Pourquoi l’automne est le meilleur moment pour faire du vélo et comment le faire efficacement et en toute sécurité.
Pourquoi faire du vélo en automne ?
Profiter de la beauté de la saison
L’automne est une saison de transition spectaculaire. Les feuilles changent de couleur, passant du vert au rouge, à l’orange et au doré. Rouler à vélo en automne vous permet de profiter de ces vues magnifiques. C’est une période où la nature offre un spectacle sans pareil, ce qui rend vos sorties à vélo encore plus agréables et relaxantes.
Des températures plus fraîches
L’été, il fait de plus en plus chaud depuis quelques années et les épisodes de canicule sont terribles.
Même s’il est possible de faire du vélo quand il faut chaud, je suis toujours impatient de l’arrivée de l’automne avec ses températures plus clémentes. Mes 10 conseils pour faire du vélo avec la chaleur.
D’autant plus que ces dernières années, l’été indien se transforme en véritable four dépendant où on vit.
Une saison propice à la préparation ou la remise en forme
L’automne est également une excellente période pour vous préparer aux défis de l’année suivante. Que vous vous prépariez pour une longue distance, une course, ou simplement pour améliorer votre forme physique, l’automne offre un climat plus frais, idéal pour s’entraîner sans subir la chaleur intense de l’été.
L’été avec les vacances a pu diminuer la forme. On fait souvent moins de sport, voire plus du tout. On s’autorise des écarts plus facilement. Sans avoir de jugement ni de culpabilité sur la vie estivale si agréable, une petite remise en forme ne fait jamais de mal et permet de se sentir mieux.
Un entraînement mental
Rouler à vélo en automne peut aussi être un excellent entraînement mental. Les conditions peuvent être plus difficiles, avec les jours plus courts et une météo parfois capricieuse. Cela peut vous aider à développer votre résilience et votre capacité à rouler dans des conditions moins idéales, ce qui sera très utile pour les courses ou les longues distances futures.
Avec les températures plus fraîches viennent la pluie, les routes humides, le vent, le brouillard… Les joies de l’automne si on veut profiter de cette magnifique saison.
Préparation de la Rapha Festive
Il est absolument nécessaire de s’habituer à rouler dans des conditions moins favorables si on a cet objectif pour la fin d’année. Bien entendu, cela concerne surtout celles et ceux qui le réaliseront en extérieur et braveront les éléments.
L’automne est le moment idéal pour commencer à se préparer pour des défis comme la Rapha Festive. Ce défi sportif, qui consiste à rouler 500 kilomètres entre les deux réveillons de fin d’année, nécessite une préparation adéquate. En roulant régulièrement à vélo en automne, vous pouvez commencer à augmenter votre endurance et à vous préparer pour ce défi hivernal.
L’acclimatation à des températures plus fraîches sera progressive et le corps aura le temps nécessaire pour s’habituer aux conditions hivernales.
Rouler en automne peut aussi vous aider à vous habituer à rouler dans des conditions moins favorables. Rouler sur routes humides, sous la pluie et dans le froid sont des choses qui risquent très certainement de vous arriver.
Établir des stratégies pour s’habituer au vent qui sera un élément clé à la fin de l’année. Apprendre à faire de meilleurs itinéraires et augmenter sa force pour pédaler face au vent. Améliorer sa position quand les rafales de vent sont latérales. Autant de choses qui vous seront d’une utilité capitale.
En vous habituant à rouler dans des conditions d’automne, vous pouvez être mieux préparé et plus confiant pour relever le défi de la Rapha Festive.
Les inconvénients de rouler en automne
Les conditions météorologiques
L’automne peut apporter son lot de conditions météorologiques difficiles. Pluie, vent, brouillard, et parfois même la neige en fin de saison, peuvent rendre les sorties à vélo plus exigeantes. Il est important de bien se préparer et de vérifier toujours la météo avant de partir, et d’être prêt à ajuster votre sortie selon les conditions.
Il n’y a pas de mauvais temps, que de mauvais équipements.
Pour être honnête, cela rend les sorties parfois plus tendues, mais pas forcément plus dangereuses. Évidemment, cela augmente le risque de glissade. Pour diminuer cela, c’est surtout une question de pression dans les pneumatiques. Il faut les gonfler un peu moins pour leur permettre de s’écraser un peu plus et avoir plus d’adhérence.
