[CONSEILS] Rouler la nuit : pourquoi ? comment ?

Quelles précautions pour faire du vélo de route la nuit dans de bonnes conditions?

Pourquoi faire du vélo la nuit ?

Vélotaf

Tous ceux qui se rendent au travail à vélo toute l’année devront forcément faire du vélo la nuit.

L’hiver, la journée est très courte, voire inexistante en ressenti, dépendant de la couverture nuageuse.

Longue distance

Si vous participez à des épreuves longues distances, appelée généralement ultra-cyclisme. Je pense au Biking Man avec ses 1000 kilomètres et 26 000 m de dénivelé positif en 2022. Remporté par Laurianne Plaçais avec une performance impressionnante (euphémisme, car elle a fini 13 h avant le second).

La Transibérica et ses 3000 kilomètres sont d’une autre dimension. Des performances phénoménales qui semblent invraisemblables à la plupart des cyclistes (moi compris).

Il existe des épreuves plus modestes, mais néanmoins exceptionnelles pour la longue distance. Il y a les BRM (Brevet des randonneurs mondiaux) à partir de 200 kilomètres et son célèbre Paris-Brest-Paris de 1200 kilomètres.

Si vous roulez plus de 300 kilomètres, il y a de forte chance que vous rouliez de nuit.

À moins que vous ne puissiez rouler à 45 km/h de moyenne comme les cyclistes professionnels. Les 293 kilomètres de Milan San Remo ont été avalés en moins de 6 h 30 sur l’édition 2022. 

Par contrainte

Vous vous faites surprendre par la nuit pendant une sortie.

Coucher de soleil pendant une sortie Cycling And Chill
Coucher de soleil pendant une sortie

Ça donne de superbes vues et photos mais quand il reste 30 kilomètres à parcourir, ça veut dire qu’on va rouler de nuit.

Un temps couvert, un pépin mécanique, un mauvais calcul, un départ trop tardif ou une forme moins bonne que prévu. Et la nuit est vite arrivée.

Par plaisir

Je me suis retrouvé malgré moi dans cette catégorie. Faire du vélo la nuit est très agréable et procure des sensations différentes.

Sortie nocturne Cycling And Chill
Sortie nocturne avec une lune magnifique

La photo rend moins bien que la réalité mais j’étais exalté par les conditions ce soir là. La nuit était superbe, le ciel clair et la lune étincelante.

Vous ne verrez cela que la nuit.

J’aime ces sensations.

Entraînement hivernal pour préparer un évènement ou la saison

Avec les journées qui raccourcissent et la météo qui manque de soleil, il est difficile de faire du vélo la semaine. Si votre activité professionnelle ne vous permet pas de rouler la journée en semaine, les jours de sortie sont réduits au week-end.

Il est compliqué de s’entraîner efficacement en roulant deux jours par semaine. A quel fréquence hebdomadaire rouler pour progresser?

Rouler la nuit permet de pallier les courtes journées hivernales

De façon générale, je dirais qu’il n’y a que les courageux (ou fous comme on me le dit souvent) et les coursiers préparant une saison sur la route l’hiver. Les cyclistes croisés sont peu nombreux.

Heureusement pour le vélo et malheureusement pour le climat, les températures hivernales sont de plus en plus clémentes.

Mon expérience

J’ai toujours redouté la nuit. Instinctivement cela semble plus dangereux.

Il faut préciser que le crépuscule est particulièrement accidentogène à cause de la luminosité décroissante.

Je me suis fait surprendre quelques fois par la nuit, mais dès que les jours raccourcissent je roulais uniquement le midi ou le week-end.

Mes premières fois

Hormis les petits débordements de nuit en fin de sortie, j’ai eu 3 sorties notoires qui ont contribué à me faire basculer du côté nocturne.

300 kilomètres en solo

C’était un de mes défis personnels de l’année 2022.

Une tentative de rouler seul 300 kilomètres. Effectuée avec succès le 27 août 2022 avec presque 2 h de vélo nocturne.

Accompagner un copain de club sur le début d’un BRM 600

Départ 4 h 45 :

Je n’étais jamais parti en pleine nuit pour faire du vélo sur la route.

Depart_04h45_sortie_nocturne
Départ 04h45 pour accompagner un copain de club

Ce jour était agréable, mais difficile. Les prévisions météo avaient sous-estimé la température.

