TransAlpes 2022 : Étape 3

Une montée vers Tignes en solitaire, une première à plus de 2000 m d’altitude.

Le parcours : Villard sur Doron — Tignes

En théorie : 94 kilomètres, 2777 m de dénivelé et une altitude maximale de 1689 m. En sachant que je ne ferais que la moitié du parcours.

Profil parcours TransAlpes Étape 3
Profil parcours TransAlpes Étape 3

Une journée qui pourrait déterminer la semaine entière.

Détail des cols et informations

Je remercie le site https://climbfinder.com/fr qui m’a autorisé à utiliser leur profil de cols pour mon article.

Cormet de Roselend

cormet de roselend profil
cormet de roselend profil

Ce col paraît difficile avec ses 20 kilomètres de longueur. Je n’aurais pas le plaisir de le grimper à vélo.

L’altitude maximale à près de 2000 m (1968 m exactement) sera un test avant la journée de demain qui passe par le col le plus haut d’Europe : le col de l’Iseran et ses 2770 m d’altitude au sommet. Rien que ça.

Tignes/Val Claret

Profil tignes-val-claret-bourg-saint-maurice
Profil tignes-val-claret-bourg-saint-maurice

Le sommet de la route est à 2051 m d’altitude (selon mon compteur GPS). D’autres sources la place a plus de 2100 m. Ça reste un détail : dans tout le cas, c’est haut.

La deuxième partie de la journée semble plus facile, mais plus longue. Des pourcentages plus faibles qu’il faudra gérer sur la durée.

Déroulement

Une bonne nuit malgré des questionnements et doutes.

J’ai bien dormi. Après la journée d’hier, ça aurait été difficile autrement.

J’étais tout de même relativement inquiet par rapport au vélo et me suis demandé si j’étais proche d’une fin de séjour en cas de gros problème sur le vélo.

Bonne nouvelle du jour : je me suis réveillé sans douleur et sans tension musculaire. Une récupération qui semble optimale.

Je me suis étiré et j’ai bu 1,5 L d’eau entre le réveil et le départ pour éliminer les toxines restantes.

Matinée logistique

Je me suis rendu compte que la tranquillité que l’on avait sur le vélo demandait beaucoup de travail « caché ». Les apparences sont souvent trompeuses, les coulisses sont différentes de la scène.

La demi-journée de repos n’est donc pas de tout repos.

Chargement du camion

Le matin, après le départ du groupe à vélo, il faut charger toutes les affaires dans le camion.

Nous étions 16 munis de plusieurs sacs ou valises, cela reste donc physique.

Également plusieurs jerricans d’eau pour les bidons et éventuellement arroser les cyclistes en surchauffe. Et plein d’autres choses.

Courses pour le ravitaillement

Après le départ la mission principale consiste à trouver une station-service pour faire du carburant et un supermarché où faire les courses tout en prenant en compte les différents régimes alimentaires.

    • Eau minérale pour les pertes de sels minéraux
    • De quoi faire des sandwichs pour la majorité
    • Du melon (ça passe toujours et réhydrate)
    • Des compotes et de quoi avoir du sucre rapidement
    • + menus spécifiques.

Ravitaillement des derniers du groupe et frayeur avec le camion dans la montée

Après avoir fait les courses, on suit la trace et s’assure que les cyclistes du groupe que l’on dépasse vont bien.

Ravitaillement si nécessaire et arrosage pour ceux qui ont chaud.

Première frayeur après avoir atteint les derniers du groupe : le camion ne redémarre pas.

Et là grosse panique : il est essentiel pour la poursuite du voyage. Enfin pas pour moi qui suis presque toujours très (trop) serein. Le stress n’arrange jamais rien.

Cependant, devoir changer de camion en cas de panne et tout transférer dans le suivant. Cette éventualité ne m’enchantait guère…

Finalement, après avoir passé au moins 30 minutes avec l’assistance, il redémarre. Une sécurité obscure l’empêchait de redémarrer.