Dès que la température moyenne est égale ou inférieure à 7°C, je passe en pneus “hiver” (toutes saisons). Au delà de cette température, l’usure des pneus est très rapide et les pneus donnent des sensations plus “pataudes” au vélo.
J’utilise les trois modèles suivants :
Vérifiez l’état général des pneus et évitez d’utiliser des pneus usés quand les conditions sont humides. C’est la glissade assurée.
Par exemple, je gonfle mes pneus de la manière suivante :
Pour les conditions sèches :
Pour les conditions sèches :
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- Pour les pneus en 23 mm : 7,5 bars à l’avant et 7 bars à l’arrière
- Pneus en 25 mm : 7 bars avant et arrière.
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Pour les conditions humides et l’hiver incertain (brouillard)
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- Pneus en 25 mm : 6,5 bars à l’avant voire ~6,25
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J’évite d’utiliser des pneus de 23 mm l’hiver. Je privilégie la surface pour une meilleure adhérence.
Les débris sur les routes
L’automne, avec ses conditions météorologiques capricieuses, peut entraîner une accumulation de divers débris sur la route.
Je vais plus détailler cette partie qui est pour moi le principal danger de la saison.
Les principaux à prendre en compte sont :
Les feuilles mouillées
Lorsqu’elles sont mouillées et en grande quantité, les feuilles peuvent devenir extrêmement glissantes, augmentant le risque de perte de contrôle de votre vélo. Parfois c’est ambiance « patinoire ».
De plus, elles peuvent également masquer d’autres dangers tels que des trous, des cailloux ou des obstacles sur la route.
Les branches et les débris de bois
Les vents d’automne peuvent faire tomber des branches, des brindilles et d’autres débris de bois sur la route. Ceux-ci peuvent causer des crevaisons et, dans certains cas, peuvent se prendre dans les roues ou les dérailleurs, causant des accidents graves.
Rouler sur une branche avec un diamètre trop important c’est la chute assurée.
La boue et les flaques d’eau
La pluie d’automne peut créer des flaques d’eau et de la boue, y surtout sur des routes asphaltées ou goudronnées. C’est encore pire quand elles ne sont pas pavées. Ces zones peuvent être glissantes et masquer des nids-de-poule ou d’autres irrégularités de la route.
Précautions à prendre
Face à ces dangers, plusieurs précautions peuvent être prises pour assurer votre sécurité en roulant à vélo en automne :
Vitesse adaptée
Il est crucial de rouler à une vitesse adaptée aux conditions de la route. Une vitesse plus faible vous donne plus de temps pour réagir à un obstacle imprévu et réduit le risque de perte de contrôle dans une zone glissante.
Distance de sécurité
Gardez une bonne distance de sécurité avec les autres usagers de la route, car vous pourriez avoir besoin de plus de distance pour freiner en cas d’urgence. Si vous roulez à vélo en groupe, faites très attention et soyez attentif et en alerte. Signalez les obstacles.
Évitez les bordures de voies qui pourraient vous surprendre et par la même occasion les autres.
Éviter les zones encombrées de débris
Si possible, évitez les zones où les débris sont particulièrement abondants. Si vous ne pouvez pas les éviter, ralentissez et traversez-les avec prudence.
Malheureusement pour nous, les pistes cyclables sont généralement les plus touchées. Premièrement parce qu’elles sont majoritairement en bordures et le fait qu’il n’y ait pas de circulation automobile accumule les débris. Les véhicules roulant dessus les réduiraient.
Bon éclairage
Un bon éclairage est essentiel pour repérer les obstacles à temps, surtout par temps sombre ou brumeux.
Pneus et freins en bon état
Assurez-vous que vos pneus sont en bon état et offrent une bonne adhérence. De plus, assurez-vous que vos freins fonctionnent correctement, car les distances de freinage peuvent être plus longues sur une route mouillée ou encombrée de débris.
En respectant ces précautions, vous pouvez profiter des joies du vélo en automne en toute sécurité, malgré les défis que cette saison peut présenter.
Les journées plus courtes
Avec les jours qui raccourcissent, le temps disponible pour rouler en pleine lumière diminue. Cela peut être un défi si vous n’avez pas l’habitude de rouler tard dans la journée. Il est donc important de bien planifier vos sorties et d’adapter vos horaires.
C’est souvent à partir de cette période que rouler la nuit commence à devenir une option obligatoire. Surtout pour les vélotaffeurs.