Sortie_BRM_600
Sortie_début_BRM_600

J’étais en gants courts. J’ai eu froid, il a fait 4 °C dans la vallée de Chevreuse, mais c’était génial. Le lever du soleil à vélo offre une vue incroyable.

Rapha festive 500 — millésime 2022.

Petite définition pour ceux qui ne connaissent pas encore. 
C'est un défi sportif qui consiste à rouler 500 km entre les deux réveillons de fin d'année. 
Du 24 au 31 décembre. Les conditions souvent difficiles font de ce défi une folie à vélo pour finir l'année sur une touche sportive.

Ceci est un avis subjectif et dépend forcément de l’endroit où vous vivez.

Si vous habitez à la montagne ou au Canada où des mètres de neige tombent, ce n’est pas pareil.

Cela dit, de nombreux cyclistes scandinaves font la Rapha festive avec des conditions bien plus rudes que celle que l’on a pour la plupart en France continentale.

Je pense que la philosophie même de ce défi est de le faire à l’extérieur le plus possible.

Pour affronter les conditions défavorables, voire dantesques.

Cela donne un intense sentiment de satisfaction, décuplé par la difficulté : le froid, la pluie et le vent sont souvent de la partie.

Je n’ai pas de Home-trainer donc j’avais uniquement le choix de l’extérieur, l’abstention n’étant pas une option.

C’était une première pour moi, non sans une certaine appréhension. Les années précédentes, je réalisais un défi plus modeste : rouler 250 kilomètres entre le 25 et le 31 décembre.

Le 3e jour : tout bascule.

Un terrible vent de face sur la moitié du parcours, je peine à maintenir 22-23 km/h. La journée va être très longue. Le GPS qui me fait prendre des chemins totalement inadaptés.

Malgré le vent favorable sur la seconde partie, je n’arrive pas à maintenir ma vitesse de croisière habituelle ; en partie entamé par la sortie de la veille.

Je comprends très vite que je vais devoir rouler de nuit. Mais j’avais tout prévu.

Après avoir lutté face au vent de longues heures, il ne sert à rien de tenter d’accélérer le rythme au risque d’exploser totalement loin de l’arrivée.

À mauvaise fortune, bon cœur.

Je profite d’un magnifique coucher de soleil, prends la moitié d’une barre et la nuit tombe. J’allume la lampe en me disant que ça va être long. Il me reste environ 45 kilomètres à parcourir.

Je me laisse porter par la nuit et la forêt que je traverse m’apaise.

Finalement c’était un super moment et j’ai même réussi à remonter la vitesse moyenne.

J’ai fini par adorer ça

La nuit apporte son lot d’avantage par rapport à la journée.

    • Calme et silence relatif, car la nature grouille de vie et de sons. C’est bien plus agréable que l’agitation urbaine et des activités diurnes.
    • Très peu de circulation, on profite mieux de la route.
    • Exclusivité : la route nous appartient presque et peu de cyclistes roulent de nuit.

Malgré les inconvénients

Tout n’est pas rose :

    • Durée limitée due à l’autonomie des lampes.
    • Vigilance accrue : parfois des animaux traversent la route. La lumière est réfléchie différemment et peut modifier la perception de l’environnement.
    • Des dangers moins visibles : je me suis fait surprendre par un lapin que je n’avais pas vu. Et je suis tombé nez à nez avec des biches dans le massif forestier de Rambouillet un soir. On doit adapter sa vitesse de façon plus active.
    • Plus fatigant que rouler la journée car la vigilance est permanente.

Les sens exploités différemment

Comme décrit plus haut, les sensations sont vraiment différentes.

On perd totalement ses repères, y compris sur des routes familières. C’est très déroutant de ne pas reconnaître les routes, mais ça donne une impression permanente de nouveauté.

La journée, le sens principalement utilisé à vélo est la vue. Drastiquement limité la nuit, le cerveau doit trouver un nouveau fonctionnement.

Je me souviens m’être senti totalement dérouté par les nouvelles sensations au début. Cela demande un petit temps d’adaptation pour mieux appréhender l’environnement.

Nouveaux schémas sensoriels

Peut-on à proprement parler de plasticité sensorielle ?

C’est en tout cas c’est la sensation que j’ai eue.

Au fil des minutes, les autres sens prennent de plus en plus de place et on perçoit l’environnement différemment.

Les odeurs paraissent plus fortes, les sons entendus ne « sonnent » pas comme d’habitude. Et il y a comme un 6e sens en plus qui fait que l’on anticipe des choses que l’on n’a pas vu.

