[CONSEILS] 10 erreurs des cyclistes débutants.

Des conseils pour éviter les erreurs courantes. Du débutant au cycliste averti. Partie 1/2

J’ai commencé le vélo de route à 20 ans sans avoir vraiment fait de vélo avant. Cela m’a pris sur un coup de tête un matin et j’ai dit à mon père que je voulais faire du vélo.

Je n’ai pas eu à négocier ou défendre longtemps mon souhait puisqu’à l’époque je passais la plupart de mon temps sur des jeux vidéo. Ce qui l’exaspérait tout en le rassurant. J’ai fait beaucoup d’erreurs, j’ai appris beaucoup aussi. Je vous aiderais à mieux débuter que moi.

Ne pas s’équiper correctement

Même si vous débutez, assurez-vous d’avoir un vélo à la bonne taille. Un cadre de vélo trop grand ou trop petit peut causer des douleurs au dos, au cou, aux épaules et aux genoux. Le vélo pourra être inconfortable et vous occasionner des blessures. Une mauvaise posture peut également réduire l’efficacité de votre pédalage ; les efforts à fournir sont plus importants qu’il ne devrait.

Sans aller jusqu’à réaliser une étude posturale. D’autant plus que vous ne savez pas encore à quel point vous aimerez le vélo. Quelques précautions sont à prendre pour les réglages.

Cela ne coûte pas une fortune, mais il faut s’équiper un minimum pour pouvoir faire du vélo en toute sécurité et un certain confort.

Le matériel OBLIGATOIRE pour débuter à vélo

Oubliez les chaussettes aérodynamiques, casques aérodynamiques et autres équipements chers qui ne vous feront rien gagner physiquement tout en vidant vos finances.

Je suis un fervent partisan du fait qu’il faut évoluer avec son matériel même si l’on a les moyens d’acheter le meilleur matériel à ses débuts.

Ces conseils sont valables pour toutes les pratiques du vélo (VTT, Gravel, etc.).

Le casque

En France, il n’est obligatoire que pour les enfants de moins de 12 ans. Pour des raisons évidentes, il faut le porter systématiquement.

Les casques sont obligatoires pour les cyclistes professionnel (le) s depuis juin 2003 avec une exception pour les arrivées en altitude qui sera levée en 2005. Cela fait à peine 20 ans. Aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui, les cyclistes se sont opposés au port du casque avec l’argument de la liberté. Ça rappelle les réactions pour le port obligatoire de la ceinture de sécurité dans les voitures en France en 1973 (pour les personnes à l’avant uniquement).

Toujours est-il que cette décision de l’Union Cycliste Internationale (UCI) est arrivée à la suite d’un drame.

Andrei Kivilev est décédé des suites d’une chute durant la course Paris-Nice le 11 mars 2003. Sa mort aurait pu être évitée s’il avait porté un casque ce jour-là.

Le casque ne supprime pas le risque de conséquence grave. Il protège très efficacement des fractures.

Vous pourriez vous dire que vous ne roulez pas si vite que cela ; on peut s’ouvrir le crâne sur un trottoir ou la route lors d’une chute à faible vitesse voire à l’arrêt.

Aujourd’hui, on trouve des casques esthétiques, qui ne vous feront pas l’impression de porter une enclume sur la tête et qui ne vous donneront pas chaud. Tout cela pour un prix raisonnable. Pas besoin d’acheter un Kask Elemento à 375 € ou un Specialized Prevail (330 €) pour débuter.

On en trouve de très bien chez Décathlon pour environ 30 €. On peut même noter une montée en gamme et un modèle avec la technologie M.I.P.S depuis peu pour les budgets un peu plus élevés. Un prix défiant toute concurrence.

Van rysel casque racer sable
Van rysel casque racer sable

Je trouve le modèle Racer particulièrement beau dans ce coloris.

On en trouve également chez EKOI avec des prix intéressants durant les périodes de promotions.

Il n’y a aucune raison valable de ne pas porter de casque.

J’ai commencé avec un Specialized Echelon, cadeau de mon père qui avait perdu tout espoir que son fils pratique du sport. Aujourd’hui, je porte un Specialized Propero III avec un capteur ANGI.