Mes conseils pour rouler la nuit
Précautions à prendre pour faire du vélo en automne en toute sécurité
Équipement adapté
Vêtements et accessoires
L’automne peut être une saison capricieuse en termes de météo, et avoir des vêtements adaptés à toutes les conditions est essentiel. Une veste imperméable et respirante est un must-have, tout comme des gants longs pour garder vos mains au chaud. Un bonnet sous le casque peut aider à garder votre tête et vos oreilles au chaud, et les couvre-chaussures peuvent prévenir les pieds mouillés et froids.
En termes de vêtements, pensez à utiliser plusieurs couches afin de pouvoir ajuster votre température en fonction des conditions. Une première couche respirante pour évacuer la transpiration et une couche extérieure résistante à l’eau et au vent peuvent être une bonne combinaison.
N’oubliez pas les accessoires réfléchissants. Avec les jours qui raccourcissent, il est probable que vous vous retrouviez à rouler dans des conditions de faible luminosité, voire dans l’obscurité. Assurez-vous d’avoir des éléments réfléchissants sur vos vêtements, votre casque et votre vélo pour augmenter votre visibilité.
Matériel
En automne, les conditions routières peuvent être plus difficiles et votre vélo doit être préparé en conséquence. Les pneus pour temps humide peuvent offrir une meilleure adhérence sur les routes mouillées, ce qui est crucial pour votre sécurité. Assurez-vous que vos freins fonctionnent correctement et que vos patins de frein (ou disques et plaquettes) sont en bon état.
Entretien du vélo
L’automne est également une période où votre vélo peut être soumis à plus d’usures, en particulier votre système de transmission. Les feuilles mouillées, la boue et d’autres débris peuvent se coller à votre chaîne et à vos pignons, augmentant l’usure et réduisant l’efficacité de votre transmission. Il est donc recommandé de nettoyer et de lubrifier régulièrement votre chaîne pendant cette saison.
La transmission : le nerf de la guerre
Il faudra contrôler un peu plus souvent son vélo aussi
Éclairage et visibilité
Avec les jours plus courts et une luminosité qui peut être réduite, surtout par temps couvert ou brumeux, il est crucial d’avoir un bon éclairage sur votre vélo. Non seulement cela vous permet de voir où vous allez, mais cela aide aussi les autres usagers de la route à vous voir. De plus, porter des vêtements de couleur vive ou avec des éléments réfléchissants peut grandement améliorer votre visibilité.
J’ai commencé avec un KIT ECLAIRAGE VELO LED ST 920 AVANT ET ARRIERE ELOPS.
Aujourd’hui j’utilise la lampe arrière du kit et une lampe Olight RN1500 qui est aussi commercialisé sous le nom Magicshine Allty 1500.
C’est plus cher, mais terriblement efficace.
Évitez les vestes noires et rajoutez des éléments réfléchissants comme des brassards ou des lampes.
Prix 40 €
Alimentation et hydratation
Rouler à vélo en automne peut nécessiter plus d’énergie, surtout lorsque vous faites face à des vents forts ou à des températures plus froides. Il est donc important de vous assurer que vous avez suffisamment de nourriture et d’eau pour maintenir votre niveau d’énergie tout au long de votre sortie.
Prenez les devants et apportez avec vous plus (voir beaucoup plus) de ravitaillement que nécessaire. C’est à partir de cette période que j’augmente les doses de poudre isotonique dans le bidon pour avoir plus d’énergie.
Préparation du parcours
En automne, les conditions de la route peuvent varier rapidement. Il est donc important de planifier votre parcours. Évitez les routes qui pourraient être particulièrement glissantes à cause des feuilles mouillées ou du verglas.
J’évite les routes dans les cuvettes ou les lieux où le brouillard est fréquent quand la température approche 2 °C. Les brouillards givrants sont terribles.
Privilégiez les routes où vous savez qu’il y a une bonne visibilité pour les autres usagers de la route.
Le budget
Malgré les années de pratique, Decathlon reste pour moi une source privilégiée. Les produits ont un excellent rapport qualité/prix. On trouve mieux, mais c’est souvent beaucoup (beaucoup) plus cher. Mes vestes d’hiver sont toutes des Van Rysel (ou leurs ancêtres BTWIN).
Rouler l’automne demande un petit investissement, mais qui durent de nombreuses années. Ma plus vieille veste a plus de 4 ans et toujours aussi efficace sous la pluie.
