention ou l’envie de créer une entreprise, c’est très intéressant pour votre culture. On a une vision totalement déformée et ponctuée de mythes.

J’ai créé mon blog Cycling And Chill après avoir lu ce livre. J’en avais marre de discuter avec des cyclistes mauvais sceptiques ou plein de clichés divers sans avoir expérimenté. Je me suis dit que je ferais mieux de l’écrire.

Par exemple, on s’est moqué de moi quand j’ai commencé à lubrifier à la cire et suivre ma lubrification avec un fichier Excel. Certains cyclistes ont l’impression que j’aime les choses chères alors que j’ai une vraie réflexion et fais beaucoup de recherches à chaque fois. J’achète des fonctionnalités et pas un prix. Et ce que j’achète a généralement un très bon rapport qualité/fonctionnalité/prix.

Quand on discute avec des personnes qui n’ont pas l’intention de vous écouter, cela ne mène à rien. Autant offrir cela au monde entier plutôt que de m’époumoner à tenter de transmettre des choses autour de moi.

J’avais envie de partager ma passion depuis longtemps, mais j’ai toujours eu peur de me lancer, plein de doute. Je ne me sentais pas légitime, pas assez bon physiquement. Il y a déjà beaucoup de blogs traitants du vélo.

“Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études” à jeter de l’essence sur une petite flamme que j’avais dans un coin de ma tête. Je m’évertuais à ne pas l’entretenir pour ne pas qu’elle prenne trop de place tout en veillant à ne pas l’éteindre.

Vous trouverez un résumé du livre ICI si vous souhaitez en savoir plus avant de le lire.

Si vous avez une passion, l’envie de la partager et d’aider d’autres personnes tout en vous donnant la possibilité de changer votre vie, vous devriez dévorer ce livre. Et le faire même si ce n’est pas le cas.

Et vous, quels sont les livres qui vous ont le plus marqué ? Partagez-le en commentaire ! 😊

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager | :-)

12 réponses sur “Les 3 livres qui ont changé ma vie”

  1. Bravo pour cet article.
    Je n’ ai pas lu ses livres, même si le dernier est sur ma liste, mais ça donne envie.
    Comme tu le dis très bien, dans chaque livre, on apprend des enseignements que l on peut adapter à chaque sport, activités…. Car pour moi, cela devient une philosophie de vie!

    J’aime beaucoup la conclusion que tu partages, que ça ne sert à rien de gaspiller de l énergie avec des personnes qui ne veulent pas nous entendre … Autant pouvoir l offrir aux autres ! 😉

    1. Merci Christèle!
      C’est ce qui est génial. En plus on a l’ensemble a portée de main (ou de clic).

      J’ai fini par le comprendre après des années de bataille en mode « Don Quichotte »…
      Il fallait bien que ça finisse par rentrer 😀

  2. Merci et félicitations pour cet article. La façon dont tu présentes les 3 livres tout en faisant le lien avec le thème de ton blog – vélo – est top.
    J’ajoute les 2ers à ma liste de futures lectures. Et pour répondre à ta question, beaucoup de livres m’ont marqué mais les 3 que je relis régulièrement sont :
    – Les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz
    – Qui a piqué mon fromage ? de Spencer Johnson
    – Au Bonheur des Dames d’Emile Zola

    1. Merci Magali 🙂
      J’ai beaucoup aimé les 4 accords toltèques mais difficile de le rattacher au vélo ^^
      Je ne connais pas le 2e mais je vais jeter un oeil.
      Un classique dont je ne me souviens pas mais j’ai regardé le début de la série « The Paradise » qui est issue du livre et ça m’a donnée envie de le relire.
      Merci pour ton retour 🙂

  3. Merci beaucoup pour cet article hyper complet. Je trouve que ces livres devraient être obligatoires à l’école lol Ils ont plus d’impact dans la vie que les dizaines de livres imposés dans le système scolaire. Je ne connaissais pas « La magie de voir grand « , merci pour cette belle découverte.

    1. Merci Elise 🙂
      Ça devrait oui mais ce n’est pas près d’arriver malheureusement.
      Je ne crois pas que l’objectif de l’éducation nationale soit d’ouvrir les esprits. C’est plutot du formatage en masse.

  4. Merci pour cette revue complète, parsemée de citations motivantes ! Lire est en effet un super moyen de se former (presque) gratuitement, de s’auto-coacher sur plein de sujets et les trois livres que tu conseilles sont particulièrement pertinents lorsqu’on est entrepreneur !

  5. Merci pour ton retour Claire 🙂
    Ça peut l’être si on les trouve dans les bibliothèques. ^^ Mais c’est vrai que c’est peu cher payé par rapport a la valeur ajoutée.
    C’est vrai mais je pense que la principale entreprise dont on doit s’occuper est notre propre vie. Bien avant toutes les autres.

  6. Des 3 le seul que je n’ai pas lu est : La magie de voir grand.
    Je vais donc combler cette lacune grâce à toi 😉

  7. Salut Pascal !
    super article, j’aime lire et je recherche souvent des livres de développement personnel qui ont changé la vie d’autres personnes.
    je n’ai pas lu « l’effet cumulé », je vais m’y mettre.
    le dernier livre qui m’a mis une claque : « l’almanach » de Naval Ravikant. je suis en train d’écrire une chronique dessus sur le blog d’Olivier.
    Sportivement,
    Hugo

    1. Merci Hugo 🙂
      Moi aussi. On peut en apprendre tellement sur soi…
      Merci pour la recommandation. Je le rajoute sur la liste et lirai cela très prochainement.
      N’hésite pas à m’envoyer ta chronique que je serai ravi de lire.
      Sportivement,
      Pascal

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