Préparation du déjeuner

Le point de rendez-vous était prévu à Bourg-Saint-Maurice juste avant la montée de Tignes, dernière difficulté du jour.

Il faut mettre en place les tables et tout préparer pour le déjeuner et le ravitaillement.

Sublime Cormet de Roselend

Ce col est simplement magnifique.

C’est vraiment dommage de ne pas l’avoir fait à vélo. En voiture ça va trop vite, le bruit du moteur empêche de profiter de l’ambiance et même en étant passager on est plus ou moins concentré sur la route.

Sauvetage express à Bourg Saint Maurice

Après le déjeuner, j’enfile ma tenue de vélo. Le groupe repart pour Tignes et je me mets à la recherche d’un vélociste.

Comme je le craignais, au bout de quelques centaines de mètres, le bruit de pédalage est de retour.

On est début juillet, mais étant une zone touristique alors je devrais bien trouver quelque chose.

Il y a un magasin Intersport dans la zone commerciale. Quand je m’y rends, un vendeur m’indique qu’il n’y a personne à l’atelier ce jour et qu’ils n’ont pas ce genre de boîtier de pédalier en stock.

Mais il m’indique un magasin de sport qui pourrait m’aider. Je m’y rends immédiatement.

Le mécano est en pause et revient dans environ 1 h. De toute façon je n’ai rien à perdre et suis d’un naturel patient. Je discute avec les vendeurs hyper sympathiques, fais un tour dans le magasin et me pose en attendant.

Je tourne en rond dans ma tête malgré mon calme extérieur en me disant qu’il faut vraiment :

    1. Que le problème soit réparable et que je n’ai pas abîmé mon cadre ou autre chose qui me contraigne à arrêter.
    2. Qu’il y a de quoi réparer/changer ce qui ne va pas.
    3. Qu’il ne va pas m’annoncer un délai d’une semaine ! Depuis la crise du Covid, trouver un vélociste avec des délais « raisonnables » (pour un cycliste qui roule plusieurs fois par semaine) est devenu un vrai parcours du combattant.
    4. Que ça ne va pas me coûter une somme trop importante !
    5. Que cela me permette à minima de finir la semaine, au mieux que ça tienne plusieurs mois

Je discute avec le vélo pour savoir si j’ai fait quelque chose pour qu’il me fasse un coup pareil malgré tous les soins apportés et l’attention.

Le mécano arrive, il a été briefé d’un cycliste en détresse qui l’attend pour un sauvetage en montagne.

Je lui explique brièvement la situation. Il semble pour le moins dubitatif. Il tourne les pédales et forcément pas de bruit ou de grincement.

C’est une blague ? Le syndrome du garagiste ?

Il teste la rigidité latérale du pédalier sur la base : RAS. Je lui explique pour les roulements, mais il ne me croit pas. Je ne peux lui en vouloir : les mécanos voient et entendent de ces choses. Discutez avec votre vélociste, il pourra vous raconter des pépites.

Il me dit qu’il ne semble pas y avoir de soucis et que de toute façon il n’aura pas de boîtier de pédalier compatible en stock.

Je pense qu’à ce moment il a dû voir un immense désarroi et un désespoir abyssal sur mon visage. Ma semaine écrabouillée en 2,5 secondes.

Par acquit de conscience sûrement, il me dit qu’il va regarder et démonte le pédalier. Il examine le boîtier et me signale que c’est dégueulasse et plein de graisse.

Je sais… ☹ je déteste présenter un vélo sale a une visite. Même si ce n’est pas de mon fait : j’avais nettoyé le vélo avec des lingettes la veille.

Les roulements sortent tout seuls de leur emplacement sans outil. Cela paraît improbable, surtout pour un faible kilométrage de 2500 kilomètres sans pluie. Les emplacements des roulements sont usés. Il me rassure en me disant qu’il n’y a pas de risque d’abîmer le cadre et que le boîtier a été bien monté. Ouf !

Il admet que j’avais raison. C’est suffisamment rare pour être signalé. Souvent les professionnels partent du principe qu’on a forcément tort et certains ne cherchent pas plus loin.