Il est indispensable de prendre des précautions sur l’entretien des vêtements pour assurer leur longévité.
L’entretien des vêtements de vélo : les astuces essentielles
La première couche technique.
En dessous de 15 °C, je passe directement en mode « dessous technique + veste ». C’est plus simple à gérer et cela peut revenir moins cher qu’un maillot à manche longue. Je n’en ai jamais essayé.
À mettre à même la peau, il permet d’évacuer la transpiration et nous empêche de nous refroidir.
J’en ai 3 différents :
Je n’ai le modèle Bordeaux que je trouve magnifique mais le violet n’est plus commercialisé.
Le dernier je l’utilise pour des températures plus froides, mais si vous êtes frileux ça peut être une très bonne alternative. Il est très chaud (trop pour moi en automne).
En plus EKOI à une collection femme très fournie et souvent des promotions. Pareil chez Decathlon.
Prix : 18 € ou environ 25 pour l’EKOI Thermo
La veste
Je sépare les vestes en deux catégories :
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- Les vestes entre 7 et 15°
- Les vestes pour les températures plus froides
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Ça tombe bien, chez Decathlon, les vestes sont réparties dans ces deux catégories qui ont vraiment une cohérence en termes de ressenti de la température pour moi.
Pour l’automne, les vestes entre 7 et 15 °C peuvent suffirent.
Dans la catégorie mi-saison, j’utilise 2 vestes : une pour les conditions sèche et une pour les conditions pluvieuses.
Pour la pluie : Veste Vélo Route manches longues coupe pluie convertible — RACER jaune
Prix : 35 €
Pour les conditions sèches : VESTE VELO ROUTE MANCHES LONGUES HIVER HOMME — RACER JAUNE
Prix public conseillé : 50 € mais on peut les trouver en promotion à 39 voire 29€ pour les déstockage.
Celle pour la pluie, je l’ai déjà utilisé par des températures proches de 0 °C avec le dessous thermique d’Ekoi (EKOI THERMO EVO Col Haut Noir) et ça passe très bien. J’ai passé des heures sous la pluie avec et rentré sans être trempé de partout.
Prix : entre 35 à 50 €
Quand il fait plus froid
Lorsque le thermomètre descend encore, j’utilise la veste hiver VAN RYSEL RACER EXTREME
Elle coute plus cher mais je ne saurais même pas vous dire jusqu’à quelle température je pourrais rouler avec. Elle dispose d’une doublure chaude amovible alors que la veste est déjà très chaude (pour moi). Je roule par des température proche de 0°C avec le dessous thermique training et la partie externe de la veste.
En plus, il y a un cache cou chaud amovible. J’imagine que je pourrais l’utiliser par des températures proche de -15°C. Et je ne parle même pas de l’utiliser avec le dessous thermique chaud EKOI.
Je l’ai utilisé sur des pluies moyennes sans problème aussi malgré la simple “déperlance” annoncé dans la description.
Elle est impressionnante !
J’utilise aussi parfois son ancêtre moins abouti.
Le cuissard
Aujourd’hui j’utilise le Bontrager Velocis Winter, mais j’ai longtemps utilisé un cuissard hiver de Decathlon que j’ai fini par jeter après presque 4 ans, car la peau était totalement morte. Les seules limites des cuissards Decathlon sont la résistance aux fortes pluies. C’est surtout ce qui m’a fait me diriger vers une autre marque.
L’eau finit par couler dans les chaussures et quand il fait froid ça peut être très désagréable.
Environ 70 € pour le cuissard Decathlon. Les cuissards d’EKOI (Femme et Homme) sont un peu plus chers, aux alentours de 100 €.
Les chaussettes
J’utilise les chaussettes Hiver 500 et Hiver 900 de Van Rysel (anciennement BTWIN) et j’ai acheté l’hiver dernier des Assos Ultraz Winter EVO ASSOS pour les sorties plus froides et humides inférieures à 2 °C.
Prix : 8 €, 15 € et 24 €
Les gants
Les gants de Decathlon sont également très bien. J’utilise l’ancienne version des GANTS VELO 500 MI-SAISON JAUNE FLUO
Ils ont 4 ans, ont bien servis et je les utilise encore.
Pour les températures un peu plus fraîches (entre 6 et 11 °C) ou les personnes sensibles des mains, il y a les GANTS VELO 500 HIVER FLUO
Prix : 15 €
Très bien pour les conditions jusqu’à environ 5 °C à 7 °C pour moi, y compris quand il pleut . Par contre, l’effet coupe-vent est limité.