Pendant une sortie, en plein brouillard au milieu d’une forêt, j’ai senti une très forte odeur « animale ». J’ai ralenti et quelques centaines de mètres plus loin je tombe sur un groupe de biches qui traversent. Rencontre agréable malgré le froid.

On entend certains animaux qui courent dans les champs, les odeurs sont multipliées, les bonnes comme les « mauvaises ».

Je trouve que l’on ressent beaucoup plus les changements de temps aussi. Un peu comme si on sent l’humidité et les précipitations arriver.

Le cerveau est un organe formidable.

Passé la surprise des premiers instants, j’apprécie particulièrement cet autre aspect du vélo.

Précautions à prendre 

Malgré tous les bons côtés, faire du vélo de nuit demande quelques précautions et du matériel spécifique

Attention à la météo. Très attention : elle peut être traître.

Les seuls moments « tendus » que j’ai vécu la nuit sont liés aux conditions météo.

L’hiver surtout, les prévisions sont parfois totalement hasardeuses. Il y a souvent des sortes de microclimats plus localisés et des écarts de températures entre les vallées, les plateaux, les espaces forestiers, etc.

2 moments qui m’ont marqué ?

Rencontre du 3e type : des grêlons

Une sortie commencée dans des conditions hivernales optimales. Je suis parti au crépuscule. Il faisait 4°, j’étais suffisamment couvert et la chaussée était sèche. Aucune précipitation prévue selon Météo France alors je gonfle mes pneus à 7 bars.

Au bout de 20 kilomètres, il fait nuit ; je sens un vent glacial différent et je vois au loin un gros nuage noir et bas.

Là ça ne sent pas bon…

Je continue, la chaussée est grasse. Elle n’est pas mouillée, mais je sens que les pneus ont moins d’adhérence. J’ai vraiment la sensation de rouler sur des œufs.

1 kilomètre après des grêlons me tombe dessus et la quantité augmente seconde après seconde. La route en est couverte en quelques dizaines de secondes. Heureusement, ils ne sont pas très gros (entre 0,5 mm et 1 cm, je dirais).

Mes pneus de route sont lisses, le vélo commence à être moins maniable quand je roule sur les grêlons et la « pluie » s’intensifie : je sens que je vais passer un sale quart d’heure.

Dans un élan de stupidité (après coup), je me dis que si je roule suffisamment vite pour sortir du nuage, ça devrait le faire. Je craignais que les grêlons grossissent et ne me fassent chuter ou me blesse.

Je roule à 30-35 km/h pendant 10 minutes et sors du nuage (avec quelques pertes d’adhérence au passage), je ralentis un peu et au bout de quelques instants, les grêlons reviennent.

Je me suis donc fait courser par un nuage pendant environ 30 minutes, c’était une première.

Mon itinéraire m’a fait contourner le nuage, mais la chaussée était humide et j’ai eu une pluie fine pendant un bon moment sur la route. Quand il fait 1 °C ressenti -2 °C, le verglas n’est jamais loin.

Je dois avouer que je n’étais pas très rassuré, d’autant plus avec la pression des pneus. Fort heureusement, tout s’est bien passé ce jour-là et j’ai eu de bonnes sensations physiques.

Un écart abyssal entre les prévisions et la réalité

Une journée aux températures printanières en plein hiver (12/14 °C) et pas de changement selon les prévisions météo.

Je pars confiant et m’habille pour la température prévue. C’est-à-dire avec une veste et des gants de mi-saison avec une plage d’utilisation entre 7 et 15 °C, sans cagoule et sans surchaussures.

Le problème est qu’au bout d’une heure sur le vélo, la température est de 6 °C  : ça ne sent pas très bon.

N’ayant pas l’habitude d’abandonner ou de rebrousser chemin, je me dis que ça va le faire même si j’ai prévu une sortie de 100 kilomètres.

La température continue de descendre jusqu’à -2 °C.

À la température s’ajoute du brouillard épais sur de grandes zones.

Les grandes nappes de brouillard dans la forêt accentuent encore plus la sensation de froid.

J’ai froid hormis le bas du corps (merci mon cuissard Bontrager Velocis Winter), mes mains et mes pieds sont gelés et l’air respiré est froid.

J’ai fait mes 100 kilomètres, mais c’était difficile… Je me suis souvent demandé ce que je faisais là tout seul dans le froid.

Soyez très (trop ?) prévoyant.