Le cuissard vélo : indispensable

Si vous avez l’habitude de vous balader à vélo, d’utiliser des vélos en libre-service ou les locations pour les visites en vacances, vous penserez sûrement qu’il n’est pas nécessaire de faire l’acquisition d’un cuissard.

Erreur MONUMENTALE.

      1. La position sur un vélo de route est différente et moins droite. Les selles, malgré les efforts en termes de confort, ne sont pas confortables sans insert.
      2. Les pneus de section (largeur) plus faible amortissent moins la route que les plus gros pneus.
      3. La vitesse est plus élevée puisque c’est du vélo sportif
      4. Le temps passé sur le vélo est plus important
      5. Les douleurs sont un frein majeur à la poursuite du vélo au début.

Vous en trouverez chez Decathlon pour des tarifs contenus (y compris le haut de gamme) qui dispose d’une collection dédiée aux femmes. Les modèles avec bretelles seront plus confortables et plus stables sur le vélo. Idem chez EKOI, un peu plus onéreux.

J’utilise encore des cuissards Van Rysel et je peux vous dire qu’ils sont excellents. J’ai depuis d’autres cuissards de marque plus cher, cela n’a jamais changé mon avis. Le rapport qualité/prix est imbattable.

Il vaut mieux éviter les cuissards de premier prix et de marques exotiques inconnus qu’on peut trouver sur les marketplaces. Ils ne coûtent pas cher, mais ne sont pas toujours confortables, peu durables et pourraient vous laisser une très mauvaise expérience.

IMPORTANT : le cuissard se porte SANS sous-vêtements. En porter provoquera inconfort et irritations.

J’en ai porté plusieurs mois à mes débuts avant que l’on me le dise.

Les gants

C’est un débat mêlant confort et sécurité. Il est vrai que certains cyclistes professionnel (le) s n’en mettent pas.

Au-delà du confort que cela pourrait apporter, le principal argument pour moi est le fait que lorsque l’on chute ; le premier réflexe est d’utiliser ses mains.

Le problème ? La main est un organe très complexe avec une concentration de nerfs, de veines, d’os (etc.) et la moindre blessure peut vite se finir en chirurgie spécialisée. C’est pour cela que les nombreuses blessures de fin d’années avec les huîtres font beaucoup de dégâts.

Un dessin vaut mieux que mille mots.

Main-et-poignet-Anatomie-et-pathologie
Main et poignet : Anatomie et pathologie – Source: 3B Scientific

Cela peut conduire à une perte de sensibilité ou pire de fonctionnalités.

Les gants n’empêcheront pas une fracture en cas de choc violent, mais limiteront coupures et brûlures.

J’en mets systématiquement même si j’ai fait une sortie sans pour tester mon poste de pilotage qui est très confortable. Si vous êtes dérangé par les rembourrages, de nombreuses marques proposent des gants de type « Race » qui n’en dispose pas.

Mettez des gants.

Les lunettes de soleil

Aucun débat sur cet accessoire non plus ! Je ne comprends pas les cyclistes qui n’en portent pas tant cela peut être dangereux. Je les porte systématiquement quelque soit les conditions y compris la nuit avec des verres transparents.

Je pense que ce n’est pas nécessaire de vous expliquer l’importance des yeux dans nos vies et les risques pris en cas de blessure.

La vue est précieuse et fragile et elle doit être le sens le plus exposé dans la vie quotidienne. Encore plus quand on pratique du vélo.

Le soleil

Indispensable à la vie et au moral, le soleil n’en reste pas moins très dangereux. Une surexposition sans protection accélère le vieillissement de la peau et augmente le risque de cancers.

Le mélanome uvéal est un cancer rare, mais le risque existe et la peau des paupières est très fine et sujette au coup de soleil.

Les rayons ultra-violets (UV) du soleil attaquent les couches de l’œil et augmentent le risque de :

      • Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA)
      • Photokératite
      • Photoconjonctivite
      • Ptérygium
      • Cataracte

Cela amuse certaines personnes qui me disent que je suis complètement paranoïaque et que je n’ai pas l’âge d’avoir ce genre de préoccupations. Cela ne m’empêche pas de vivre et ce n’est pas quand les problèmes surviennent qu’il faut s’en charger. Surtout qu’avec la vue, les problèmes sont souvent irréversibles et/ou empirent dans le temps.