Pour les températures plus froides ou les plus sensibles : le modèle “GANTS 900 HIVER“. Le modèle jaune fluo est a privilégié pour la visibilité même s’il est plus salissant et portera son âge de façon plus visible. Ce modèle est coupe-vent et déperlant. Utilisable jusqu’à des températures proches de 0°C.
Il faut aussi préciser que j’ai un acrosyndrome de Raynaud associé à une hyperhidrose donc je fais très attention à mes mains.
Les accessoires
La cagoule
J’en mets systématiquement une en dessous de 10 °C.
J’ai en ma possession deux cagoules de chez Decathlon : d’abord, la cagoule vélo 500, dont je recommande la variante en jaune fluo si elle est en stock. Elle est idéale pour les températures situées entre +5 °C et +10 °C. Pour des conditions climatiques plus rigoureuses, notamment plus froides ou humides, j’opte pour la cagoule vélo 900, qui offre une protection coupe-vent et une meilleure étanchéité.
Prix : 15 ou 20 €
Les surchaussures
J’en ai testé plusieurs au fil des années et je peux vous dire qu’il n’est pas nécessaire d’en prendre des très chers pour qu’ils soient efficaces.
Les BBB UltraWear Zipperless qui coutent moins de 30 € par exemple. J’ai roulé des heures sous la pluie et dans le froid avec eux. Et je suis revenu presque toujours les pieds secs. Une petite chute sur du verglas a eu raison du côté gauche qui a maintenant un trou.
J’ai testé les surchaussures Decathlon il y a quelques années, mais je n’ai pas été convaincu. Les gammes ayant été renouvelées plusieurs fois, je ne pourrais pas donner d’avis sur les plus récentes, mais des membres de mon club de vélo en sont satisfaits.
J’ai aussi les SUR-CHAUSSURES Shimano S1100R H2O JAUNE FLUO dont ma satisfaction est mitigé pour la pluie, mais très efficace pour le vent.
Les plus efficaces que j’ai eus à ce jour sont les SpatzWear Legalz Pro qui coûtent environ 70 €
J’ai fait des sorties de 5 h sous averse ou pluie continue et je suis toujours rentré les pieds totalement secs.
Prix : entre 20 et 80 €
Le tour de cou et bandeaux
Je le rajoute, car il vaut mieux en parler, mais j’ai vite abandonné cet équipement. Sur le papier, ça semble plus pratique que les cagoules, mais dans les faits ils ne protègent souvent que le cou et laissent les oreilles à découvert. Du coup, il faut prévoir autre chose pour protéger les oreilles et la tête.
Finalement, je passais mon temps à me battre avec le tour de cou pour le replacer sur ma bouche et j’ai fini par trouver ça très chi***. Je suis donc passé à la cagoule qui protège le haut de la tête aussi.
Ce modèle semble pouvoir protéger les oreilles, la bouche et le cou : TOUR DE COU VELO 900 COUPE-VENT NOIR. Je ne pourrais vous donner un avis, car je ne l’ai pas utilisé, mais je pense que l’option cagoule est plus judicieuse. Cela reste à l’appréciation et aux habitudes de chacun.
Prix : 15 €
On trouve le TOUR DE COU 500 BI-MATIERE plus basique et aussi un « multi-positions » en laine mérinos.
Prix : 7 et 12 €
Budget complet
Pour bien commencer avec des pièces efficaces qui vous dureront plusieurs années, il faut compter environ 200 €
+ environ 50 euros si vous souhaitez une deuxième veste, mais s’il ne fallait en choisir qu’une je vous conseillerai la veste coupe pluie. Malgré les nombreux lavages, son efficacité reste. Son effet coupe-vent plus important que l’autre veste est très intéressante et vous isolera plus de l’effet du froid.
A l’époque j’ai dépensé exactement 250€ pour m’équiper car j’ai pris plusieurs modèles de chaussettes, 2 vestes etc… Pour profiter des promotions et avoir un éventail pour apprendre à m’habiller dans le froid. Venant de Martinique où la tenue d’été est de rigueur toute l’année… Je m’étais dis “mieux vaut trop que pas assez”.
Dans tous les cas, un budget maximum de 300 € qui sera largement rentabilisé par les années d’utilisation.