Les roulements sont complètement morts et fuient. Gros défaut de fabrication au vu des conditions d’utilisation.

La bonne nouvelle c’est qu’il me dit qu’il doit pouvoir trouver des roulements de la même taille pour dépanner le temps qu’il faut. Il faudra changer le tout par la suite. Je suis sauvé.

Il trouve des roulements qui font l’affaire et les monte non sans mal. Le kit d’adaptation 24 mm (je roule en SRAM GXP) du boîtier est selon ses mots « merdique ». Il me montre pourquoi.

Super, encore un truc à changer/racheter.

Je vais pouvoir repartir et finir ma semaine. Je me sens tellement soulagé et reconnaissant.

Et la bonne surprise, cela ne me coûte « que » 50 €. Après avoir réglé la note, je retourne donner au mécano 10 € de « pourboire ». Il refuse en me disant qu’il n’a effectué que son travail. J’insiste en lui disant qu’il n’a pas fait que son travail, qu’il vient de me sauver ma semaine. De plus, il est bien placé pour savoir que c’est difficile de trouver des disponibilités en atelier depuis des années. Il finit par accepter.

Il faut toujours exprimer sa reconnaissance dans ces situations. Pour soi d’abord et il faut penser que d’autres personnes pourraient se retrouver dans cette situation. Je n’avais que ce billet et mes remerciements. Très symbolique.

Je remercie chaudement toute l’équipe de Labo Shop et repars l’esprit plus léger, je penserais aux problèmes quand ils arriveront.

Laboshop Bourg saint maurice
Laboshop Bourg saint maurice

Vous noterez a quel point le slogan sied parfaitement à la situation.

Début inquiétant

Extrêmement soulagé, je reprends la route. Je reste tout de même étonné de l’issue de la journée pour le matériel.

Je rassure mon groupe par rapport à mon vélo.

Je ferai la montée seul face à moi-même dès le pied du col.

Je roule environ 9 kilomètres : il fait chaud sans que cela soit insupportable. Dès que la pente s’élève un peu plus, j’ai très chaud.

Je regarde le compteur : 34 °C et la température est en hausse.

Les souvenirs du terrible col des saisies remontent et je commence à « paniquer ». D’autant plus que cette ascension est bien plus longue et qu’il me reste plus de 20 kilomètres jusqu’au Val Claret.

J’ai de l’eau, mais je n’ai pas envie de souffrir comme la veille.

Pas le choix, il faut y aller.

Heureusement, après environ 30 minutes, la température chute.

Montée désagréable sur la première partie

Cette montée n’a rien de sublime malgré quelques beaux points de vue. La route est très fréquentée. Beaucoup de camions et de voitures qui roulent vite.

Montée de Tignes
Montée de Tignes

Cela ne présente pas de danger particulier. On est visible, la route est large et les véhicules peuvent dépasser en sécurité. Mais on se sent quelque peu oppressé malgré tout.

Un contraste énorme avec les précédents cols qui paraissaient moins fréquentés.

Montée de Tignes
Montée de Tignes

Le point positif est qu’il y a des îlots de fraîcheur avec les paravalanches disposés le long de la route. J’ai été surpris de croisé des ânes qui se reposaient au frais.

Montée de Tignes
Montée de Tignes
Montée de Tignes
Montée de Tignes

Dans les roues d’un cycliste professionnel

La montée est longue et monotone du fait qu’il n’y a pas grand-chose à voir.

Au bout de 25 kilomètres, j’en ai marre de pédaler et me dis que c’est la pire ascension de la semaine.

J’ai du mal à me relancer et manque de motivation. Je roule un peu au ralenti jusqu’au lac de Chevril.

Après le lac, je peux choisir d’écourter la journée en redescendant vers l’arrivée à Tignes-les-Brévières ou continuer jusqu’au Val Claret.

N’étant pas d’un tempérament à laisser tomber, je décide de poursuivre. Il faudra bien rentabiliser toutes les péripéties du voyage.