Il faut aussi toujours prévoir de quoi manger et boire au-delà des quantités habituelles. J’aurais eu du mal à finir si je n’avais pas prévu une barre supplémentaire.

Voir est aussi important qu’être vu

Lampes

Les lampes sont cruciales.

Être suffisamment visible permettra aux autres usagers d’anticiper votre présence.

Il faut avoir une visibilité nocturne optimale pour mieux aborder les différents obstacles que l’on aurait dû mal à identifier.

J’utilisais le mode « éco » de ma lampe avant (140 lumens) dans les conditions les plus favorables. Quand la nuit est claire ou pendant le crépuscule.

Selon les sorties que j’ai pu faire, un minimum de 300 lumens est nécessaire quand on traverse une forêt ou que le ciel est couvert. C’est vraiment le minimum pour rouler dans de bonnes conditions sans se faire peur.

Équipements réfléchissants

Pour le moment je pêche un peu sur ce point. Je n’ai pas de dispositif spécifique, mais je vais en acquérir pour augmenter ma visibilité.

On retrouve des bandes réfléchissantes sous forme de gilet, de harnais et des accessoires de type brassards.

Des routes à éviter par précaution

Les parcours doivent être adaptés pour limiter les risques.

Les routes très sinueuses où on serait vu à la dernière seconde sont à éviter. Vous pourriez être vu à la dernière seconde. Cela sera dangereux même si les véhicules roulent “normalement”.

Évitez les routes qui vous semblent dangereuses de jour à cause de la vitesse de certains véhicules.

Le vélo éclairera moins qu’une voiture et la portée est limitée. Pour des raisons évidentes, il ne faut pas surprendre les autres usagers.

Je privilégie les routes dégagées avec une bonne visibilité.

Pas plus dangereux, mais différemment

À la stupeur générale de mes proches voyant mes sorties nocturnes ; ils étaient inquiets. Rouler de nuit rajouterait du danger à la pratique du vélo. Mon addiction notoire au vélo a fait l’objet de discussions.

Rentrer de nuit est une chose, partir quand la nuit est tombée en est une autre.

Dans l’absolu, faire du vélo est dangereux tout court. Toute activité présente des risques.

Il est vrai qu’en cas d’accident avec une voiture, le délit de fuite semble plus aisé. Il y aura également moins de témoins potentiels.

Par expérience, en pleine journée sur mes routes habituelles, cela pourrait être pareil.

Le midi il y a peu de circulation sur les routes et les soirs d’été après 19 h, les routes rurales sont quasi désertes. Finalement autant que la nuit.

J’ai mon casque connecté ANGI qui indique ma position et enverra une alerte en cas de problème.

Éviter les soirées « risquées »

La peur n’évite pas le danger, mais il y a quand même des soirs où il vaut mieux ne pas sortir.

Tous les évènements (sportifs ou autres) qui pourraient favoriser et augmenter la présence de personnes sur les routes (potentiellement alcoolisées) et les jours de fête doivent être anticipés et écartés.

Je pense notamment à la fête de la musique ou les soirées de réveillons.

J’évite de sortir les nuits du vendredi et du samedi. Les jours du week-end sont plus propices à la fête et aux sorties alcoolisées.

Et le budget ?

J’ai commencé avec un kit à 40 € de chez Decathlon pour les lampes. J’ai acheté ce kit pour la préparation d’un voyage à vélo : la traversée de la grande route des Alpes.

La présence de longs tunnels sur le parcours, pas toujours bien éclairés, nécessite d’avoir des lampes par précaution.

Ce petit kit m’a bluffé par son efficacité pour le prix contenu. Le premier test nocturne s’est déroulé lors de ma sortie solo de 300 kilomètres. Un petit contretemps physique me ralentit et la nuit tombe.

Pas très rassuré pour commencer, j’ai été agréablement surpris.

Photos prises le long de la seine vers Carrière-sur-Poissy. Sans trucage, on voit un bout de ciel bleu en haut de la photo presque noire.

La lampe arrière (25 lumens) que j’utilise uniquement en mode clignotant est bien visible également. Elle dure plus de 4 h comme cela est indiqué sur le site de Decathlon.

Éclairage du KIT ECLAIRAGE VELO LED ST 920 AVANT ET ARRIERE ELOPS DECATHLON
Éclairage du KIT ECLAIRAGE VELO LED ST 920 AVANT ET ARRIERE ELOPS DECATHLON

Je l’utilise très régulièrement, y compris la journée. Le mode clignotant indique directement aux autres usagers qu’il s’agit d’un vélo.