L’astuce ultime pour éviter que l’eau ne rentre dans les chaussures.
Le titre est un peu pompeux, mais je peux vous dire que cette astuce est aussi redoutable que simple.
Pour au mieux limiter ou retarder le moment où l’eau ne rentre dans les chaussures, une astuce très simple est de mettre du scotch de type électricien sur les ouvertures de la semelle. J’ai même tenté des adhésifs double face très résistants.
Le scotch est visible à l’avant de la chaussure.
Cela retarde l’entrée de l’eau, mais ne va pas la supprimer totalement. L’eau peut couler par le cuissard, remonter par capillarité par les surchaussures.
Je vais tenter l’adhésif d’étanchéité (type powertape ou scotch « crocodile ») cette année. Le scotch de type électricien finit par se décoller quand il pleut beaucoup.
Conclusion
Rouler à vélo en automne peut être une expérience merveilleusement enrichissante. Entre les paysages d’automne spectaculaires avec les forets qui changent, les couleurs orange, dorées et rouges. La préparation pour les défis de l’hiver et bien commencer l’année. Il y a beaucoup de raisons de sortir et de profiter des joies du cyclisme en automne.
Mais bien sûr, cela vient avec son lot de défis. Les conditions météorologiques variables, les journées plus courtes, et la nécessité d’un équipement adapté sont autant de choses à prendre en compte. Cependant, avec une préparation adéquate et la prise des précautions nécessaires, vous pouvez rouler en toute sécurité et profiter pleinement de cette saison.
Les vues spectaculaires des feuilles qui changent de couleur, le défi de rouler dans des conditions plus difficiles. La satisfaction de se préparer pour des événements comme la Rapha Festive sont autant de raisons de sortir et de pédaler.
Rouler l’automne offre aussi une opportunité unique de renforcer votre résilience et votre endurance. En vous habituant à rouler dans des conditions moins favorables, vous vous préparez non seulement pour les défis de l’hiver, mais aussi pour améliorer votre mental, ce qui peut être bénéfique dans tous les aspects de votre vie.
Enfin, n’oubliez pas que rouler à vélo en automne est aussi une question de plaisir. Que vous fassiez une sortie d’une heure ou que vous vous prépariez pour un défi de longue distance, n’oubliez pas de prendre le temps d’apprécier les vues, les sons et les sensations de rouler à vélo en automne. Après tout, la beauté de la nature est l’une des raisons pour lesquelles beaucoup d’entre nous aiment tant le cyclisme.
Et n’oubliez pas que peu importe la saison, le cyclisme est avant tout une question de plaisir et de liberté. Alors, continuez à pédaler, quelle que soit la saison, à explorer et à profiter de chaque moment passé sur votre vélo.
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On te sent tellement passionné, que ça donne envie de montrer sur son vélo par n’importe quel temps!!!
🥹 Merci 🙂
Il faut ^^
C’est extra toute l’année et c’est dommage de les enfermer quand il ne fait pas beau et chaud. Il ont besoin de sortir aussi 😄
Merci pour ton article hyper complet sur pourquoi mais surtout comment bien faire du vélo en automne! J’y ajouterais qu’à cette période de l’année propice à la petite dépression saisonnière faire du vélo et être en pleine nature aide à maintenir notre bien être psychique 😉
Sortie à pied ce week-end mais les couleurs étaient magnifiques!!
Merci Flore 🙂
Très bien vu! je vais rajouter ça.
C’est vrai, car même s’il pleut souvent, j’apprécie beaucoup plus le moindre rayon de soleil. Que ce soit sur le vélo ou ailleurs.
C’est une saison magnifique
Article très bien detaillé . Je ne fais pas de vélo de course, mais pour en finir avec ma voiture en ville, j’ai acheté un vélo electrique cet automne, j’y découvre la joue d’expérimenter le vélo sous la pluie en étant pas assez bien couvert haha, mais tous tes conseils sur l’équipement vont être fort utile !
Merci 😉
Merci 🙂
C’est valable pour toutes les pratiques, même si en fonction l’équipement adapté change légèrement. Le principe est le même.
Je vois 😀
J’ai découvert la pluie à vélo mais avec une pluie plus adaptée (température tropicale en Martinique) donc je n’avais pas besoin d’équipement. C’est en arrivant sur le continent que j’ai compris qu’il fallait que je m’équipe et que la pluie pouvait être froide.