Je dois bien cela au vélo de lui montrer le Val Claret.

Je reprends donc ma route et me motive pour les 7 derniers kilomètres.

Tout d’un coup, je sens un cycliste derrière moi qui me dépasse avec une facilité déconcertante en me saluant. Je me suis rarement fait dépasser dans les cols les jours précédents.

Je vois un magnifique Cervélo avec un cycliste habillé aux couleurs de l’équipe Jumbo-Visma. Le mode « poursuite » s’active automatiquement, je fais tomber une dent et accélère.

L’ensemble est trop parfait pour être un réplica et je reconnais les bouclettes de Mick Van Dijke 😮 (oui je suis « un peu » les courses 😀 ) et vois une petite plaque sur le cadre avec son nom.

Je roule avec un cycliste professionnel, c’est la première fois que cela m’arrive. Une certaine forme d’excitation me gagne et la motivation explose. Exceptionnel !

Je l’ai suivi jusqu’au centre de Tignes.

Soyons honnêtes, il ne roulait pas à fond sinon je n’aurais jamais pu le suivre. Et j’ai dû m’employer dans les pentes de près de 9 % pour rester dans la roue. Son rythme était très régulier et il n’a pas accéléré. Mais il jetait des coups d’œil pour savoir si j’étais toujours dans sa roue.

Serait-ce un élan d’humanité ou une fin d’entraînement ? Je préfère la première option.

Toujours est-il qu’arrivé au centre de Tignes, il me fait signe qu’il tourne à droite vers un des tunnels, je ne sais plus lequel. Je le remercie chaleureusement et poursuis ma route. Il m’a même souhaité une bonne journée. Elle avait déjà pris un tournant bien plus agréable. J’aurais volontiers ramené une photo si j’avais pu.

Mais c’était un moment intense.

    1. Le Cervélo est magnifique, encore plus beau en vrai qu’en images ou vidéos.
    2. Notre point commun ? Nous portions les mêmes chaussures : des Shimano RC902.
      La comparaison s’arrête là, mais j’ai trouvé ce détail amusant. Mon avis sur ces chaussures exceptionnelles ici.
    3. Ça reste un moment rare, surtout aussi long. Pas sûr que cela m’arrive à nouveau.

Est-ce que je mérite de porter les mêmes chaussures que les pros malgré mon piètre niveau ? Grande question.

Vers Tignes Val Claret

La vue donnant sur le lac n’est pas si mal si on oublie qu’il provient d’un barrage.

Lac de Chevril
Lac de Chevril
Montée de Tignes
Montée de Tignes

Le problème est que j’ai fait des études de géographie et j’ai un avis plus que mitigé sur les barrages hydrauliques. J’ai du mal à apprécier l’ouvrage et les paysages associés. Au-delà de l’aspect énergétique, les ravages sur les écosystèmes sont aussi gigantesques que les quantités de béton utilisées…

Mais bon je diverge un peu.

Au sommet : Tignes Val Claret

Tignes Val Claret
Tignes Val Claret

Descente vers Tignes les Brevières

La descente est très rapide sur la première partie. La route vers les Brevières après le centre est périlleuse par endroit. Des graviers sur la route et un revêtement dégradé par endroit.

Dans la descente je croise un groupe fourni de l’équipe Jumbo-Visma qui remonte vers Tignes.

Ceci explique cela. D’autres membres du groupe m’ont dit en avoir vu pendant leur montée, sans avoir la chance de rouler avec eux.

Une belle vue sur l’Isère depuis le point de chute.

L'isere - Tignes les Brevieres
L’isere – Tignes les Brevieres

Et le plaisir de boire la bouteille d’eau minérale de récupération face aux montagnes. C’est reposant mais on se sent petit face à ces majestueux reliefs.

Hydration post sortie
Hydration post sortie

Bilan final

42,65 kilomètres et 1310 m de dénivelé selon mon GPS. Petite journée.