L’autonomie ne vous permettra pas de rouler toute la nuit, ce n’est pas sa fonction première. La lampe avant dure environ 2 h par température proche de 0°.

Pour économiser la batterie, je diminue l’intensité dès que possible et active le mode clignotant dans les zones éclairées.

Pour des raisons évidentes, je n’ai pas tenté de chatouiller ses limites. 

Avant cela, je disposais d’un set de lampe à 10 € qui permettait uniquement d’être vu. 120 lumens à l’avant et 20 lumens à l’arrière.

Pour les vêtements, j’essaie de n’acheter que des vestes de couleur pour l’hiver et j’ai utilisé un coupe-vent jaune fluo pour la sortie de 300 kilomètres qui s’est déroulé au mois d’août.

Achetez toujours des vêtements avec un minimum d’éléments réfléchissants. Ils sont utiles même la journée.

Les sorties nocturnes cette année m’ont montré les limites de la lampe avant. Dans certaines situations et dans le brouillard, la visibilité peut être faible. Parfois, le faisceau d’éclairage semble un peu étroit.

J’ai dû écourter plusieurs fois des sorties faute d’être serein sur l’autonomie restante de la lampe avant. Quand le temps est couvert, on doit utiliser la lampe avant la tombée de la nuit.

Pendant une sortie où j’avais prévu une partie importante en agglomération, des travaux sur un passage à niveau m’ont fait faire un détour sur des petites routes et trop entamé l’autonomie.

Cela dit, elle ne m’a jamais lâchée en cours de sortie et je l’en remercie grandement.

Depuis février 2023, j’utilise une lampe Olight RN 1500. Payée 95 €, cela peut paraître cher, mais elle a une bonne autonomie et un éclairage très puissant.

La différence est impressionnante, mais il faut toutefois comparer ce qui est comparable. En termes de puissance et de tarif. Sa puissance minimale est la puissance maximale de la lampe ST 920.

Je partagerais mon avis après plus de kilomètres, j’ai pu rouler la nuit sous la pluie avec et je peux vous dire que ses capacités sont très intéressantes.

Futures améliorations pour moi : éléments passifs

    • Harnais réfléchissant à porter par dessus la veste ou le maillot
    • Brassard et clips à mettre sur les bras et les jambes

J’ai récemment acheté des brassards réfléchissants qui seraient visibles à 150 m la nuit.

Soumis à la norme EN 13 356 qui « spécifie les exigences de performance optique pour les accessoires destinés à être portés, attachés à, ou transportés par des personnes et conçus pour usage non professionnel. »

Installé aux jambes en mouvement, cela renforce la visibilité. Difficile de dire ce que ça donne en conditions réelles.

Un peu moins de 7€ pour deux bandes qui semblent bien faites.

Pour le moment j’ai fais quelques sorties avec et elles tiennent bien. Tout élément augmentant la visibilité est bon à prendre. Il faudra voir la durée de vie et la résistance du velcro aux sortie pluvieuses avec de la terre projeté sur le cuissard.

    • Une lumière qui sera accrochée sur ma sacoche de selle et une autre à accrocher sur les couvre-chaussures hiver en complément.

Je pensais à cette lampe Decathlon qui a l’avantage d’avoir une autonomie annoncée de 9 h tout en étant abordable : 12 €. Ce serait un excellent complément.

Ma lampe arrière actuelle du KIT ECLAIRAGE VELO LED ST 920, bien qu’ayant une bonne autonomie trouve ses limites dans les sorties supérieures à 5h. C’est toujours mieux d’avoir un éclairage, même en plein jour.

J’en ai fais l’expérience sur mon premier 200 km de l’année effectué sur le parcours du BRM d’Andrésy.

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2 réponses sur “[CONSEILS] Rouler la nuit : pourquoi ? comment ?”

  1. Bonjour, je trouve votre article très inspirant. J’ai commencé à faire un peu de vélo de ville il y a environ trois ans, donc je n’ai jamais fait des longues distances, cependant j’ai un peu roulé la nuit et c’est vrai que les paysages sont magnifiques. Merci pour vos conseils.

  2. Merci !
    Ça vient progressivement 🙂
    Il y a trois ans, une sortie de plus de 120 km était impensable pour moi.
    La nuit est fabuleuse oui.

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