Je pense que porter des lunettes est un acte de prévention trop simple pour s’en passer. On passe très facilement des heures au soleil à vélo et les UV traversent les nuages.

Les projectiles

Le monde est plein de danger pour l’intégrité de l’œil. Si le soleil détériore les structures internes, il faut le protéger des chocs.

À vélo, avec la vitesse, tout objet se déplaçant dans l’air peut se transformer en missile qui fera de gros dégâts en cas d’impact.

Cela peut être les gravillons projetés par les voitures (ou autres usages et même des cyclistes), les insectes, les branches et tout ce qu’on peut imaginer. Quand on sent les chocs dans les lunettes, je préfère ne pas imaginer si les projectiles atteignaient l’œil.

Les autres dangers pour les yeux

Dans cette catégorie, des éléments moins dangereux a priori. Irrigations et gênes pourraient vous faire chuter et vous blesser.

Je pense à la poussière et au sable soulevés par le vent, les pollens et autres particules en suspensions dans l’air. Les engins agricoles et les moissons, les évènements climatiques et le vent quand le temps est sec. Tout est susceptible de créer du danger.

On peut noter aussi la boue présente sur les routes durant les jours humides.

 Il vous faut des lunettes avec un marquage CE, idéalement de catégorie 3 et adapté au sport.

Elles sont majoritairement en polycarbonate : un matériau léger et très résistant.

Pas besoin de dépenser une fortune pour être correctement protégé. Vous n’aurez pas besoin des dernières lunettes de la marque Oakley à plus de 270 € : Oakley Kato pour débuter ; ni après d’ailleurs.

On en trouve des très bien chez Decathlon pour moins de 20 € et même des lunettes disposant de technologies plus avancées (photochromique par exemple) pour des prix intéressants comparés aux grandes marques.

Je vous donne une alternative.

J’ai testé il y a quelques années une paire de lunettes 100 % française (développement et fabrication) d’une jeune marque française : Coqluche. Elle propose des lunettes multisports avec des verres polarisées pour moins de 10 € ! Vous avez bien lu, je vous le mets en gras. Que dire de plus à part « Cocorico 🐓 » ?

J’ai été impressionné par la qualité du verre qui n’a rien à envier à des marques connues avec des modèles plus chers. Elles ne sont pas parfaites. Elles sont vraiment excellentes, surtout pour ce niveau de prix qui offre souvent des lunettes au mieux très moyennes. Vous ne trouverez aucune autre paire avec des verres vraiment polarisés à ce prix.

Malheureusement, je n’ai pu les garder : la monture n’était pas adaptée à la morphologie de mon visage (au niveau du nez). C’est vraiment dommage. Si un jour un modèle adapté au nez plus large est commercialisé, j’en achèterai. Malgré mes lunettes actuelles (Oakley Jawbreaker avec des verres Prizm Road Jade). J’en ai offert une paire d’IGUAZU à une débutante qui en fut ravie.

Anticiper la météo autant que possible

Les conditions météorologiques peuvent changer rapidement pendant une sortie à vélo. Idéalement, il faut anticiper les variations et emporter des vêtements appropriés.

La plupart du temps, on débute à la belle saison et une pluie d’été est souvent désagréable, mais sans conséquence.

Il faut trouver un juste milieu entre anticipations sans acheter tout l’équipement pour rouler dans des conditions hivernales. Si vous êtes frileux, un petit coupe-vent/pluie peut faire l’affaire pour un coût contenu. Cela rendra vos sorties plus agréables si besoin. Les vestes RC100 de Van Rysel sont une bonne option. Elles sont disponibles en version homme et version femme.

Y compris la nutrition “vélo”

Le vélo de route peut être exigeant sur le plan physique, et une hydratation adéquate est essentielle pour maintenir les performances et éviter la déshydratation. De même, sous-estimer l’importance de la nutrition peut entraîner une baisse d’énergie pendant la sortie. Les débutants devraient apprendre à emporter suffisamment d’eau et de collations nutritives pour éviter la fatigue prématurée.

Au-delà de la fatigue, les efforts intenses peuvent entraîner des malaises, des réflexes et une vigilance dégradés.