Effectué en 2 h 21 soit une vitesse moyenne de 18,1 km/h. Ça risque d’être la journée la plus rapide de la semaine.

Impressions physiques

Les souvenirs douloureux de la veille se sont réveillés avec la chaleur au pied de la montée.

Températures TransAlpes étape 3
Températures TransAlpes étape 3

34 °C quand j’ai regardé le compteur pour la première fois.

Sachant que la montée fait plus de 30 kilomètres j’ai eu très peur malgré les « faibles » pourcentages. Très relatif j’en conviens. Je vous assure qu’après avoir grimpé le Col de la Colombière et le Col de Romme ; les pentes à 5 % donnent les sensations d’êtres plates.

Gestion de l’altitude

L’étape du jour passe de 800 mètres à 2100 m d’altitude.

Il faut savoir que les performances sportives sont affectées à partir de 1500 m d’altitude. Évidemment les effets dépendent de l’activité physique, de l’intensité et de chacun : c’est une valeur générale. La randonnée serait a priori moins affectée que la course à pied ou le vélo.

Au-delà de 2500 m d’altitude, la dégradation est significative.

Quelques études scientifiques sur le sujet. [1]

Quels sont les effets de l’altitude sur le sport et les performances ?

Avec l’altitude, la pression atmosphérique est plus basse et la quantité d’oxygène disponible est réduite. Cela diminue la capacité de l’organisme à transporter l’oxygène vers les muscles, ce qui peut réduire les performances sportives.

En revanche, un entraînement adapté en altitude acclimate l’organisme et augmente ses capacités.

Cela explique pourquoi les cyclistes professionnels (et autres sportifs) font des stages d’entraînement en altitude. Également la domination de la course à pied de certains pays (Kenya et Éthiopie notamment).

Je n’ai ni eu ni ressenti de problème particulier lié à l’altitude.

Bien que je sois asthmatique, je n’ai pas eu de problème pour respirer.

Diminution de la température

Environ 0,65 °C pour 100 mètres d’altitude supplémentaire. Source

Le froid, je connais puisque je roule l’hiver avec des températures négatives. Mais une diminution de la température + l’effort d’un col + la raréfaction de l’oxygène. Cela peut avoir des effets inattendus. Il faut aussi prendre en compte la fatigue relative de la journée.

Aujourd’hui il faisait chaud : il faudra être vigilant le reste de la semaine et surtout pour le Col de L’Iseran.

Gare à l’hypothermie.

Bilan matériel

Le vélo s’est très bien comporté après le sauvetage.

Plus de bruit, mais les sensations de fluidité sont moins bonnes que le précédent boîtier quand tout allait bien. Je détaillerai plus tard l’acquisition du BMC Teammachine, du choix des pièces et du montage.

Petit retour sur la journée d’hier.

Je fais un petit flash-back, car il est vrai que les conditions difficiles de la veille associées au problème mécanique ont occulté tout le reste.

Je dois donc préciser que j’ai pris beaucoup de plaisir dans les descentes et que ça a renforcé ma relation avec le vélo. J’ai pris quelques risques pour savoir comment il se comporterait .

J’ai été très surpris par la stabilité à haute vitesse. Le vélo reste sain et prévisible.

Pas de louvoiement dans les virages : on peut rentrer très fort, freiner un grand coup ; le vélo se place parfaitement dans le virage et se maintient sans mouvement parasite. La rigidité est impressionnante pour un vélo typé « montagne ». Comparable en termes de sensation au Specialized Venge Vias pourtant plus extrême comme vélo et très rigide.

Je n’ai senti aucune limite de sa part et me suis senti en symbiose.


Avez-vous des souvenirs de rencontres inattendues durant un voyage à vélo ou une sortie ? Racontez-les en commentaire. 🙂


Annexes : publications scientifiques

“Living high-training low” altitude training improves sea level performance in male and female elite runners
James Stray-Gundersen, Robert F. Chapman, and Benjamin D. Levine
Journal of Applied Physiology 2001 91:3, 1113-1120

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