Penser que faire du vélo est forcément coûteux

Il est courant de croire que le cyclisme sur route est une activité coûteuse à cause des prix des vélos haut de gamme, des équipements techniques et des accessoires sophistiqués. Cette idée reçue est une erreur. La pratique peut être adaptée à différents budgets sans compromettre la qualité de l’expérience. Il existe de nombreuses options abordables qui permettent aux débutants de se lancer sans dépenses excessives.

Soyons honnêtes, ça coûte un peu plus cher (euphémisme) que la course à pied qui nécessite peu de matériel.

L’image de cyclistes arborant des vélos ultramodernes et des tenues de marque peut renforcer le mythe que le cyclisme sur route est réservé aux personnes disposant d’un budget considérable. Cela peut être dissuasif.

Pourtant, il y a des alternatives. Les modèles des années précédentes peuvent être des options économiques pour ceux qui souhaitent essayer le cyclisme sur route. La plupart des marques offrent une large gamme d’équipement adapté à tout niveau et budget.

Nous avons la chance d’avoir en France les magasins Decathlon qui a une large gamme à des prix compétitifs. En plus, le haut de gamme est excellent malgré la différence de prix avec de plus grandes marques. L’ancienne marque BTWIN avait une mauvaise image malgré la qualité des produits, Van Rysel a changé la donne.

Pour ceux qui pensent que ça reste une marque “bas de gamme” lisez ceci. Si cela ne pose pas de problèmes aux coureurs de l’équipe Cofidis avec la victoire de Victor Lafay sur le tour de France 2023… Nous devrions tous être content de pouvoir s’équiper comme eux sans avoir a vendre un rein pour s’équiper.

La marque Ekoi offre aussi de très bons équipements pour des prix réduits avec des promotions régulières. Pas besoin de se ruiner.

Il faut se concentrer sur les priorités du moment et s’équiper de manière réfléchie. Par exemple, ça n’a pas de sens d’acheter des chaussures à plus de 300 € avec vos premières pédales automatiques ni les meilleures pédales automatiques.

Vous chuterez forcément au début le temps de vous habituer à ce nouveau système. Mieux vaut abîmer des chaussures peu chères et vous faire plaisir par la suite si vous le souhaitez.

Il faut voir le vélo comme un investissement progressif au fur et à mesure que vous vous développerez.

Un marché de l’occasion fourni

Il y a beaucoup de choses que l’on peut acheter d’occasion sans crainte et profiter de matériel plus haut de gamme pour un coût très réduit. Depuis quelques années, les vélocistes proposent de plus en plus des vélos d’occasions révisés. Entre écologie, pénuries des pièces neuves et le reste, le marché de l’occasion à le vent en poupe.

Je ne conseillerai pas d’acheter un casque d’occasion, car il a une durée de vie et votre tête en dépend. Tout le reste hormis les pièces d’usures peut l’être. Compteurs, transmission et pièces diverses et variées.

J’ai même déjà vendu des pièces neuves sur les sites comme Leboncoin ou Troc-vélo.

Faites toutefois attention aux prix trop alléchants par rapport aux produits originaux. Une paire de roues valant 3500 € vendue 400 € par exemple. On trouve malheureusement des produits de contrefaçon manifeste sur ces sites, mais aussi des produits « générique » de mauvaise qualité.

Personnellement, je peux toujours fournir une facture d’achat de tout ce que je vends. Ce n’est pas le cas de tout le monde et sans tomber dans la paranoïa il faut être vigilant.

J’achète autant que possible des produits d’occasions et j’en ai sur mon vélo. Ma transmission sans fil SRAM Red Etap n’a pas été achetée neuve. Il y a des choses que je n’achèterais pas neuves, car je trouve que les prix sont exagérés. Je ne dis pas que les pièces ne valent pas leur prix, mais si on peut les avoir d’occasion c’est encore mieux.

Il serait dommage de s’en priver.

Ne pas entretenir son matériel

Imaginez que vous confiez votre vie et votre intégrité physique à votre vélo à chaque sortie.

Un défaut d’entretien pourrait entraîner des conséquences graves en cas de défaillance ou de casse. Il n’y a pas de carrosserie de protection comme pour une voiture.

Au-delà de l’implication de votre vie et de votre santé, le manque d’entretien et de soin de votre vélo vous coûtera cher en remplacement et occasionne des dépenses inutiles et évitables.

Il faut laver régulièrement son vélo. C’est un moment parfait pour inspecter le vélo. La fréquence dépend de la saison et de votre pratique. Je lave très peu mon vélo l’été. En hiver, ça peut être à chaque sortie. Le lavage est indispensable, surtout quand les conditions sont humides ou les routes salées.

La transmission est un élément essentiel du vélo et doit être entretenue régulièrement pour éviter l’usure prématurée et les dysfonctionnements. L’efficacité de pédalage sera également affectée en cas d’entretien insuffisant. La transmission c’est le nerf de la guerre.

Il faut apprendre à nettoyer et à lubrifier correctement la chaîne, à vérifier l’usure des pignons et des plateaux.

Il faut apprendre à nettoyer et à lubrifier correctement la chaîne, à vérifier l’usure des pignons et des plateaux.

Vérification avant chaque sortie

      • Efficacité du freinage
      • Pression des pneus
      • État des pneus : Le plus grave étant les coupures et hernies
      • Lubrification de la transmission (son suivi)
      • Pour les vélos à patins, la présence d’impuretés ou de cailloux dans les rainures

Vérification hebdomadaire

Ces vérifications doivent être adaptées en fonction du volume de votre sortie, de la saison et des conditions des routes

      • Vérification de l’usure de la chaîne
      • Retrait des silex plantés dans les pneus
      • État et usure des patins pour les vélos qui en sont munis.
        Vérifier que l’usure est régulière et symétrique entre les deux patins sur un même étrier

Vérification mensuelle

      • Serrage des éléments à la clé dynamométrique
      • Un peu de dégrippant sur les vis et les étriers en évitant absolument les patins (et bandes de freinage des roues) ou plaquettes et disques.
      • Contrôle du vélo à la recherche d’évolution anormale (fissure, pièces tordues, etc.). Cela peut être fait à l’occasion de chaque lavage.

Vérification annuelle ou semestrielle

Cette grosse révision peut être semestrielle si vous souhaitez rouler toute l’année.

      • Révision complète (vérification des câbles de freinage et des dérailleurs, purge pour les vélos équipés de freinage hydraulique, les roulements et l’absence de jeu, etc.).

Il est préférable d’apprendre le plus tôt possible les opérations de maintenances simples pour limiter le coût et les délais d’attente. Par exemple le changement de pneus, de chambres à air, des patins et plaquettes, de la chaîne, des plateaux, etc.

Il vous faudra aussi quelques connaissances pour résoudre les difficultés rencontrées durant les sorties comme les crevaisons.

Depuis la crise du COVID et l’explosion de l’utilisation des vélos et vélos à assistance électrique, les disponibilités dans les ateliers des vélocistes peuvent être limitées.

Pour être honnête, je ne sais pas tout faire et le vélo finit systématiquement chez le vélociste pour toutes les opérations concernant le passage des vitesses. Pour le reste, je me débrouille plus ou moins et me suis équipé progressivement au fil des années.

Ne pas être régulier

La régularité est la clé de tout et un élément indispensable au succès de votre pratique du vélo.

C’est un sport cruel qui demande une pratique régulière. Si vous espacez trop les sorties, vous ne progresserez pas. Il vaut mieux faire un peu régulièrement que de grosses sessions trop espacées.

Profitez du printemps et de l’automne

Il pourra être très difficile de rouler l’hiver si vous débutez. Les conditions sont difficiles et demandent un équipement spécifique.

En revanche, au début de l’automne, les journées sont encore longues et les températures agréables. Le changement de saison est magnifique avec les arbres qui passent à l’orange. À la fin du printemps aussi c’est très agréable de rouler.

sunset ride
sunset ride

Beaucoup de cyclistes roulent exclusivement l’été ce que je trouve dommage.

Suivre l’actualité anxiogène

Si vous vous concentrez sur le traitement de « l’actualité » vélo par les chaînes d’informations et la presse il y a de forte chance que vous soyez inquiet, anxieux et avec une peur inutile.

Je trouve ça assez fou que même des cyclistes tombent dans l’excès d’informations négatives.

Alors oui il y a parfois des problèmes avec d’autres usagers de la route, des accidents avec des blessés et des décès. Il y a surtout une majorité de cyclistes qui passent une vie sur le vélo sans problèmes majeurs.

Je ne vais pas vous dire que la pratique du vélo est sans risque. À moins de ne rien faire et dans ce cas, la sédentarité vous tuera ; il n’y a pas d’activité sans risque. Avoir le chiffre exact de cyclistes impliqués dans des accidents ne vous aidera pas à vous améliorer à vélo.

Je roule plusieurs milliers de kilomètres chaque année et passent des centaines d’heures à vélo et les problèmes se comptent sur les doigts d’une main et sans conséquences.

Vous trouverez des conseils pour améliorer vos influences négatives dans l’article : les 3 livres qui ont changé ma vie.


Partie 2

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9 réponses sur “[CONSEILS] 10 erreurs des cyclistes débutants.”

  1. Merci pour cet article précieux et bien informé, qui m’a donné envie de reprendre mon vélo. En tant que neurologue, j’ai vu tellement de traumatismes crâniens que je ne saurais trop insister sur l’importance du port du casque. Ma propre expérience m’a appris qu’il est bon de porter des lunettes de protection, mais si le soleil ne me gêne pas vraiment, j’opte pour des verres non teintés (en plastique !) afin de ne pas altérer mon expérience visuelle de la nature au cours de la randonnée. Je ne savais pas qu’il fallait porter des shorts sans sous-vêtements, et je n’ai pas utilisé de chaussures de vélo jusqu’à présent, mais si de telles chaussures existent, c’est sans doute parce qu’elles présentent certains avantages.

    1. Merci Dieter 🙂
      Oui le crâne est d’une fragilité…
      C’est vrai que les verres modifient un peu les couleurs et le contraste mais j’y suis tellement habitué que je ne peux plus faire sans.
      Avec les cuissards et shorts munis d’un insert (une peau) à l’intérieur il ne faut pas. Ce n’est pas intuitif et on est souvent habitué à porter des sous-vetements systématiquement.
      Quand on goûte aux chaussures on ne peux plus revenir en arrière.

  2. Merci pour cet article très complet ! Effectivement, avoir un matériel adapté est indispensable pour ne pas se blesser.

    1. Merci Awa 🙂
      Et pourtant j’en vois tellement sans… qui n’ont même pas l’excuse des débutants.
      Même si la proportion n’est pas énorme non plus.

  3. A titre personnel, je n’aime pas trop faire de vélo, car j’entends mal et je ne me sens pas en sécurité avec les voitures qui passent.

    Mais à titre professionnel en tant que médecin sexologue, je vois régulièrement des cyclistes ayant des soucis d’érection.
    Donc je peux dire une chose : c’est hyper important de choisir une bonne selle qui n’écrase pas le périnée !

    1. Merci Catherine!
      C’est vrai que la circulation peut être effrayante mais heureusement il y a plein d’endroits où on peut en faire sans les voitures. Voies vertes, routes forestières et autres aménagements prévus. Il y a même des “autoroutes vélo”.
      Effectivement! C’est très important, y compris pour le confort pendant le vélo.
      C’est difficile de conseiller une selle puisque ça depend de beaucoup de paramètres et du cycliste (Longueur, largueur, type, rembourrage).
      La selle que j’utilise est évidée en son centre et parfaitement adapté pour moi. Cela m’arrive de faire +12h de vélo et je n’ai jamais eu de soucis de ce côté ni de gêne (ou douleurs).
      L’avantage est qu’aujourd’hui des entreprises proposent des selles sur mesure avec une évaluation fine des pressions exercées assis sur la selle, notamment sur le périnée.

  4. A titre personnel, je n’aime pas trop faire de vélo, car j’entends mal et je ne me sens pas en sécurité avec les voitures qui passent.

    Mais à titre professionnel en tant que médecin sexologue, je vois régulièrement des cyclistes ayant des soucis d’érection.
    Donc je peux dire une chose : c’est hyper important de choisir une bonne selle qui n’écrase pas le périnée !
    https://www.pannes-sexuelles.com/velo-et-erection/

  5. Quoi ??? Un cuissard se porte sans sous-vêtement… Je tombe en plein dans les erreurs de débutante!
    Merci pour toutes ces informations très pratique

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